Blood brother
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Alliance Blood brother (Ancienne Kira)
 
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 RP : Halo la chute de reach

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Pyro the return
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MessageSujet: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 12:55

PROLOGUE (1) :



0500 heures, 12 février 2535 (Calendrier militaire)/Système Lambda Serpentis, Jéricho VII Théâtre des opérations

"Contact. Toutes les équipes en attente : contact ennemi, sur ma position."
Le Chef savait qu'il y en avait sans doute plus d'une centaine. Les détecteurs de mouvement s'affolaient. Mais il voulait les voir de ses propres yeux. Son entraînement lui avait appris une chose : "Les machines tombent en panne ; pas les yeux." Les quatre Spartans qui composaient la Blue Team couvraient ses arrières, immobiles et silencieux dans leurs armures de combat MJOLNIR. Quelqu'un avait dit un jour que, dans ces armures, ils ressemblaient à des dieux de la guerre grecs… mais les Spartans étaient beaucoup plus efficaces et impitoyables que les dieux d'Homère ne l'avaient jamais été.
Il fit lentement glisser la sonde de fibre optique vers le sommet des rochers qui le surplombaient de trois mètres. Quand elle fut en place, le chef la relia à l'écran tête haute de son casque.
De l'autre côté, se trouvait une vallée aux parois rocheuses ravinées. Au milieu coulait une rivière… et sur les deux rives s’étendaient à perte de vue les campements des Grunts.
Les Covenants utilisaient ces extraterrestres comme chair à canon. Ceux-ci mesuraient environ un mètre et portaient des scaphandres de combat qui reproduisaient l'atmosphère de leur monde glacé. En les voyant, le chef ne pouvait s'empêcher de les comparer à des chiens bipèdes. Pas seulement à cause de leur apparence, mais aussi parce que leur langage, malgré le nouveau logiciel de traduction, était une étrange combinaison de glapissements aigus, d'aboiements gutturaux et de grognements.
Ils n'étaient guère plus intelligents que des chiens mais ce qui leur faisait défaut dans la tête, ils le compensaient dans les tripes. Il les avait vus se jeter sur l'ennemi jusqu'à ce que le sol soit jonché des cadavres de leurs frères… et que l'adversaire soit à court de munitions.

Ces Grunts étaient particulièrement bien armés : pistolets à aiguilles, pistolets à plasma et surtout quatre canons à plasma stationnaires. C'est ce qui inquiétait le chef.
Autre problème : ils étaient au bas mot un millier.
Cette opération devait se dérouler sans accroc. La mission de Blue Team était de faire sortir l'arrière garde du Covenant pour permettre à Red Team de s'infiltrer discrètement. Red Team pourrait alors poser une tête nucléaire HAVOK. Quand le prochain vaisseau Covenant atterrirait, abaisserait ses boucliers et commencerait à décharger ses troupes, une surprise de trente mégatonnes les attendrait.

Le Chef détacha sa fibre optique et recula d'un pas. Il transmit l'information tactique à son équipe sur une fréquence COM sécurisée.
"On est quatre, murmura Blue-Two sur la liaison. Et ils sont mille ? Dommage pour nous.
- Blue-Two, je veux que tu montes là-haut avec les lanceurs Jackhammer. Détruit les canons et attendris un peu le reste de ces gars. Blue-Three et Five, vous me suivez. On canalise la foule. Blue-Four : tu prépares le tapis rouge. Compris ?"
Quatre lumières bleues s'allumèrent sur son écran tête haute, indiquant que ses hommes avaient bien reçu ses ordres.
"À mon signal, dit le Chef en s'accroupissant. Go !"
Blue-Two s'élança gracieusement vers la crête, trois mètres plus haut. Il n'y eut aucun son lorsqu'elle atterrit sur le calcaire, dans son armure MJOLNIR d'une demi tonne. Elle épaula un lanceur et se mit à courir le long de la crête. C'était la plus rapide de toute l'équipe. Il était sûr que les Grunts n'arriveraient pas à la verrouiller pendant les trois secondes où elle serait exposée. Rapidement Blue-Two vida les deux tubes de son Jackhammer, lâcha le lanceur, et tira les deux autres roquettes tout aussi vite. Les projectiles fauchèrent la formation des Grunts, puis explosèrent. L'un des canons stationnaires se renversa, avalé par l'explosion, et le canonnier fut projeté au sol.

Elle lâcha son lanceur, sauta et se releva avant de s'élancer à toute vitesse vers le point de repli.
Le Chef, Blue-Three et Blue-Five gagnèrent à leur tour le sommet de la crête. Le Chef passa en vision infrarouge pour percer les nuages de poussière et de fumée de carburant, juste à temps pour apercevoir la deuxième salve de Jackhammers frapper leur cible. Deux fleurs consécutives de lumière, de feu et de tonnerre décimèrent les premiers rangs des Grunts, et surtout, réduisirent le dernier canon à plasma en décombres fumants.

Le Chef et ses hommes ouvrirent le feu avec leur fusil d'assaut MA5B ; un tir continu au rythme de quinze cartouches à la seconde. Les balles perforantes criblaient les extraterrestres, déchirant leurs combinaisons et mettant le feu aux réservoirs de méthane qu'ils transportaient.
Des traînées de flammes se mirent en mouvement à mesure que les Grunts blessés couraient dans la douleur et le désordre.

Ils finirent par réaliser ce qui se passait… et d'où venait l'attaque. Les Grunts se regroupèrent et chargèrent en masse. Un tremblement secoua le sol et la pierre poreuse sur laquelle se tenait le Chef.
Les trois Spartans vidèrent leurs chargeurs de balles perforantes puis passèrent aux balles faucheuses d'un mouvement parfaitement synchrone. Ils mitraillaient la marée de créatures qui déferlait sur eux. Elles tombaient, ligne après ligne. Et ceux qui les suivaient piétinaient les corps de leurs camarades morts.
Les aiguilles explosives ricochaient sur l'armure du Chef et explosaient en frappant le sol. Il aperçut un éclair de plasma, s'écarta et entendit l'air grésiller là où il se tenait une fraction de seconde plus tôt.
"Renfort aérien Covenant en approche, annonça Blue-Four sur la liaison radio. Arrivée prévue : dans deux minutes, Chef.
- Bien reçu, confirma ce dernier. Blue-Three et Five : maintenez le feu pendant cinq secondes, puis repliez-vous. Roger !"
Leurs voyants de confirmation s'allumèrent brièvement pour confirmer l'ordre.
Les Grunts étaient à trois mètres du mur. Le Chef lança deux grenades. Blue-Three, Five et lui descendirent de la crête, atterrirent en roulé-boulé et se mirent à courir.

Deux détonations sourdes firent vibrer le sol. Les jappements et aboiements des Grunts en approche noyèrent toutefois le bruit des grenades.
Le Chef et son équipe parcoururent en courant le demi kilomètre de pente sablonneuse en tout juste trente-deux secondes. La colline se terminait par une fallaise à pic de deux cents mètres jusque dans l'océan. La voix de Blue-Four craqua sur le canal radio.
"Le tapis rouge est déroulé, Chef. Prêt et en attente.
La masse des Grunts ondulait comme un tapis vivant de peau couleur acier, de griffes et d'armes chromées. Certains dévalaient la pente à quatre pattes. Ils aboyaient et hurlaient, impatients de faire couler le sang des Spartans.
- Go pour le tapis, ordonna le Chef à Blue-Four."
La colline explosa - des colonnes de sable, de feu et de fumée montèrent vers le ciel.
Les Spartans avaient enterré une vraie toile de mines anti-tanks Lotus un peu plus tôt dans la matinée. Du sable et des morceaux de métal rebondirent contre le casque du Chef.
Il rouvrit le feu avec son équipe pour éliminer les derniers Grunts encore vivants, qui s'efforçaient de se relever.
L’alarme de son détecteur de mouvement retenti. Des projectiles approchaient, au-dessus de lui à deux heures. Leur vitesse était supérieure à cent kilomètres heure.
Cinq Banshees Covenant apparurent au-dessus de la crête.
"Nouveaux contacts. Toutes les équipes, feu à volonté ! Hurla-t-il."
Sans hésitation les Spartans ouvrirent le feu sur les appareils extraterrestres. Les balles rebondirent sur l'armure chitineuse des Banshees. Il faudrait un coup de chance pour détruire les pods anti-gravité au bout des courtes ailes des appareils.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 12:56

Mais les tirs attirèrent l'attention des extraterrestres. Des jets de feu jaillirent des canons des Banshees. Le Chef plongea et se remit sur ses pieds. Le sable explosa là où il se tenait un instant plus tôt. Des globules de verre en fusion éclaboussèrent les Spartans.
Les Banshees les survolèrent en hurlant… puis prirent un virage serré pour effectuer un deuxième passage.
"Blue-Three, Blue-Five : Manœuvre Thêta", ordonna le Chef.
Blue-Three et Five levèrent le pouce. Ils se regroupèrent au bord de la falaise et s'arrimèrent aux câbles suspendus le long du précipice.

"Vous avez prévu les mines à effet thermique ou les shrapnels ? demanda le Chef.
- Les deux, répondit Blue-Three.
- Parfait, sourit le Chef en attrapant les détonateurs. Couvrez-moi."
Les mines n'avaient pas été prévues pour abattre des cibles en vol ; les Spartans les avaient installées pour nettoyer les Grunts. Mais sur le terrain, il fallait improviser. C'était un autre enseignement capital dans leur formation : s'adapter ou crever.
Les Banshees se mirent en formation en V et descendirent vers eux, presque au ras du sol.
Les Spartans ouvrirent le feu.
Des éclairs de plasma surchauffé sillonnaient l'air.
Le Chef plongea sur la droite, puis sur la gauche. Il se baissa. Ils visaient de mieux en mieux.
Les Banshees n'étaient plus qu'à cent mètres… cinquante…leurs armes à plasma se rechargeraient peut-être assez vite pour tirer une nouvelle salve. Et à cette distance, le Chef ne pourrait pas plonger.
Les Spartans sautèrent de la falaise, le dos tourné vers le vide, en tirant sans s'arrêter. Le Chef sauta aussi, et déclencha les détonateurs.
Les dix mines, chacune constituée d'un tonnelet de métal rempli de napalm et de douilles vides, avaient été enterrées à quelques mètres du bord de la falaise, la gueule inclinée à trente degrés. Quand les grenades au fond des tonnelets explosaient, tout ce qui se trouvait devant prenait une méchante bouffée de chaleur et de projectiles.
Les Spartans heurtèrent le flanc de la falaise avec force quand les câbles d'acier auxquels ils étaient accrochés se tendirent.
L'onde de choc brûlante les dépassa. Un battement de cœur plus tard, cinq Banshees en flammes passèrent au-dessus de leur tête, laissant derrière eux d'épaisses traînées de fumée en s'inclinant vers l'eau. Les appareils disparurent sous les vagues d'émeraude. Les Spartans restèrent accrochés là un instant, à l'affût, les fusils d'assaut pointés sur les flots.
Aucun survivant ne refit surface.

Les soldats descendirent en rappel jusqu'à la plage, et retrouvèrent Blue-Two et Four.
"Red Team rapporte que la mission est remplie, Chef, informa Blue-Two. Ils nous envoient leurs compliments.
- Ça ne va pas changer grand-chose, murmura Blue-Three avec un coup de pied rageur dans le sable. Pas comme quand ces Grunts ont massacré le 105e Aéroporté. Ils devraient souffrir autant que nos gars ont souffert."
Le Chef n'avait rien à répondre à cela. Son travail n'était pas de faire souffrir l'ennemi. Son rôle était de remporter des victoires. Quel qu'en soit le prix.
"Blue-Two, lança-t-il. Trouvez-moi une ligne orbitale.
- Bien reçu, répondit-elle avant de le mettre en liaison avec le système SATCOM.
- Mission accomplie, Capitaine de Blanc, informa le Chef. Ennemi neutralisé.
- Excellente nouvelle, soupira le Capitaine avant d'ajouter : Mais nous vous ramenons à la base, Chef.
- Mon Capitaine, on a à peine commencé le travail, ici.
- Vu d'ici, les choses sont différentes. Rendez-vous au point d'extraction immédiatement.
- Compris, mon Capitaine.
Le Chef coupa la communication et se tourna vers l'équipe.
- La fête est finie, Spartans. On décolle dans un quart d'heure."
Ils se lancèrent au trot le long des dix kilomètres de plage, et retournèrent à leur navette, un Pélican, poussiéreux et cabossé par trois jours de combats acharnés. Ils montèrent à bord et les moteurs prirent vie.
Bleu-Two enleva son casque et se gratta le crâne sous ses cheveux bruns coupés ras.
"C'est dommage de quitter une planète comme celle-là, dit-elle en s'appuyant contre l'écoutille. Il n'en reste pas beaucoup."
Le Chef se tenait à côté d'elle, et regardait par le hublot. Sous leurs pieds, de vastes plaines herbeuses, l'étendue verte de l'océan, et quelques nuages dans le ciel, sur fond de soleils couchants rouges.
"Il y en aura d'autres, la rassura-t-il.
- Vraiment ? Murmura-t-elle en retour."
Le Pélican montait rapidement dans l'atmosphère, le ciel s'assombrit, et ils furent bientôt au beau milieu des étoiles.

En orbite, ils retrouvèrent des dizaines de frégates, des destroyers, et deux énormes vaisseaux transporteurs. Tous portaient des traces de brûlure et des trous dans la coque. La flotte manœuvrait pour sortir de l'orbite. Le Pélican se glissa dans les docks du destroyer UNSC Resolute. Malgré les deux mètres de blindage en titanium-A et les armes modernes qui l'entouraient, le Chef préférait avoir les deux pieds par terre, dans une vraie gravité, et une véritable atmosphère à respirer. Un endroit où il puisse contrôler des événements, où sa vie ne dépendrait pas de pilotes anonymes. Il n'était pas à sa place sur un vaisseau.
Il n'était bien que sur le champ de bataille.

Le Chef prit l'ascenseur jusqu'au pont pour faire son rapport, profitant de ce court répit pour lire le débriefing de Red Team sur l'écran de son casque. Comme prévu, les Spartans des Teams Red, Blue et Green, ainsi que trois divisions de UNSC Marines aguerris au combat, avaient immobilisé la progression du Covenant. Les pertes n'étaient pas toutes enregistrées, mais au moins à la surface, toute la force extraterrestre avait été enterrée.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent un instant plus tard ; il s'avança sur le pont gainé de caoutchouc. Il salua le Capitaine de Blanc d'un geste raide.
"Mon Capitaine, au rapport."
Les sous-officiers du pont reculèrent en voyant le Chef. Ils n'avaient pas l'habitude de voir un Spartan dans son armure MJOLNIR : la plupart des troupes de terrain n'avaient même jamais vu un Spartan. Son armure d'un vert iridescent couvrant les couches noires mates qui lui gainaient le corps lui donnaient un air mi-gladiateur mi-machine. Et pour l'équipage, il avait autant l'air d'un extraterrestre que le Covenant.

Sur tous les écrans s'affichaient des astres et les quatre lunes argentées de Jéricho VII. A l'arrière-plan, une constellation se rapprochait. Le Capitaine fit signe au Chef de se rapprocher pour regarder cet essaim d'étoiles, le reste du détachement.
"Ça recommence."

"Permission de rester sur le pont, mon Capitaine ? demanda le Chef. J'aimerais voir comment cela se passe, cette fois, mon Capitaine."
Le Capitaine baissa la tête, l'air las. Il regarda le Sergent Chef d'un air tourmenté.
"Très bien, Chef. Après tout ce que vous avez fait pour sauver Jéricho VII, nous vous devons bien ça. Mais nous ne sommes qu'à trente millions de kilomètres du système, et j'aimerais vraiment m'éloigner.
Il se tourna vers l'officier de NAV.
- Cap un deux zéro. Préparez notre vecteur de sortie.
Il se tourna vers le Chef.
- Nous restons pour regarder. Mais si ces salauds bougent ne serait-ce qu'un cil dans notre direction, on dégage à toute vitesse.
- Compris, mon Capitaine. Merci."
Les moteurs du Resolute prirent vie, et le vaisseau s'éloigna.
Près d'une quarantaine de vaisseaux Covenant (des gros, des destroyers et des croiseurs) apparurent dans le système. Ils étaient élancés, et ressemblaient plus à des requins qu'à des vaisseaux spatiaux. Leurs flancs s'éclairaient sous l'effet du plasma, avant de le faire pleuvoir sur Jéricho VII.
Le Chef regarda pendant une heure et ne bougea pas un muscle.

Les lacs, rivières et océans de la planète furent vaporisés. D'ici le lendemain, l'atmosphère se serait évaporée elle aussi. Les champs et les forêts étaient vitrifiés, encore chauffés au rouge par endroits.
Là où se tenait autrefois un paradis, il ne restait que l'enfer.
"Paré à quitter le système en hyperespace."
Le Chef continuait de regarder, l'air sévère.
Cela faisait dix ans que ça durait : le vaste réseau des colonies humaines réduit à une poignée de planètes par un ennemi implacable et sans merci. Le Chef avait tué l'ennemi au sol. Il en avait abattu, en avait poignardé, il en avait même brisé de ses propres mains. Au sol, les Spartans avaient toujours gagné.
Mais les Spartans ne pouvaient pas mener leur guerre dans l'espace. Chaque victoire mineure au sol se transformait en une défaite majeure en orbite. Il n'y aurait bientôt plus de colonie, plus de planète humaine, et plus aucun refuge.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 12:59

Chapitre 1 :


17 août 2517/coordonnées inconnues près du système stellaire Eridanus

Le jeune Lieutenant Jacob Keyes se réveillait. Une faible lueur rougeâtre emplissait sa vision floue et le gel visqueux qu emplissait ses poumons et sa gorge manquait de le faire s’étouffer.
« Debout, Lieutenant Keyes » dit une voix masculine désincarnée. « Asseyez vous, prenez une grande inspiration et toussez Monsieur. Vous avez besoin d’évacuer le surplus qui emplit vos bronches. »
Le Lieutenant Keyes se redressa, dégageant son dos du lit de gel épousant la forme du corps.
De minces volutes de brouillard s’échappaient des tubes cryogéniques alors qu’il en sortait maladroitement. Il s’assit sur une banquette voisine, essaya d’inspirer et se plia en deux jusqu’à ce qu’un long filet d’un liquide clair coule depuis sa bouche ouverte.
Il s’assit et aspira sa première grande bouffée d’air en deux semaines. Il lécha ses lèvres et eut presque envie de plaisanter. L’inhalant cryogénique était spécialement conçu pour être régurgité et avalé, remplaçant les nutriments durant les longues phases de sommeil. Peu importait comment ils modifiaient la formule, cela avait toujours le goût d’un mucus aigre.
« Statut actuel Toran ? Sommes nous attaqués ? »
« Négatif, Monsieur » répondit l’intelligence artificielle du vaisseau. « Statut normal. Nous entrerons dans l’espace normal près du système Eridanus dans approximativement 45 minutes. »
Le Lieutenant Keyes toussa à nouveau. « Bien, merci Toran. »
« Je vous en prie, Lieutenant. »
Eridanus était à la périphérie des Colonies extérieures. Ce système était juste assez éloigné des sentiers battus pour offrir une cachette aux pirates attendant de capturer une navette diplomatique comme le Han. Et un vaisseau comme celui-ci ne tiendrait pas longtemps dans une bataille spatiale.
Le Lieutenant Keyes se demandait pourquoi ils avaient été envoyés ici seuls- mais les jeunes Lieutenants ne discutaient pas les ordres. Encore moins lorsque ceux-ci provenaient du quartier général de la Flotte sur la planète Reach.
Les protocoles d’éveil imposaient qu’il inspecte le reste de l’équipage afin de s’assurer que personne ne rencontrait de problème au cours de la réanimation. Il observait les dortoirs alentours : des rangs de casiers et de douches en acier inoxydable, un pod médical d’urgence, et 40 tubes cryogéniques - tous vides en dehors de celui sur sa gauche.
L’autre passager du Han était un spécialiste civil, le Docteur Halsey. Keyes s’était vu ordonné de piloter ce vaisseau, de la protéger à tous prix et plus généralement de la tenir éloignée de tout danger. Ils auraient aussi bien pu lui demander de lui tenir la main…ceci n’était pas une mission militaire, c’était du baby-sitting ! Quelqu’un au quartier général devait l’avoir sur sa liste noire…
Le couvercle du tube du Docteur Halsey s’ouvrit dans un bourdonnement. De la brume s’en échappait alors qu’elle s’asseyait en toussant. Sa peau pâle lui donnait l’air d’un fantôme dans le brouillard. Des cheveux sombres et emmêlés adhéraient à sa nuque. Elle n’avait pas l’air bien plus vieille que lui, et elle était ravissante - pas belle, mais définitivement une femme attirante. Pour une civile en tout cas…
Ses yeux bleus se posèrent sur le Lieutenant et elle l’observa.
« Nous devons être près d’Eridanus » dit elle.
Le Lieutenant Keyes la salua d’un air presque pensif, mais il arrêta net son geste. « Oui, Docteur .»
Son visage rougit et il détourna le regard de son corps mince.
Il s’était entraîné au sommeil cryogénique une douzaine de fois à l’Ecole Militaire. Il avait vu ses officiers nus auparavant, les hommes aussi bien que les femmes. Mais le Docteur Halsey était un civil et il ne savait pas ce que le protocole recommandait dans ce cas.
Le Lieutenant Keyes se leva et avança vers elle. « Puis-je vous aider ? »
Elle balança ses jambes en dehors du tube et s’en extirpa. « Ca va Lieutenant. Lavez vous et habillez vous. » Elle se brossa les cheveux et alla à grande enjambées vers la douche. « Dépêchez vous. Nous avons un travail important à accomplir. »
Le Lieutenant Keyes se redressa « Oui M’dame .»
Après cette brève entrevue les rôles et les règles se cristallisèrent. Civile ou pas, qu’il l’apprécie ou pas, le Lieutenant Keyes compris que c’était le Docteur Halsey qui dirigeait les opérations.
Le pont du Han offrait une profusion de place pour un vaisseau de sa taille. En effet toutes les commandes de direction étaient contenues dans un petit « placard ». Le Lieutenant Keyes, lavé, rasé et fraîchement vêtu s’introduit dans la petite pièce et referma la porte pressurisée derrière lui.
La totalité de la surface du pont était couvertes d’écrans et de moniteurs divers. Le mur à sa gauche était un large écran semi incurvé.
Derrière lui se trouvait la chambre principale de filature du Han, contenant le mess et les chambres de repos. Il n’y avait pas de gravité sur le pont, cette navette diplomatique avait été conçue pour le confort de ses passagers, et non de son équipage.

Cela n’avait pas l’air d’affecter le Docteur Halsey. Sanglée dans sa couche de navigation, elle portait une combinaison blanche qui s’assortissait avec sa peau pâle et ses cheveux étaient attachés en un simple et élégant nœud. Ses doigts dansaient sur 4 claviers en tapant diverses commandes.

« Bienvenue Lieutenant » dit elle sans détourner le regard de sa tâche. « S’il vous plait asseyez vous au poste de communication et contrôlez toutes les fréquences lorsque nous repasserons dans l’espace normal. Si vous n’entendez ne serai-ce qu’un grincement sur des fréquences non standards, je veux le savoir immédiatement.

Il dériva vers le poste de communication et s’y arrima.
« Toran ?» demanda-t-elle.
« J’attends vos ordres Docteur Halsey » répondit l’ordinateur de bord du vaisseau.
« Donnez moi les cartes de navigations du système. »
« Informations disponibles Docteur Halsey. »
« Y a-t-il des planètes actuellement alignées avec notre trajectoire d’entrée et Eradinus 2 ? Je voudrais employer un accélérateur gravitationnel. »
« Calculs en cours Docteur.»
« Et pourrions nous avoir de la musique ? Le concerto numéro 3 pour piano de Rachmaninov s’il vous plait. »
« Compris Docteur. »
« Et entamez un cycle de préchauffage des moteurs à fusion »
« Oui Doc. »
« Et arrêtez la surveillance sur le quartier central du vaisseau, nous allons avoir besoin de cette puissance. »
« En cours… »
Elle se décontracta. La musique commença et elle soupira. « Merci Toran.»
« De rien Docteur Halsey. Nous entrerons dans l’espace normal dans cinq minutes, à plus ou moins trois minutes. »
Le Lieutenant Keyes adressa au Docteur Halsey un regard admiratif. Il était impressionné, peu de gens pouvaient mettre ainsi à l’épreuve un ordinateur de bord. Elle se tourna vers lui. « Oui Lieutenant ? Vous avez une question ? »
Il remit de l’ordre dans ses pensées, remit la veste de son costume en place et dit. « Notre mission éveille ma curiosité M’dame. Je présume que nous sommes dans ce système stellaire pour une sorte de reconnaissance. Mais pourquoi envoyer une navette diplomatique plutôt qu’une corvette ? Et pourquoi seulement nous deux ? »
Elle cligna des yeux et lui sourit. « Voilà une supposition et une analyse assez justifiée Lieutenant. Ceci EST bien une mission de reconnaissance…en quelque sorte. Nous sommes ici pour observer un enfant. Un parmi tant d’autres je l’espère. »
« Un enfant ? »
« Un sujet masculin âgé de 6 ans pour être exacte. » Elle agita sa main. « Cela vous aidera sûrement de penser que ceci est une étude psychologique financée par le Commandement Spatial des Nations Unies (CSNU). » Toute trace d’un sourire s’évapora de sa bouche. « C’est précisement la version que vous devrez donner à toute personne vous questionnant à ce sujet. Est-ce compris Lieutenant ? »
« Oui, Docteur. »
Keyes, fronçant les sourcils extrait la pipe héritée de son grand-père de sa poche et la tourna et la retourna dans sa main. Il ne pouvait l’allumer - enflammer un combustible sur le pont d’un navire allait à l’encontre de toutes les règles du CSNU concernant les véhicules spatiaux – mais parfois il tripotait sa pipe où en mâchonnait l’extrémité, ce qui l’aidait à penser. Il la remis dans sa poche et décida de pousser plus avant la question et d’en découvrir plus.
« Avec tous le respect que je vous dois, Docteur Halsey, ce secteur de l’espace est dangereux. »
Dans une décélération soudaine ils rentrèrent dans l’espace normal. L’écran principal vacilla et un million d’étoiles apparurent soudainement. Le Han plongea en direction d’une géante gazeuse dont la surface était agitée par d’immenses tourbillons.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:02

« En attente pour le boost gravitationnel » lança le Docteur Halsey. « A mon signal Toran. »
Le Lieutenant Keyes resserra son harnais.
« Trois…deux…un. Top »
Le vaisseau gronda et accéléra en direction de la géante gazeuse. La pression des harnais augmenta sur le torse du Lieutenant, rendant la respiration difficile. Ils accélérèrent pendant 67 secondes…les tourbillons à la surface de la planète géante grandissaient sur l’écran principal – puis le Han adopta une trajectoire arquée et s’éloigna de sa surface.
Le système Eridanus dérivait sur le moniteur et emplissait le pont d’une chaude lumière orangée.
« Boost gravitationnel effectué» dit Toran. « Arrivée dans Eridanus prévue dans 42 minutes et 3 secondes. »
« Bien » dit le Docteur Halsey. Elle détacha ses harnais et flottait librement dans la cabine tout en s’étirant. « Je hais le sommeil cryogénique » dit elle. « Il nous laisse si raide au réveil. »
« Comme je le disais précédemment, Docteur, ce système est dangereux. »
Elle se tourna gracieusement pour lui faire face arrêtant sa rotation d’une main sur la cloison.
« Oui, je sais combien ce système est dangereux. Son histoire est pleine d’aléas : insurrection rebelle en 2494 écrasée par ce CSNU deux ans plus tard au prix de 4 destroyers. »
Elle réfléchit un moment, puis ajouta, « Je ne crois pas que le Bureau des Renseignements de la Marine n’ai jamais trouvé une base dans ce champs d’astéroïdes. Et depuis qu’ils ont organisé divers raids et dispersé l’activité pirate alentour, on peut en conclure que les restes de cette faction rebelle sont encore en activités. Est-ce cela qui vous inquiète ? »
« Oui, » répondit le Lieutenant. Il déglutit, sa bouche étant soudainement sèche, mais il refusait de se laisser intimider par le docteur – par une civile. « Je vous rappelle que m’inquiéter de notre sécurité fait parti de mon travail. »
Elle en savait plus que lui, beaucoup plus, sur le système Eridanus – et visiblement elle avait des contacts dans la communauté du renseignement. Keyes n’avait jamais rencontré un de ces fantômes du renseignement - du moins autant qu’il s’en souvienne. La Marine avait élevé de tels agents à un statut quasi mythologique.
Quoi qu’il pense du Docteur Halsey, il partirait dorénavant du principe qu’elle savait ce qu’elle faisait.
Le Docteur Halsey s’étira une fois de plus puis se re-sangla à son siège de pilote. Elle dit alors en tournant le dos « Vous parlez des pirates, mais ne deviez vous pas surveillez les communications à la recherche de signaux illégaux? Juste au cas où quelqu’un attacherait un intérêt excessif à une navette diplomatique sans protection ? »
Le Lieutenant Keyes maudit sa défaillance momentanée et irréfléchie. Il scanna alors toutes les fréquences et demanda à Toran une contre-épreuve de leurs codes d’authentification.
« Tous les canaux ont été vérifiés, » rapporta-il. « Aucune transmission pirate détectée. »
« Continuez à les contrôler s’il vous plait. »
Trente minutes difficiles passèrent. Le Docteur Halsey était satisfaite de lire les rapports sur l’écran de navigation mais elle se tenait éloignée du Lieutenant.
Finalement le Lieutenant Keyes s’éclaircit la gorge. « Puis-je parler franchement, Docteur ? »
« Vous n’avez pas besoin de ma permission, » dit-elle. « De toute manière je vous prie de me parler sincèrement, Lieutenant. Vous faîtes un si bon boulot. »
dans des circonstances normales, avec des officiers normaux, cette dernière remarque aurait été une insubordination, ou pire un reproche. Mais il n’y fit pas attention. Le protocole militaire normal semblait être passé par-dessus bord sur ce vol.
« Vous avez dit que nous sommes ici pour observer un enfant. » Il remua la tête d’un air dubitatif. « Si c’est une couverture pour une opération de renseignements, pour dire la vérité il existe des officiers bien mieux qualifiés pour cette mission. Je suis sorti diplômé de l’école militaire il y a de cela 7 semaines. Mes ordres initiaux m’assignaient sur le Magellan. Ces ordres ont été révoqués M’dam. »
Elle se tourna et l’examina minutieusement de ses yeux bleus et glacés. « Continuez Lieutenant… »
Il chercha à nouveau sa pipe mais arrêta son geste. Elle l’aurait probablement pris pour une ridicule habitude.
« Si c’est une opération des renseignements,» dit il, « alors…alors je ne comprends pas du tout ce que je fais ici. »
Elle se pencha en avant. « Dans ce cas Lieutenant je me dois d’être également franche. »
Quelque chose au fond du Lieutenant Keyes lui disait qu’il regretterait d’écouter, quoi que lui dise le Docteur Halsey. Il passa outre cette impression, il voulait connaître la vérité.
« Continuez Docteur. »
Un faible sourire passa sur le visage du Docteur. « Vous êtes ici car le Vice Amiral Stanforth, dirigeant la Section Trois du Service de Renseignements du CSNU a refusé de me prêter cette navette si il n’y avait pas au moins un officier du CSNU à bord – même si il sait très bien que je peux piloter cette boîte de conserve toute seule. Par conséquent j’ai choisi un officier : vous. » Elle tapota sa lèvre inférieure d’un air songeur et ajouta, « Voyez vous, j’ai lu votre dossier Lieutenant, dans son intégralité. »
« Je ne sais pas… »
« Vous SAVEZ de quoi je veux parler. » Elle roula des yeux. « Vous mentez très mal, ne m’insultez pas en essayant à nouveau. » Le Lieutenant déglutit. « Dans ce cas, pourquoi moi ? Surtout si vous avez lu mes états de service. »
« Je vous ai précisément choisi en raison de ces états de service – plus particulièrement en raison de cet incident lors de votre deuxième année à l’école militaire. Quatorze enseignes ont alors été tués. Vous avez été blessé et avez passé deux mois en réhabilitation. Les brûlures dues au plasma sont spécialement douloureuses, je comprends. »
Il joignit ses mains et répondit « Oui… »
Le Lieutenant responsable était votre officier de commandement lors de cette mission d’entraînement. Vous avez refusé de témoigner contre lui en dépit des écrasantes évidences et des déclarations de ses camarades officiers et amis.
« Oui. »
« Ils ont indiqué sur le panneau d’affichage le secret que le Lieutenant avait confié à vous tous – à savoir qu’il allait tester une nouvelle théorie visant à rendre les sauts dans l’hyperespace plus précis. Il s’était trompé et vous avez tous payé pour son impatience et la pauvreté de ses connaissances mathématiques. »
Le Lieutenant Keyes regarda ses mains et eu le sentiment que tout s’écroulait autour de lui. La voix du Docteur Halsey lui semblait distante.
« En dépit de la pression constante vous n’avez jamais témoigné. Ils vous ont menacé de vous rétrograder, vous ont accusé d’insubordination et d’avoir refusé d’appliquer un ordre, ils vous ont même menacé de vous renvoyer de la Marine.
« Mais vos camardes officiers eux, ont témoigné. Sur le panneau d’affichage figuraient toutes les preuves nécessaires pour envoyer votre officier de commandement devant la cours martiale. Ils vous ont réclamé votre rapport et ont abandonné toute poursuite disciplinaire à votre encontre. »
La tête basse, il ne dit rien.
« C’est pour cette raison que vous êtes ici Lieutenant, car vous avez une particularité extrêmement rare chez les militaires. Vous savez garder un secret. Et vous risquez d’en avoir pas mal à garder lorsque cette mission sera finie. »
Il leva les yeux. Il y avait quelque chose d’étrange dans son regard. De la pitié peut-être ? Ceci le poussa à rester aux aguets et il détourna le regard une fois de plus. Mais il ne s’était jamais senti aussi bien depuis l’école militaire. Quelqu’un le croyait à nouveau.
« Je pense, » dit elle, « que vous préféreriez être sur le Magellan, vous battant et mourant sur les frontières. »
« Non, je, » il s’arrêta tout net, sachant qu’il allait mentir, et il se corrigea aussitôt. « Oui, le CSNU a besoin de chaque homme et chaque femme pour surveiller nos frontières. Entre les braquages et les insurrections, c’est un miracle si tout ne s’est pas écroulé autour de nous. »
« En effet Lieutenant, depuis que nous avons quitté la gravité terrestre, nous nous sommes battus entre nous pour chaque centimètre cube de vide sidéral – de Mars jusqu’aux Lune de Jovian, en passant par les massacres dans le Système Hydra et les guerres dans les Colonies Extérieures.
Tout a toujours été à deux doigts de s’écrouler. C’est pourquoi nous sommes ici. »
« Pour observer un enfant, » dit-il. « Mais quelle différence peut donc faire un enfant ? »
Le Docteur leva un de ses sourcils. « Cet enfant pourrait être bien plus utile au CSNU qu’une flotte entière de destroyers, une centaine de jeune Lieutenants, ou bien même moi. Au final, cet enfant pourrait bien être la seule chose qui fera une différence. »
Toran les informa alors qu’ils approchaient du Système Eridanus.
« Calculez un vecteur d’approche vers le spatio-port de Luxor » ordonna de Docteur Halsey. « Lieutenant Keyes, préparez vous à atterrir. »
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:04

Chapitre 2 :


1130 heures, 17 août, 2517 (calendrier militaire) / Système Solaire Eridanus, Eridanus 2, Elysium City.

Le soleil orange projetait une ardente lueur sur l’ère de jeu du Complexe d’Education Primaire N° 119 d’Elysium City. Le Dr Halsey et le Lieutenant Keyes restèrent dans la pénombre de la toile de tente à regarder les enfants crier et poursuivre l’un des leurs, escaladant le grillage d’acier et esquivant les gravballs à travers la cours de répulsion.
Le Lieutenant Keyes semblait extrêmement mal à l’aise en tenue civile. Il portait un complet gris mal ajusté, une chemise blanche et aucune cravate. Le Dr Halsey trouva cette subite gaucherie charmante. Quand il s’était plaint de ses vêtements mal ajustés et trop amples, elle avait presque éclaté de rire. C’était un militaire dans l’âme. Même sans uniforme, le Lieutenant restait raide, comme s’il était perpétuellement aux aguets.
« C’est joli ici » dit – elle. « Cette colonie ne connaît pas sa chance. Un mode de vie rural. Pas de pollution. Pas d"embouteillage. Un climat contrôlé. »
Le Lieutenant grogna en acquiescant tandis qu’il tentait de faire disparaître les plis de sa veste en soie.
« Relax » dit-elle. « Nous sommes supposés être des parents inspectant l’école pour notre petite fille ». Elle passa son bras autour du sien, et bien qu’elle pensa qu’un tel exploit fut impossible, le Lieutenant se raidit encore plus.
Elle s’arracha à lui en soupirant, ouvrit son sac et en retira son palm pad. Elle ajusta le large bord de son chapeau de paille pour protéger son pad de l’éclat de midi. D’une pression du doigt, elle l’ouvrit et scanna le dossier qu’elle avait constitué sur son cobaye.
Le Numéro 117 possédait tous les marqueurs génétiques qui composaient son étude originelle – c’était le sujet parfait pour ses recherches, du moins ce que la science, en l’état actuel, pouvait en déterminer.
Mais le Dr Halsey savait qu’il fallait plus qu’une perfection théorique pour mener ce projet à terme. Les gens sont plus que la somme de leurs gênes. Il y a les facteurs environnementaux, les mutations, l’éthique, et une bonne centaine d’autres facteurs susceptibles d’invalider ce candidat.
La photo archivée révélait un garçon de six ans, tout à fait typique. Il arborait des cheveux ébouriffés et un large sourire espiègle qui révélait un espace entre ses incisives. Quelques tâches de rousseur mouchetaient ses joues. Bien, elle pourrait comparer leur motif pour confirmer son identité.
« Notre sujet », tandis qu’elle orientait le pad vers le Lieutenant pour qu’il puisse voir le garçon, le Dr Halsey nota que la photo datait de quatre mois. ONI ne réalisait-elle pas à quelle vitesse ces enfants changeaient ? Négligence. Elle pris note pour qu’une mise à jour régulière des photos soit effectuée jusqu’à ce que la phase trois débute.
« C’est lui ? », souffla le Lieutenant.
Le docteur Halsey leva les yeux.
Le Lieutenant désigna de la tête une colline herbeuse au fond de la cour de récréation. Le sommet de la colline était nu, dépouillé de toute végétation. Une douzaine de garçon en poussait et bousculait un autre, agrippait, taclait, déboulait la pente, puis se relevait, reculait et recommençait.
« Roi de la colline », remarqua le Dr Halsey.
Un garçon restait au sommet. Il bloquait, poussait et rouait de coups tous les autres enfants.
Le Dr Halsey pointa son data pad sur lui et enregistra la scène pour une étude ultérieure. Elle zooma sur le sujet pour avoir une meilleure vue. Le garçon souriait et révélait le même petit espace entre ces incisives. Elle captura en un dixième de seconde l’image et compara ses tâches de rousseur avec celle de la photo archivée.
« C’est notre garçon ».
Il dépassait tous les autres enfants d’une tête (et si sa performance au jeu était révélatrice) il était bien plus fort aussi. Un autre garçon l’agrippa par derrière. Numéro 117 éjecta le garçon (en riant) et lui fit dévaler la colline comme s’il s’agissait d’un simple jouet.
Le Dr Halsey avait espéré un spécimen doté de proportions physiques parfaites et d’une intelligence stupéfiante. Vraisemblablement le sujet était fort et rapide, mais il était aussi sale et violent.
Cependant, des perceptions irréalistes et subjectives devaient êtres confrontées à ces champs d’études. Qu’espérait-elle vraiment ? C’était un gamin de six ans ; plein de vie aux émotions incontrôlables et aussi prévisibles que le vent.
Trois garçons se liguèrent contre lui. Deux lui agrippèrent les jambes tandis que le troisième lui maintenait les bras le long du corps. Ils dévalèrent tous la colline. Numéro 117 frappa des pieds et des mains, mordant ses agresseurs jusqu'à ce qu’ils aient disparu et qu’ils se soient caché loin en sécurité. Il recula et re-gravit la colline, cognant un autre garçon et cria qu’il était le roi.
« Il semble » commença le Lieutenant «hum, plein de vie ».
« Oui » dit le Dr Halsey. « Nous pourrons l’utiliser ».
Elle examina rapidement la cour de récréation. La seule adulte était en train d’aider une fillette, tombée à ses pieds, qui s’était écorchée le coude. Elle la conduisait à l’infirmerie.
« Restez ici, et observez Lieutenant » dit-elle en lui passant son data pad. « Je vais avoir un contact rapproché ».
le Lieutenant commença à dire quelque chose, mais le Dr Halsey s’éloignait déjà, courant presque sur les lignes de la marelle qui ornait la cour de récréation. Une brise captura sa robe d’été l’obligeant à retenir son ourlet d’une main et le bord de son chapeau de paille de l’autre. Elle ralentit le pas et s’arrêta à quatre mètres du pied de la colline. Les enfants s’arrêtèrent et se retournèrent.
« T’es mal barré », dit un garçon poussant Numéro 117. Il bouscula le garçon et regarda le Dr Halsey directement dans les yeux. Les autres enfants regardaient ailleurs, quelques-uns esquissèrent un sourire affecté, d’autres se retournèrent lentement.
Son sujet, toutefois, resta là défiant. Il devait être convaincu qu’elle n’était pas là pour le punir ; ou il n’avait tout simplement pas peur.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:05

Elle vit qu’une contusion ornait sa joue, ses pantalons étaient déchirés au niveau des genoux, et sa lèvre fendue. Le Dr Halsey se rapprocha de trois pas. Plusieurs enfants, involontairement, reculèrent d’un pas.
« Je peux te parler, s’il te plaît » demanda-t-elle, continuant à fixer son cobaye. Il rompit finalement le contact, haussant les épaules, et il s’avança d’un pas lourd vers la base de la colline. Les autres enfants gloussèrent, l’un d’eux lui jeta un caillou. Numéro 117 les ignora. Le Dr Halsey le laissa sur l’arête du plus proche tas de sable et s’arrêta.
« Quel est ton nom » demanda-t-elle.
« Je m’appelle John » dit-il. Le garçon tendit la main.
Le Dr Halsey n’avait pas espéré un contact physique. Le père du sujet avait dû lui apprendre le rituel, ou bien le garçon était fortement imitatif. Elle lui serra la main et fut surprise par la force de la minuscule poigne. « C’est un honneur de te rencontrer ». Elle s’agenouilla pour être à sa hauteur.
« Je voulais te demander ce que tu faisais ? »
« Je gagnais » dit-il.
Le Dr Halsey sourit. Il était nullement effrayé par elle…et elle doutait qu’il ait le moindre problème à la pousser de la colline.
« Tu aimes les jeux », dit-elle. « Moi aussi ».
Il acquiesça «yeah, mais ils m’ont fait jouer aux échecs la semaine dernière. C’était ennuyeux. C’est trop facile de gagner ». Il respira rapidement.
« Ou bien peut-on jouer au gravball ? Il ne m’y laisse pas jouer, mais si vous leur dîtes que c’est d’accord ? ».
« J’ai un autre jeu à te faire essayer ». Lui dit-elle.
« Regarde ». Elle attrapa son sac et en sortit un disque de métal. Elle la retourna et la fit miroiter au soleil. « Les gens utilisaient des pièces comme celle-ci pour monnaie il y a longtemps, quand la Terre était la seule planète que nous habitions ».
Il la fixait. Il voulait s’en emparer.
Le Dr Halsey la déplaça, continuant à la faire tourner entre son pouce et son index. « Chaque face est différente. Tu vois ? L’une arbore un homme aux cheveux longs, l’autre face représente un oiseau, appelé un aigle, et il tient- »
« Des flèches » dit John.
« Oui, très bien » Sa vision devait être exceptionnelle pour voir un tel détail d’aussi loin. « Nous allons utiliser cette pièce pour notre jeu. Si tu gagnes tu peux la garder ».
Il regarda du coin de l’œil la pièce et elle à nouveau, louchant, puis il dit, « Okay. Je gagne toujours, quoique. C’est pour ça qu’ils ne me laissent pas jouer au gravball. »
« J’en suis sûre ».
« Quel est le jeu » ?
« C’est très simple. Je lance la pièce comme ceci. » Elle pivota son poignet, fit claquer son pouce, et la pièce jaillit, tournoyant dans les airs, et atterrit dans le sable.
« La prochaine fois, avant qu’elle atterrisse, je veux que tu me dises si l’on voit la face avec l’homme ou celle avec l’aigle serrant les flèches. »
« Je vais l’avoir » John se tendit, plia ses genoux, puis ses yeux semblèrent se concentrer sur elle et sur la pièce.
Le Dr Halsey ramassa la pièce. « Prêt ? »
John acquiesça de la tête.
Elle la, jeta, s’assurant qu’elle tournoyait pleinement. Les yeux de John la regardèrent avec cet étrange regard fixe et distant à la fois. Il l’observa durant son ascension, puis au sol. Sa main fit un bruit sec et s’empara brusquement de la pièce. Il brandit son poing.
« Aigle ! » Cria-t-il.
Elle tenta de s’emparer de sa main et d’ouvrir le petit poing. La pièce tomba dans sa paume : l’aigle brillait dans le soleil orange.
Etait-il possible qu’il ait vu quelle face était visible quand il s’en saisit…ou plus improbable, l’avait-il ramasser du côté qu’il souhaitait ? Elle espérait que le Lieutenant avait enregistré ça. Elle aurait dû lui dire de garder la notice avec lui.
John rétracta sa main. « Je peux la garder, vrai ? C’est ce que vous avez dit. »
« Oui, tu peux la garder, John. » Elle lui souriait, puis s’arrêta.
Elle n’aurait pas dû utiliser son prénom. C’était mauvais signe. Elle ne pouvait pas se payer le luxe «d’aimer » ses sujets de test. Elle remonta mentalement le fil des ses émotions. Elle doit…parce que dans quelques mois Numéro 117 ne serait peut-être plus en vie.
« On peut rejouer. »
Le Dr Halsey s’arrêta et fit un pas en arrière. C’était le seul que je possédais, j’en suis désolée. Je dois partir maintenant, lui dit-elle. Va jouer avec tes amis. »
« Merci. » Il courut, criant autres garçons, «regardez ! »
Le Dr Halsey marcha à grands pas vers le Lieutenant Le soleil reflétait l’asphalte trop chaud, soudainement elle aurait voulu ne pas être dehors. Elle souhaitait être de retour à bord du vaisseau, où il faisait frais et sombre. Elle voulait quitter cette planète.
Elle s’abrita sous la toile de tente et dit au Lieutenant, «dîtes moi que vous avez enregistrez ça. »
Il lui tendit le data pad perplexe. « Oui, qu’est-ce que tout cela ? »
Le Dr Halsey vérifia l’enregistrement et envoya une copie à Toran sur le Han pour une sauvegarde.
« Nous avons criblé ces sujets avec certains marqueurs génétiques, » dit-elle. « Force, agilité et même des prédispositions à l’agressivité et à l’intelligence. Mais nous ne pouvons pas effectuer des tests pour tout. Nous n’avons pas de test pour la chance. »
« La chance ? » Demanda le Lieutenant Keyes. « Vous croyez à la chance, Docteur ? ».
« Bien sûr que non, » dit-elle, chassant au loin l’idée de ses mains. « Mais nous avons 150 sujets de test à évaluer, et nous n’avons les fonds et les structures que pour la moitié d’entre eux. C’est une simple élimination mathématique, Lieutenant. Cet enfant est l’un des plus chanceux, c’est ça ou alors il est extraordinairement rapide. Quoiqu’il en soit, il en est. »
« Je ne comprends pas, « dit le Lieutenant Keyes, commençant à tripoter la pipe qu’il transportait dans sa poche.
« J’espère que ça continuera, Lieutenant, » répondit calmement le Dr Halsey. « Dans votre intérêt, j’espère que vous ne comprendrez jamais ce que nous sommes en train de faire. »
Elle jeta un dernier regard au Numéro 117- à John. Il s’amusait tellement, courant et riant. Pendant un moment elle envia l’innocence du garçon ; la sienne était morte depuis longtemps. Vie ou mort, chance ou pas, elle condamnait ce garçon à un lot de peines et de souffrances immenses.
Mais cela devait être fait.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:06

Chapitre 3 :


2300 heures, 23 septembre 2517 (Calendrier militaire)/Système Epsilon Eridani, Complexe Militaire de Reach, planète Reach

Le Docteur Halsey se tenait au centre de l’amphithéâtre. Des rangs en cercles concentriques d’un gris ardoise, vides pour le moment, l’entouraient. La lumière des spots qui étaient au dessus d’elle se réfléchissait sur sa blouse de laboratoire, mais cette lumière était froide.
Elle pouvait se sentir en sécurité ici. Reach était l’une des plus vaste base industrielle du CSNU, entourée de batteries de canons orbitaux, de docks spatiaux et d’une flotte de vaisseaux amiraux lourdement armés. A la surface de la planète se trouvaient de nombreux camps d’entraînement au combat des Marines et des forces spéciales de la Navy, des écoles d’officiers et 300 mètres de béton et d’acier renforcés entre les installations souterraines et la surface. La pièce dans laquelle elle se tenait actuellement pouvait résister à l’impact direct d’une tête nucléaire de 80 mégatonnes.
Alors pourquoi donc se sentait-elle si vulnérable ?
Le Docteur Halsey savait ce qu’elle avait à faire. Son devoir. Et cela pour le bien. Toute l’humanité en tirerait profit…même si une infime poignée de gens avait à en souffrir. Lorsqu’elle sondait ses propres pensés, elle était elle-même révoltée de ce qu’elle y voyait.
Elle aurait souhaité avoir encore le Lieutenant Keyes à ses côtés. Il avait montré qu’il était un assistant très capable durant ces derniers mois. Mais il avait commencé à comprendre la nature du projet- tout du moins à entrapercevoir la vérité. Le Docteur Halsey l’avait réassigné sur le vaisseau le Magellan avec une commission pour suivre ses troubles.
« Etes vous prêt, Docteur ? » demanda une voix féminine désincarnée.
« Presque, Déjà. » soupira le Docteur Halsey.
« S’il vous plaît, faîtes venir le Chef Mendez. J’aimerai que vous soyez tous les deux présents lorsque je m’adresserai à eux. »
L’hologramme de Déjà réapparut instantanément à côté du Docteur Halsey. Cette intelligence artificielle avait été spécialement conçue pour le projet SPARTAN du Docteur Halsey. Elle avait l’apparence d’une déesse grecque : pieds nus, drapée d’une toge, des particules de lumière dansant autour de ses lumineux cheveux blancs. Elle tenait une tablette d’argile dans la main gauche. Le Docteur Halsey n’y était pour rien. Chaque intelligence artificielle choisissait elle-même son apparence holographique, et chacune était unique. C’est pourquoi elle s’émerveillait du choix de Déjà.
L’une des portes au sommet de l’amphithéâtre s’ouvrit et le Chef Mendez descendit à grands pas les escaliers. Il portait un uniforme noir, sa poitrine était couverte d’étoiles d’argent et d’or et d’un arc en ciel de rubans. Ses cheveux coupés courts avaient une touche grise sur les tempes. Il n’était ni grand ni musculeux ; Rien chez lui n’était extraordinaire pour un homme qui avait vu autant de combats…excepté sa démarche faite de grandes enjambées. L’homme se mouvait avec une lente grâce, comme s’il évoluait en semi gravité. Il s’arrêta peu avant le Docteur Halsey, attendant d’autres instructions.
« Venez ici s’il vous plaît,» lui dit-elle tout en indiquant les escaliers à sa droite.
Mendez gravit les marches de l’estrade centrale et se mit au repos à côté d’elle.
« Avez-vous lu mes évaluations psychologiques Déjà ? » demanda le Docteur Halsey.
« Oui, elle étaient d’ailleurs très approfondies, » dit-elle. « Merci. »
« Et? »
« Je suis en train d’oublier vos recommandations Déjà. Je vais leur dire la vérité. »
Mendez eu un inaudible grognement d’approbation-ce qui était le signe d’accord le plus franc que le Docteur Halsey ai jamais entendu de lui.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:08

En tant qu’Instructeur au combat au corps à corps et à l’entraînement physique, Mendez était le meilleur de la Navy. Néanmoins, en tant qu’interlocuteur, il prenait un grand plaisir à se faire désirer.
« La vérité comporte des risques, » dit Déjà avec circonspection.
« Tout comme le mensonge, » répondit le Docteur Halsey. « Quelque soit l’histoire créée de toutes pièces pour motiver les enfants – ou comme on le prétendait à leurs parents, leur capture et de leur exécution par des pirates, ou la dévastation de leur planète par la peste, si plus tard ils apprenaient la vérité, ils se retourneraient contre nous. »
« C’est tout à fait légitime, » concéda Déjà, qui consulta ensuite sa tablette.
« Puis-je suggérer une paralysie neurale sélective ? Cela produit une amnésie ciblée… »
« Une perte de mémoire qui entraînerait une « fuite » dans d’autres zones du cerveau. Non », répondit le Docteur Halsey, « ce sera assez dangereux pour eux avec des esprits intacts.
Le Docteur Halsey alluma son microphone. « Amenez les maintenant. »
« Oui Madame, » répondit une voix provenant des hauts parleurs dans le plafond.
« Ils s’adapteront, » dit le Docteur Halsey à Déjà. « Ou ils ne le feront pas, et ils seront in entraînables et indésirables pour le projet. Quoi qu’il en soit, je veux juste en finir. »
Quatre séries de doubles portes s’ouvrirent alors dans les gradins de l’amphithéâtre. 75 enfants entrèrent, chacun accompagné d’un instructeur de la Navy en treillis de camouflage. Les enfants avaient des cernes autour des yeux. Ils avaient tous étaient embarqués, envoyés ici à toute vitesse à travers l’hyper espace et n’avaient été que récemment sorti du sommeil cryogénique. Le Docteur Halsey réalisa alors que le choc de cette épreuve devait durement les éprouver. Elle ressentit alors un pincement au cœur.
Lorsqu’il furent assis, le Docteur Halsey s’éclaircit la gorge et parla : « En vertu du Code Militaire n° 45812, vous êtes enrôlés dans le projet spécial du CSNU, code SPARTAN II.
Elle s’arrêta un instant, les mots restaient bloqués dans sa trachée. Comment pourraient-ils comprendre ça ? Elle comprenait déjà tout juste les justifications et l’éthique de ce programme.
Ils avaient l’air si bouleversé. Une poignée d’entre eux essayait de se lever et de fuir, mais leurs instructeurs apposaient une main ferme sur leur épaule et les faisaient se rasseoir.
Ils étaient âgés de six ans…et tout cela était trop dur à digérer pour eux. Mais elle devait leur faire comprendre, leur expliquer en des termes simples q’ils pourraient saisir.
Le Docteur Hasley fit alors une tentative. « Vous êtes ici pour servir, » expliqua-t-elle. « Vous serez entraînés…et vous deviendrez ce que l’on peut faire de mieux de vous. Vous serez les protecteurs de la Terre et de ses colonies. »
Une poignée d’enfants se redressa, plus du tout effrayés et même à présent intéressés.
Le Docteur Halsey repéra John, le sujet n° 117, le premier garçon qu’elle avait confirmé en tant que candidat viable. Il plissait le front l’air troublé, mais il écoutait avec une profonde attention.
« Vous aurez du mal à le comprendre, mais vous ne pourrez pas retourner chez vos parents. »
Les enfants s’agitèrent. Leurs instructeurs gardèrent une prise ferme sur leurs épaules.
« Cet endroit deviendra votre maison, » dit le Docteur Halsey d’une voix aussi apaisante qu’elle pu. « Vos braves instructeurs seront votre famille dorénavant. L’entraînement sera dur. Il y a beaucoup d’épreuves sur votre chemin, mais vous les surmonterez tous. »
Ces paroles patriotiques, mais elle sonnaient faux dans ses oreilles. Elle aurait voulu leur dire la vérité, mais comment aurait-elle pu ?
Tous ne tiendront pas le coup. « Ce sont des pertes acceptables, » lui avait dit un représentant du Service de Renseignements de la Marine.
« Repos maintenant, » leur dit le Docteur Halsey. « Nous commençons demain. »
Elle se tourna vers Mendez. « Emmenez les enfants…les jeunes recrues vers leurs baraquements. Donnez leur à manger et couchez les. »
« Oui M’dame, » dit Mendez. « Rompez, » cria-t-il.
Les enfants se levèrent sous la pression de leurs instructeurs. John 117 se leva, mais il maintint son regard sur le Docteur Halsey et resta stoïque.
De nombreux sujets semblaient assommés, certains d’entre eux avaient les lèvres qui tremblaient, mais aucun ne pleurait.
C’était effectivement les enfants qu’il fallait pour mener à bien le projet. Le Docteur Halsey espérait seulement qu’elle aurait la moitié de leur courage le moment venu.
« Maintenez les occupés demain, » dit-elle à Mendez et Déjà.
« Empêchez les de penser à ce que nous leur avons fait. »
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:11

Chapitre 4:




0530 h, 24 septembre 2517 (calendrier militaire) / système Epsilon Eridani, complexe militaire de Reach, planète Reach.

« Engagés, debout ! »
John se roula dans sa couverture et se rendormit. Il était vaguement conscient que ce n’était pas sa chambre, qu’il y avait d’autres personnes ici.
Un choc le secoua, des pieds jusqu’à la base de la colonne vertébrale. Il hurla de surprise et tomba de la couverture. Il sortit de sa torpeur et se leva.
« J’ai dit debout, recrue ! Tu sais dans quel sens c’est debout ? »
Un homme en tenue de camouflage se planta devant John. Ses cheveux étaient rasés et ses tempes grisonnantes. Ses yeux noirs semblaient inhumains, trop grands et trop noirs et ils ne clignaient pas.
Il tenait dans une main un bâton argenté, il en effleura John et en fit jaillir des étincelles.
John recula. Rien ne l’avait jamais effrayé- Seul les petits garçons avaient peur… mais instinctivement son corps recula aussi loin que possible de l’instrument.
Une douzaine d’hommes réveillait le reste des enfants. Soixante-quatorze garçons et filles criaient et sautaient hors de leurs couvertures.
« Je suis le Maître Mendez », cria l’homme en uniforme près de John. « Le reste de ces hommes sont vos instructeurs. Vous ferez scrupuleusement ce qu’ils vous diront et ce à chaque fois. »
Mendez désigna l’extrémité des baraques couleur cendres.
« Les douches sont à l’arrière. Vous vous lavez tous et vous revenez ici pour vous habiller. » Il ouvrit une malle, au pied de la couverture de John, et en sortit un assortiment de tenues grises.
John se pencha et vit son nom briller sur la poitrine : John-117.
« Pas de traînard. Au pas de course ! » Mendez frappa John entre les omoplates avec son bâton.
De la lumière surgit à travers la poitrine de John. Il s’affala sur la couverture et suffoqua.
« Je viens de dire ! Go Go Go ! »
John bougea. Il ne pouvait pas inhaler- mais il courut tout de même, étreignant sa poitrine. Il s’arrangea pour respirer brièvement le temps d’arriver jusqu’aux douches. Les autres enfants semblaient terrifiés et désorientés. Ils se défirent tous de leurs chemises de nuit et s’avancèrent sur le tapis roulant, se lavant eux-mêmes sous une eau savonneuse et tiède, puis se rincèrent sous un jet pulvérisé glacé.
Il retourna à son baraquement, mit ses sous-vêtements, des chaussettes épaisses, enfila sa tenue, et une paire de bottes de combat qui s’ajustèrent parfaitement à ses pieds.
« Dehors recrues, » annonça Mendez-« Mesure à trois temps… marche ! »
John et les autres se ruèrent hors de leurs quartiers en direction d’une bande d’herbe.
Le soleil ne s’était pas encore levé, et l’horizon était indigo. L’herbe était encore humide de rosée. Il y avait des douzaines de rangées de casernes, mais aucune n’était réveillée et dehors. Un couple de jets rugit au-dessus de leurs têtes et décrit un arc dans le ciel. Au loin, John entendit un craquement métallique.
Le Maître Mendez aboya, « Vous allez former cinq rangées égales. Quinze recrues dans chacune. » Il attendit quelques secondes qu’ils se mélangent. « Arrangez-moi ces rangs. Vous savez compter jusqu’à quinze, recrues ? Reculez de trois pas. »
John entra dans le second rang.
Dès qu’il respira l’air froid il commença à se réveiller. Il commençait à se souvenir. Ils l’avaient emmené au milieu de la nuit. Ils lui avaient injecté quelque chose et il avait dormit très longtemps. Puis la femme qui lui avait donné la pièce, avait dit qu’il ne pourrait pas repartir. Qu’il ne pourrait plus voir sa mère ou son père-
« Sautez sur place ! Cria Mendez. Comptez jusqu’à cent. Prêt, allez. » L’officier débuta l’exercice et John suivit son exemple.
Un garçon refusa – pour un temps. Un instructeur fût instantanément sur lui. Le bâton s’abattit sur son estomac. Le garçon se plia en deux de douleur. « Finis le programme, recrue. » Grogna l’instructeur. Le garçon se releva et commença à sauter.
John n’avait jamais fait autant de sauts de sa vie. Ses bras, son estomac et ses jambes brûlaient. La transpiration ruisselait dans son dos.
« Quatre- vingt dix- huit – 99 – 100. » Il prit une profonde inspiration.
« Accroupit ! » Il plongea dans l ‘herbe. « Comptez jusqu’à cent. On ne se désaltère pas. »
John se laissa tomber sur le sol.
« Le premier qui arrête, » dit Mendez, « ira faire deux fois le tour de l’enceinte en courant. Et reviendra ici faire deux cents tractions. Prêt… Comptez ! Un…Deux…Trois… »
S’en suivit de profonds assouplissements. Puis le genou qui se contacte.
John se releva, mais cela ne lui accorda aucun répit. Un instructeur fondit sur lui en quelques secondes. John roula en arrière et continua.
« Jambe levée. » Mendez continuait comme s’il était une machine. Comme s’ils étaient tous des machines.
John ne pouvait pas continuer – Mais il savait qu’il aurait encore droit au bâton s’il s’arrêtait. Il essaya. Il devait bouger. Ses jambes tremblaient et réagissaient lentement.
« Repos, » cria finalement Mendez. « Instructeurs : apportez l’eau. »
Les instructeurs firent rouler les chariots chargés de bouteilles d’eau. John en saisit une et but, la gorge serrée. Elle était chaude et légèrement salée. Il s’en fichait. C’était la meilleure eau qu’il ait jamais but.
Il bascula dans l’herbe haleta.
Le soleil s’était maintenant levé. Il était chaud. Il se recroquevilla et laissa la transpiration couler sur lui telle une douche.
Il se releva lentement et jeta un coup d’œil aux autres enfants. Ils étaient étendus sur le sol, se tenant les côtes, et personne ne parlait. La transpiration filtrait à travers leurs vêtements. John n’en reconnu, ici, aucun de son école.
Il était donc seul parmi des étrangers. Il se demanda où était sa mère, et ce qu’elle –
« un bon départ, recrues, » leur dit Mendez. « Maintenant nous allons courir. Allez, sur vos pieds ! »
Les instructeurs brandirent leurs bâtons et encadrèrent les recrues. Ils coururent sur une allée de graviers à travers l’enceinte, bien au-delà des baraquements cendrés. La course sembla durer une éternité – ils coururent le long d’une rivière sur un pont, puis sur la bordure d’une piste de décolage. Une fois passé la piste, Mendez les dirigea sur un parcours rocheux fait de zigzag. John voulait penser à ce qui arrivait, comment il avait échoué ici, et ce qui allait se passer après… Mais il n’avait pas les idées claires. Tout ce qu’il pouvait ressentir, c’était le sang fluctuant en lui. La douleur dans ses muscles, la faim. Ils traversèrent une cour aux dalles lisses. En son centre, les couleurs de l’UNSC flottaient au sommet d’un mât, un fond bleu avec des étoiles et la TERRE dans un coin. Au fond de la cour, se trouvait un bâtiment au dôme festonné et aux colonnes blanches, et des douzaines de larges marches qui menaient à l’entrée. Les mots ACADEMIE NAVALE DES OFFICIERS étaient gravés dans la voûte surplombant l’entrée.
Une femme attendait sur la plus haute marche et leur fit signe. Elle était vêtue d’un drap blanc qui lui enserrait le corps. Elle sembla âgée à John, et jeune à la fois. Puis il vit les particules de lumière en orbite autour de sa tête et il comprit qu’elle était une I.A. Il en avait vu en vidéo. Elle n’était pas solide, mais elle était si réelle.
« Excellent travail, Maître Mendez, » dit-elle de sa voix mielleuse et résonnante. Elle se tourna vers les enfants.
« Bienvenue. Mon nom est Déjà et je serai votre professeur. Entrez s ‘il vous plaît. La classe va commencer. »
John poussa un gémissement. Plusieurs autres grognèrent. Elle se retourna et commença à s’avancer vers l’entrée du bâtiment. « Bien sûr, » dit-elle, « si vous préférez sauter la classe, vous pouvez continuer la callisthenie matinale. »
John gravit les marches en moins de deux.
Il faisait frais à l’intérieur. Un plateau avec des crackers et un carton de lait avait été laissé pour chacun d’entre eux. John grignota la nourriture sèche et éventée, et essaya de boire son lait.
John était si fatigué qu’il voulait laisser tomber sa tête sur le bureau et piquer un somme. Lorsque Déjà commença à leur parler d’une bataille qui opposa trois cents guerriers à des milliers de fantassins perses.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:12

John poussa un gémissement. Plusieurs autres grognèrent. Elle se retourna et commença à s’avancer vers l’entrée du bâtiment. « Bien sûr, » dit-elle, « si vous préférez sauter la classe, vous pouvez continuer la callisthenie matinale. »
John gravit les marches en moins de deux.
Il faisait frais à l’intérieur. Un plateau avec des crackers et un carton de lait avait été laissé pour chacun d’entre eux. John grignota la nourriture sèche et éventée, et essaya de boire son lait.
John était si fatigué qu’il voulait laisser tomber sa tête sur le bureau et piquer un somme. Lorsque Déjà commença à leur parler d’une bataille qui opposa trois cents guerriers à des milliers de fantassins perses.
Un paysage holographique apparu dans la classe. Les enfants marchaient à travers de minuscules montagnes et collines et laissèrent le clapotis de la mer factice lécher leurs bottes.
Des soldats grands comme des jouets, marchaient à travers ce que Déjà avait expliqué être les Thermopyles, une étroite bande de terre entre des montagnes escarpées et la mer. Des milliers de soldats avançaient vers les trois cents autres qui gardaient la passe. Les soldats se battirent : les lances et les boucliers se déchiquetaient, des épées brillaient et répandaient le sang.
John ne pouvait quitter le spectacle des yeux.
Déjà expliqua que les trois cent soldats étaient des spartiates et qu’ils étaient les meilleurs soldats qui n’aient jamais vécu. Ils étaient entraînés à se battre depuis leur enfance. Personne ne pouvait les vaincre.
John regardait, fasciné, tandis que les spartiates massacraient les lanciers perses.
Il avait mangé ses crackers mais il avait encore faim, il prit donc ceux de sa voisine lorsqu’elle ne regardait pas, et les mâchonna tandis que la bataille faisait rage. Son estomac grognait et gargouillait encore.
Quand était prévu le déjeuner ? Ou était-il déjà l’heure du dîner ?
Les Perses cédèrent et s’enfuirent, les spartiates restèrent sur le champs de bataille : victorieux.
Les enfants poussèrent des hourras. Ils voulaient les revoir.
« C’est tout pour aujourd’hui. » dit Déjà. « Nous continuerons demain et je vous montrerai quelques loups. Il est maintenant temps pour vous d’aller en récréation. »
« Récréation ? » dit John. C’était parfait il pourrait finalement s’asseoir sur une balançoire, relax et réfléchir un moment.
Il se précipita hors de la classe, comme les autres recrues.
Le Maître Mendez et les instructeurs les attendaient à l’extérieur.
« Il est l’heure de la récréation, » dit Mendez, stoppant net les enfants. « C’est une petite course. Formez les rangs. »
La « petite course » s’étira sur deux miles. Et la cour de récréation ressemblait en rien à celles que John avait vues. C’était une forêt de mâts atteignant les vingt mètres de haut. Des filets en cordes d’amarrages étaient tendus entre les mâts ; ils se balançaient, se croisaient, s’entrecroisaient les uns les autres, un véritable labyrinthe aérien.
Il y avait des mâts glissants et des cordes à nœuds à escalader. On voyait aussi des plates-formes suspendues et mouvantes. Ainsi que des cordes passées dans des poulies reliées à des nacelles qui ne semblaient pas pouvoir supporter le poids d’une personne.
« Recrues, » annonça Mendez, « Formez trois rangs. »
Les instructeurs s’avancèrent pour les diriger, mais John et les autres se mirent en rangs sans faire d’histoires ou même de commentaires.
« La première personne de chaque rang sera le numéro Un de l’équipe, » dit Mendez. « La seconde personne le numéro deux…et ainsi de suite. Si vous ne comprenez pas ça, dites-le maintenant. »
Personne ne parla.
John regarda à sa droite. Un garçon aux cheveux roux, aux yeux verts, et à la peau légèrement halée lui rendit un sourire las. Scintillant sur sa tenue, on pouvait lire Samuel-034. Dans le rang suivant celui de Samuel, il trouva une fille. Elle était plus grande que John, et maigre, avec une longue crinière de cheveux teintée en bleue. Kelly-087. Elle ne semblait pas heureuse de le voir.
« Le jeu d’aujourd’hui, » expliqua Mendez. « Se nomme : Sonne La Cloche. » Il désigna le plus haut des mâts de la cour. Il mesurait dix mètres de plus que les autres et on trouvait un mât d’acier à ces côtés, lisse. Pendue au sommet, se trouvait la cloche de cuivre.
« Il y a plusieurs façons d’arriver jusqu’à la cloche, » leur dit-il. «Je laisse aux équipes le choix de trouver leurs voies. Lorsque tous les membres de votre équipe auront fait sonner la cloche, vous devrez redescendre au sol en quatrième vitesse et courir jusqu’ici pour franchir la ligne d’arrivée. »
« Qu’est-ce que l’on gagne ? »
Mendez dressa un sourcil et évalua John. « Vous gagnez un dîner Numéro 117. Ce soir le repas est composé de dinde rôtie, de purée de pommes de terre au jus, d’épis de maïs, de brownies, et d’une crème glacée. »
Un murmure d’approbation traversa les enfants.
« Mais, » ajouta Mendez, « pour qu’il y ait des gagnants il faut un perdant. La dernière équipe à finir n’aura pas à manger. »
Les enfants firent silence – et se regardèrent les uns les autres avec précaution.
« Soyez prêt, » dit Mendez.
« Je m’appelle Sam, » souffla le garçon à John et à la fille de leur équipe.
Elle dit, « Je suis Kelly. »
John ne dit rien et se contenta de les regarder. La fille le ralentirait. Ça sentait mauvais. Il était affamé et il ne la laisserait pas le faire échouer.
« Allez ! » cria Mendez.
John courut à travers le paquet d’enfants et escalada le filet d’une plate-forme. Il traversa le pont à toute allure – sauta sur la plate-forme la plus proche, juste à temps. Le pont bascula et envoya cinq enfants en dessous, dans l’eau.
Il s’arrêta à la corde reliée au large panier. Il grimpa vers la poulie et se laissa descendre. Il ne pensait pas être assez fort pour le faire monter seul. A la place, il s’étira et intercepta une corde qui grimpait. La corde tanguait énormément autour du mât central. John regarda en bas et faillit lâcher prise. Il regarda à nouveau, aussi loin que possible. Il vit tous les autres enfants, certains escaladaient, d’autres pataugeaient dans l’eau, se relevaient et recommençaient. Personne n’était aussi près de la cloche que lui.
Il surmonta sa peur et repris l’ascension. Il pensait à la crème glacée, aux brownies au chocolat, et à la manière dont il allait gagner.
John atteignit le sommet, attrapa la cloche, et la fit sonner trois fois.
Puis il enlaça le mât d’acier et se laissa glisser jusqu’au sol, tombant sur une pile de coussins.
Il se releva et courut jusqu’au maître Mendez, en souriant tout du long. John franchit la ligne d’arrivée et poussa un cri de victoire. « Je suis le premier, » dit-il, haletant.
Mendez fit un signe de la tête et vérifia quelque chose sur son porte-papier.
John regarda les autres escalader, sonner la cloche, puis courir pour franchir la ligne d’arrivée. Kelly et Sam avaient des ennuis. Ils s’étaient engagés et entêtés dans une voie pour atteindre la cloche, mais elle était bouchée et au final tout le monde avait fait demi-tour.
Ils sonnèrent finalement la cloche, glissèrent au sol ensemble…mais franchirent la ligne d’arrivée en dernier. Ils fixèrent John.
Il haussa les épaules.
« Bon travail, recrues, » dit Mendez, et il leur annonça à tous. « Retour aux baraques c’est l’heure du repas. » Les enfants se tenaient les uns aux autres et étaient couverts de vase, acclamèrent.
« - tous excepté l’équipe trois, » dit Mendez, et regarda Sam, Kelly et puis John.
« Mais j’ai gagné, » protesta John. « J’étais le premier. »
« Oui, tu étais le premier, » expliqua Mendez, « mais ton équipe est arrivée dernière. » Puis il s’adressa à tous les enfants.
« Rappelez-vous ceci : vous ne gagnez pas sans que votre équipe ne gagne. Une personne gagne aux dépens du groupe signifie que vous perdez. »
John couru jusqu’aux baraques, mortifié. Ce n’était pas juste, il avait gagné. Comment pouvait-il gagner et perdre en même temps ?
Il regarda les autres s’empiffrer de dinde, de pain blanc gorgé de jus. Ils déversèrent des montagnes de glace à la vanille et laissèrent le hall en désordre, le coin des lèvres incrusté de chocolat.
John eut droit à un litre d’eau. Il la bu, mais elle n’avait aucun goût. Mais il n’eut rien pour combler sa faim.
Il voulait pleurer, mais il était trop fatigué. Il s’effondra sur sa couchette, pensant à la façon dont il avait tout gâché avec Sam et Kelly. Mais il ne pouvait pas réfléchir. Chacun des ses os et de ses muscles le faisait souffrir.
John s’endormit dès que sa tête toucha l’oreiller plat.
Mendez prit son bâton, et traça une ligne droite dans le sable.
John leva la main.
Mendez le fixa, irrité, pendant un moment avec ces grands yeux noirs qui ne clignaient jamais. « Une question recrue ? »
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:13

Le jour suivant fût le même, gymnastique suédoise et course toute la mâtinée, puis classe l’après-midi.
Aujourd’hui Déjà leur parla des loups. La classe devint une prairie holographique, et les enfants regardèrent sept loups chasser un élan. La meute travaillait en équipe, frappant la bête géante là où elle ne s’y attendait pas. C’était fascinant et horrible de regarder les loups pister, puis dévorer, un animal qui faisait plusieurs fois leur taille.
John évita Sam et Kelly dans la classe. Il vola quelques crackers quand personne ne regardait, mais ils n’apaisèrent pas sa faim.
Après la classe, ils retournèrent à la cour de récréation.
Aujourd’hui c’était différent. Il y avait plusieurs ponts et des systèmes de cordes et de poulies plus complexes. Le mât avec la cloche était cette fois-ci, plus haut de vingt mètres que tous les autres.
« Même équipe qu’hier, » annonça Mendez.
Sam et Kelly avancèrent vers John. Sam le bouscula.
John s’empourpra – il voulait lui casser la figure, mais il aurait besoin de toutes ses forces pour atteindre la cloche.
« Tu ferai mieux de nous aider, » siffla Sam, « Ou alors je te pousse hors dune de ces plates-formes. »
« Et je te saute dessus, » ajouta Kelly.
« Okay, » souffla John. »Essayer juste de pas me ralentir. »
John étudia le parcours. C’était comme sortir d’un labyrinthe sur papier, sauf que celui-ci tournait et sortait de la page. Plusieurs échelles de cordes et ponts étaient des culs-de-sac. Il plissa les yeux – puis il trouva une route possible.
Il donna un coup de coude à Sam et à Kelly puis leur montra.
« Regardez, » dit-il.
« Cette nacelle et cette corde sur le côté, au loin. Elle va droit au sommet. Certes, c’est une longue ascension. » Il contracta ses biceps, incertains de pouvoir le faire, vu son état de fatigue.
« On peut le faire, » dit Sam.
John observa les autres équipes ; elles cherchaient aussi une roue. « Nous allons devoir courir très vite pour l’avoir, » dit-il. « Faut être sûr que personne n’y arrive avant nous. »
« Je suis rapide, » dit Kelly. « Vraiment très rapide. »
« Recrues, soyez prêts, » cria Mendez.
« Okay, » dit John. « Tu cours devant et tu nous la garde. »
« Allez ! »
Kelly partit devant. John n’avait jamais vu personne bouger comme elle. Elle courait comme les loups qu’ils avaient vu aujourd’hui ; Ses pieds semblaient à peine toucher le sol.
Elle arriva à la nacelle. John et Sam n’étaient qu’à mi-chemin. Un garçon les devança. « Dégage, » ordonna-t-il à Kelly. « Je vais monter. »
Sam et John accélérèrent et le jetèrent au sol. « Attend ton tour, » dit Sam.
John et Sam rejoignirent Kelly dans la nacelle. Ensemble ils tirèrent sur la corde et se soulevèrent. Il y a beaucoup de corde – quand ils tiraient trois mètres de corde, il grimpait de un mètre. Une bourrasque fit tanguer et rebondir la nacelle contre le mât.
« Plus vite, » aboya John.
Ils tirèrent comme une seule personne, six mains travaillant à l’unisson, et accélérèrent vers le ciel.
Ils ne furent pas les premiers. Ils étaient les troisièmes. Chacun d’eux fit sonner la cloche – Kelly, Sam, et John.
Ils glissèrent du mât. Kelly et Sam attendant que John atterrisse, et franchirent ensemble le ligne d’arrivée.
Le Maître Mendez les regarda. Il ne dit rien, mais John pensait avoir vu un sourire passer sur son visage.
Sam tapota John et Kelly dans le dos. « C’était du bon boulot, » dit Sam. Il sembla perdu dans ses pensées un moment puis dit, « on peut être ami…je pense, si vous voulez. Ce n’est pas une mauvaise affaire. »
Kelly haussa les épaules et répondit, « Pour sûr. »
« Okay, » dit John. « Amis. »
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:16

Chapitre 5 :



0630 h, 12 juillet 2519 (calendrier militaire) / système Epsilon Eridani, désert militaire de Reach, planète Reach.

John était raide sur ses jambes alors que le dropship, dans une accélération, survola une rangée de montagnes rocheuses enneigées. Le soleil perçait au travers de l’horizon et faisait rayonner en rose et orange la neige blanche. Les autres membres de l’unité appuyaient leurs visages contre la fenêtre et regardaient.
Sam s’assied à coté de lui et regarda au dehors. « Ca serait un excellent terrain pour une bataille de boules de neige ».
« Tu perdrais » dit Kelly. Elle se pencha par-dessus l’épaule de John afin de mieux voir le terrain. « Je suis une tueuse avec des boules de neige ». Elle gratta le dessus de ses cheveux tondus.
« Ca serait amusant » murmura John. « Surtout quand tu y insères des pierres ».
CPO Mendez passa du cockpit au compartiment passagers. Les recrues se relevèrent et remobilisèrent vite leur attention. « Repos, et asseyez vous ». L’argent sur les tempes de Mendez s’était étendu à une bande autour de la racine de ses cheveux rasés, mais tout ce qu’il avait s’était renforcé depuis le 1er jour ou John avait posé ses yeux sur lui il y a 2 ans.
« La mission d’aujourd’hui va être simple pour changer ». La voix de Mendez pénétra aisément le grondement du moteur du dropship. Il passa une pile de papiers à Kelly. « Distribuez les, recrue ».
« A vos ordres. » Elle le salua énergiquement, et distribua un papier à chacun des 75 enfants du peloton.
« Voici des morceaux de cartes de la région. Vous allez vous y rendre par vous-même. Une fois là bas, vous vous rendrez vers le point de ralliement signalé, et nous viendrons vous prendre à cet endroit ».
John tourna sa carte. Il s’agissait de la partie d’une large carte, mais il n’y avait aucune marque, aucun point de ralliement signalé. Comment pouvait-il se diriger s’il n’avait pas de point de référence ? Mais il compris que la réponse à cette question faisait partie de sa mission.
« Dernière chose, » dit Mendez, « la dernière recrue qui arrivera au point de ralliement ne sera pas ramenée. » Il jeta un œil à travers une des fenêtres et ajouta « et c’est un long trajet de retour. »
Cela ne plu pas à John. Non pas qu’il avait peur de perdre, mais il ne voulait pas que d’autres perdent. La pensée de Kelly, Sam, ou qui que ce soit d’autre, faisant le chemin du retour, le mettait mal à l’aise.
« Premier largage dans 3 minutes » hurla Mendez. « Recrue 117, vous sortez le premier ».
« A vos ordres mon commandant » répondit John.
Il jeta un œil à travers la fenêtre, et scruta le terrain. Il y avait un anneau de montagnes rocheuses, une vallée dense de cèdres, un ruban d’argent, une rivière alimentée par un lac.
John poussa du coude Sam, pointa la rivière, puis tourna son pouce vers le lac. Sam hocha la tête, puis tira Kelly sur le coté, et pointa son doigt vers la fenêtre. Kelly et Sam se déplacèrent rapidement vers les recrues qui étaient assises.
Le dropship ralenti. John senti son ventre se crisper alors qu’ils accostaient.
« Recrue 117, avant et centre ». Mendez avança jusqu’à l’arrière du compartiment alors que la queue de l’engin s’écartait et qu’une rampe se prolongeait. De l’air froid s’y engouffra. Mendez tapa sur l’épaule de John. « Fais attention aux loups dans la forêt, 117. »
« Oui Chef ». John regarda les autres derrière son épaule. Ses coéquipiers lui donnèrent presque imperceptiblement un signe de la tête. Parfait, tout le monde avait eu son message.
Il couru sur la rampe, et atteignit la forêt. Le grondement du moteur se fit entendre, et s’éleva jusqu’au ciel. Il remonta sa fermeture éclair. Il portait un treillis, des bottes, ainsi qu’une lourde parka. Ce n’était pas vraiment le genre d’équipement qu’il aurait emmené pour un séjour prolongé dans une telle étendue sauvage.
John s’engagea vers un sommet pointu qu’il avait remarqué depuis les airs. La rivière menait en cette direction. Il la suivrait en aval et rencontrerait les autres au lac.
Il marcha au pas à travers la forêt jusqu’à ce qu’il entende le bruit d’un ruisseau. Il était assez près pour voir la direction que prenaient les flots, puis continua sa marche dans la forêt. Les exercices de Mendez les remuaient toujours (des mines sur les parcours d’obstacles, des snipers avec des pistolets à peinture pendant les revues…). Et avec le chef dans le dropship, John n’était pas prêt de révéler sa position sans avoir une bonne raison.
Il passa un buisson de myrtilles, et pris le temps d’en cueillir quelques unes avant de continuer.
C’était la première fois depuis des mois qu’il était seul et allait pouvoir penser. Il fourra une poignée de myrtille dans sa bouche, et les mâcha.
Il pensait à son foyer, ses parents… Plus le temps passait, plus tout cela semblait être un rêve. John savait qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, et qu’à une époque, il avait eu une autre vie. Mais aujourd’hui, il vivait la vie qu’il voulait. C’était un soldat. Il devait s’entraîner dur. Mendez disait qu’ils étaient les meilleurs et les plus intelligents de la Navy. Qu’ils étaient le seul espoir de paix. John aimait ça.
Avant, il ne savait pas ce qu’il voulait faire de sa vie. Il n’avait jamais vraiment pensé à autre chose qu’à regarder des vidéos et jouer. Rien n’était un défi. Maintenant, chaque jour était un challenge et une aventure nouvelle.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:16

John connaissait désormais plus de choses, grâce à Déjà, qu’il n’aurait jamais pensé en apprendre au lycée : algèbre et trigonométrie, l’histoire de centaines de batailles et de rois. Il savait déjouer les pièges, manier les armes, soigner des blessures…Mendez lui avait montré comment être fort, pas seulement avec son corps, mais aussi au niveau mental. Il avait une famille ici. Kelly, Sam, et tous les autres membres du groupe.
Il pensait à ses coéquipiers, et au retour de la mission de Mendez. L’un d’entre eux allait être abandonné. Il devait sûrement y avoir un moyen pour que tout le monde soit ramené. John décida alors qu’il ne repartirait pas tant qu’il n’aurait pas trouvé de solution à ce problème.
Il arriva au bord du lac, debout et silencieux. Il entendit un hibou hululer. Il suivit le son. « hé ho , hibou » dit-il quand il fut près du bruit.
Sam s’avança de derrière un arbre, et souria. « Je suis le chef des hiboux, recrue ».
Ils marchèrent autour du lac, rassemblant le reste des enfants de l’équipe. John les compta pour être sur : 67.
« Assemblons les cartes » suggéra Kelly.
« Bonne idée » dit John. « Sam, prend trois personnes avec toi et vérifie la zone. Je ne veux pas que les chefs nous surprennent de quelque façon que ce soit ».
« Bien » répondit Sam. Il choisi Fhajad, James et Linda, et tous quatre se cachèrent dans les buissons.
Kelly rassembla l’ensemble des cartes sous l’ombre d’un vieux cèdre. « Certaines de ces cartes ne correspondent pas, et d’autres sont des copies » dit-elle en les arrangeant. « Là il y a une bordure. C’est ça, voici le lac, là rivière, et là… ». Elle pointa un carré de verdure. « Ca doit être le point de ralliement.» Elle secoua la tête et fronça les sourcils. « Si la légende de cette carte est bonne, on en a pour toute une journée de randonnée. Nous ferions mieux de partir maintenant ».
John siffla et un moment plus tard, Sam et ses éclaireurs revinrent.
« Allons nous en » dit John.
Personne ne broncha. Ils suivirent le chemin que Kelly avait indiqué. Sam fit œuvre de pionnier en avant. Il avait les meilleurs yeux et oreilles. Plusieurs fois il stoppa le groupe, leur demandant de ne pas bouger ou de se cacher. Mais on s’aperçu vite qu’il ne s’agissait que de lapins ou d’oiseaux.
Après plusieurs kilomètres de marche, Sam recula. Il chuchota à John : « C’est trop facile. Ca ne ressemble pas aux exercices habituels du chef ». John inclina la tête : « c’est ce que je me disais aussi. Laisse quand même tes yeux et tes oreilles en éveil ». Ils s’arrêtèrent à midi et mangèrent des baies qu’ils avaient cueilli tout au long du trajet.
Fhajad s’écria : « Je voudrais savoir une chose ». Il essuya son visage mat. « Nous allons atteindre le point de ralliement tous en même temps, donc qui va être abandonné ? Nous devons décidez maintenant ».
« Draw straws » suggéra t’on.
« Non » dit John en se levant. « Personne ne sera abandonné. Nous allons trouver une solution pour tous nous en sortir ».
« Comment ? » demanda Kelly en se grattant la tête, « Mendez a dit… »
« Je sais ce que Mendez a dit. Mais il doit y avoir une solution. Mais je ne l’ai pas encore trouvée. Même si ça doit être moi qu’on abandonne, je m’assurerai que tout le monde rentre à la base ». John se remis à marcher. « Allons, nous n’avons pas de temps à perdre ».
Les autres le suivirent.
L’ombre des arbres se prolongeait et se mélangeait, le soleil devenait rouge. Kelly s’arrêta et demanda à tout le monde se s’immobiliser. « Nous y sommes presque » soupira t’elle.
« Moi et Sam allons inspecter les lieux » dit John. « Dispersez-vous… et restez silencieux ».
Les autres enfants suivirent ses ordres en silence.
John et Sam avancèrent au pas, à travers le sous-bois, et arrivèrent au bord d’une prairie.
Le dropship était stationné au centre d’une étendue d’herbe. Ses projecteurs illuminaient tout à des mètres. Six hommes étaient assis sur la rampe de lancement, fumant des cigarettes et se faisant passer une gourde.
Sam proposa de reculer : « tu les reconnais ? » murmura t’il.
« Non, et toi ? » demanda John.
Sam secoua la tête. « Ils n’ont pas d’uniformes, ils ne ressemblent pas à des soldats que je connais. Ce sont peut-être des rebelles. Ils ont peut être volé le dropship et tué le chef ».
« Impossible, personne ne peut tuer le chef. Mais à l’évidence, je ne pense pas que nous puissions nous en approcher et rentrer à la base. Repartons ».
Ils retournèrent dans la forêt, et expliquèrent la situation aux autres.
« Que voulez-vous faire ? » demanda Kelly.
John se demanda pourquoi elle pensait qu’il avait la réponse à cette question. Il regarda autour de lui et vu que tout le monde l’observait, attendant sa réponse. Il se leva. Il devait dire quelque chose.
« Ok, nous ne savons pas qui sont ces hommes, ni ce qu’ils feront quand ils nous verrons. Allons tirer ça au clair ».
Les enfants acquiescèrent, convaincus que c’était la meilleure chose à faire.
« Nous y sommes » dit John. « J’ai besoin de quelqu’un qui court vite ».
« Moi » dit Kelly en faisant des bons, « je suis la plus rapide ! »
« Bien » dit John, « va jusqu’au bord de la prairie, et une fois là bas, fais en sorte qu’ils te voient. Je me mettrai près de toi, je me cacherai juste à coté, et j’observerai. Si jamais quoique ce soit t’arrive, je retourne chercher les autres ». Elle acquiesça. « Après ça, recule toi un peu, passe par là, et mets toi à courir. Sam tu te posteras là et tu feras semblant d’avoir la jambe cassée ».
« Compris » dit Sam. Il passa par-dessus Fhajad et se mis à gratter la peau de sa jambe avec sa botte. Du sang s’échappa d’une blessure.
« Vous autres, restez dans les bois et formez un cercle. S’ils tentent de faire quoique ce soit, aidez Sam ». John serra le poing droit et le claqua dans sa paume. « Faites attention aux Orignal et aux loups ok ? »
Ils hochèrent tous la tête et sourirent. Ils avaient déjà appris cette leçon dans la classe de Déjà.
« Prenez quelques pierres » leur dit John.
Kelly ôta sa parka, se dégourdit les jambes et les genoux. « Ok, allons y » dit-elle.
Sam s’allongea, et agrippa ses mains à sa jambe : « oh ça fait drôlement mal, à l’aide !!! »
« N’en fais pas trop Sam » dit John en enlevant la terre qu’il avait sur lui d’un coup de main, « sinon ils comprendront que ce n’est qu’une mise en scène. »
John et Kelly avancèrent au pas en direction de la prairie, et s’arrêtèrent quelques mettre avant le bord. Il lui chuchota : « si tu veux que je sois le lièvre… ».
Elle lui donna un coup de poing violent sur l’épaule. « Tu crois que je n’en suis pas capable ? ».
« D’accord j’ai rien dit » dit John, en frottant son épaule.
Il s’écarta à une dizaine de mètres d’elle, se cacha, et observa.
Kelly sortie de la forêt et apparu au coin de la prairie, avançant vers les projecteurs du dropship.
« Hé » cria t’elle, en secouant les bras au dessus de sa tête, « Ici ! Avez-vous de quoi manger ? Je suis affamée ».
Un des hommes se leva lentement et saisi une matraque. « En voilà une ». John les entendit murmurer. « Je vais l’attraper, vous rester ici, et attendez les autres ».
L’homme s’approcha d’elle avec précaution, sa matraque cachée dans le dos afin qu’elle ne la voit pas. Elle resta en place, le laissant s’approcher plus près.
« Attendez une seconde » dit elle, j’ai laissé ma veste là bas, je reviens tout de suite ». Elle se tourna et couru. L’homme bondis, mais elle s’était déjà volatilisée dans les fourrés.
« Stop, ce serait trop facile » dit un des autres hommes, « les enfants ne seront pas ce qui les cogne ». Un autre ajouta : « c’est comme un poisson dans un tonneau ».
John en avait entendu assez. Il couru après Kelly, mais réalisa que ni lui, ni aucun des autres hommes ne la rattraperait. Il s’arrêta quand il fut proche de Sam.
L’homme avança puis s’arrêta. Il regarda autour de lui. Ses yeux n’étaient pas encore habitués à l’obscurité. Il aperçu Sam, tenant dans ses mains sa jambe ensanglantée.
« S’il vous plait, aidez-moi, ma jambe est cassée » dit-il en gémissant.
« Je vais te casser la deuxième, gamin ». L’homme releva sa matraque.
John se saisi d’un caillou. Il le lança mais manqua sa cible.
L’homme se retourna : « qui est là ? ».
Sam se releva, et détalla. Il y eu un bruissement dans la foret, puis une pluie de cailloux tomba des arbres, bombardant l’homme.
Kelly apparu, lança un caillou aussi fort qu’elle pu, et le toucha au front. Il bascula en arrière, et tomba sur le sol.
Tous les enfants sortirent. « Qu’allons nous faire de lui » demanda Sam.
« C’est juste un exercice n’est ce pas ? » dit Fhajad. « Il doit être de mèche avec Mendez ».
John retourna l’homme. Un filet de sang coulait depuis son front jusqu’à son œil.
« Vous l’avez entendu » murmura John. « Vous avez vu ce qu’il a failli faire à Sam. Mendez ou nos instructeurs ne nous feraient jamais ça. Jamais. Il n’a pas d’uniforme, pas d’insignes, ce n’est pas un des notre.
John donna un coup de pied au visage et aux côtes de l’homme, qui se mis en boule par réflexe. « Prenez sa matraque ».
Sam se saisi de l’arme, et le frappa également.
« Maintenant retournons-y et allons chercher les autres » leur dit John. « Kelly, tu feras l’appât une seconde fois. Attire les au coin de la clairière, puis dégage de là, et laisse nous faire ».
Elle hocha la tête, et reparti dans la prairie. Les autres s’éparpillèrent, et ramassèrent des pierres tout au long du chemin. Une fois dans la prairie, Kelly cria : « Votre homme est tombé et s’est cogné la tête, par ici ! ».
Les cinq hommes se levèrent et la suivirent. Quand ils furent assez proches, John siffla.
Le ciel grouilla soudainement de cailloux. Les hommes levèrent leurs bras et tentèrent de se protéger. Ils se baissèrent et couvrirent leur tête.
John siffla une nouvelle fois et 67 enfants hurlant chargèrent les hommes, totalement perplexes. Ils étaient complètement étourdis, comme s’ils ne croyaient pas ce qu’ils voyaient.
Sam frappa la tête d’un homme avec sa matraque. Fhajad fut sévèrement touché à la tête par le poing d’un des hommes, et s’écroula. Les hommes furent accablés par cette vague, battus au sol par des coups de poings et de pieds jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus bouger.
John surplomba leurs corps meurtris. Il était fou. Ils n’auraient pas hésiter à les violenter, lui et son équipe. Il aurait voulu leur fracasser le crâne. Il pris une grande inspiration puis expira. Il avait autre chose à faire, et d’autres problèmes plus graves à régler. La haine attendrait.
« On, appelle Mendez maintenant ? » demanda Sam, alors qu’il tentait de redresser Fhajad sur ses pieds.
« Pas encore » répondit John, alors qu’il se dirigeait vers le dropship. Personne n’était à bord.
John accéda au system COM, et ouvrir le programme de communication audiovisuelle. Il essaya de joindre Déjà. Son visage apparu, un hologramme brouillé planait au dessus du terminal.
« Bonjour recrue 117 » dit-elle, « as-tu des question à propos de ta formation ? ».
« En quelque sorte oui », répondit il. Il s’agit d’un des exercices de Mendez ».
« Ah ». Après une pause elle poursuivit : « très bien ».
« Je suis dans le dropship pélican, Il n’y a pas de pilote, mais nous devons rentrer. Apprenez-moi à piloter s’il vous plait ».
Déjà secoua la tête. « Tu n’es pas encore au niveau pour pouvoir piloter ce genre d’engins, recrue. Mais je peux t’aider. Vois–tu l’icône en forme d’aile au coin de ton écran ? Appuies-y 3 fois».
John appuya, et une centaine d’icônes apparurent sur l’écran. « Appuies sur l’icône verte à neuf heures deux fois » lui dit elle.
Il s’exécuta, ainsi, les mots « pilote automatique activé » apparurent sur l’écran.
« Je contrôle l’appareil maintenant » dit Déjà. « Je vais vous ramener à la base ».
« Attendez une seconde » dit John en courant vers la sortie de l’appareil. « Tous à bord, en vitesse ! »
Les enfants coururent vers le dropship.
Kelly ralenti, et demanda « qui va être abandonné ? »
« Personne » dit John. « Dépêches toi de monter ». Il s’assura d’être le dernier à bord et dit : « c’est bon Déjà, tires-nous de là ».
Le moteur du dropship gronda et l’appareil s’éleva dans le ciel.
John se leva et prêta attention à l’endroit où se trouvait le modeste bureau de Mendez. Il n’y était jamais allé. Personne n’y avait jamais mis les pieds. Son dos était trempé de sueur. Les lambris en bois noir et l’odeur du cigare le rendait claustrophobe.
Mendez lança un regard noir à John, alors que ce dernier lisait un rapport posé sur l’écritoire du bureau.
La porte s’ouvrit, et le docteur Halsey entra. Mendez se leva. Il lui donna un bref signe de tête, et s’assis sur son siège rembourré.
« Bonsoir John, » dit le Dr Halsey. Elle s’assit en biais, tout en ajustant sa chemise.
« Dr Halsey, » répondit instantanément John. Il la salua. Aucun de ses supérieurs ne l’avait jamais appelé par son prénom. Il ne compris pas pourquoi elle le fit.
« Recrue 117 » dit Mendez d’un ton sec. « Veuillez me dire ce qui vous a autorisé à voler la propriété de UNSC… et pourquoi vous avez attaqué l’homme que j’avais posté pour le garder ».
John voulait répondre qu’il avait fait ce qu’il devait faire. Qu’il était désolé. Qu’il ferait n’importe quoi pour réparer sa faute. Mais il savait que le chef détestait les pleurnichars au moins autant qu’il détestait les excuses.
« Chef, » dit John, « ces hommes n’avaient pas d’uniformes, pas d’insignes, ils ne se sont pas présentés, Chef ! »
« Hmm ». Mendez médita, tout en regardant le rapport une nouvelle fois. « C’est possible, et en ce qui concerne cet appareil ? »
« J’ai mis mon équipe en sécurité en la faisant monter à bord, chef. Je fus le dernier à y prendre place, donc si quelqu’un doit être abandonné… »
« Je n’ai pas demandé la liste des passagers, officier. » dit Mendez en haussant le ton. Il se tourna vers le Dr Halsey. « Qu’allons nous faire de celui-là ».
« Faire ? ». Elle remonta ses lunettes, et observa John. « Je pense que cela me parait évident. Faisons en le chef de l’équipe. »
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:17

Chapitre 6 :


1130 heures, 9 mars 2525 (calendrier militaire) / système Epsilon Eridani, Bureau des Equipements Médicaux de l’Intelligence Navale, en orbite autour de la planète Reach.

« Je veux qu’on me décode ce télégramme immédiatement, » ordonna le Dr Halsey à Déjà.
« Le schéma de ce langage est extrêmement complexe » répondit Déjà, avec une pointe d’irritation dans sa voix naturellement douce. « Je ne sais même pas pourquoi ils s’inquiètent. Qui d’autre à part la division Beta-5 a déjà eu la possibilités d’exploiter ces données ? »
« Epargner moi vos plaisanteries, Déjà, je ne suis pas d’humeur. Concentrez-vous uniquement sur la transcription ».
« Très bien Docteur ».
Dr Halsey faisait les cents pas à travers la salle d’observation blanche et aseptisée. Tout une partie de la salle était équipée d’énormes terminaux allant du sol au plafond, qui surveillaient les signes vitaux des enfants, « sujets des tests » dans ses propres mots. Ils montraient des courbes indicatives clignotant en vert, bleu et rouge. EKGs, taux de pulsations, et une centaine d’autres données médicales.
L’autre partie de la salle d’observation donnait sur une douzaine de dômes translucides, et sur des vitres qui surplombaient plusieurs salles d’opération chirurgicale. Chaque salle était un environnement étanche, et tenue par les meilleurs chirurgiens et bio techniciens du Bureau de l’Intelligence Navale. Elles avaient été astiquées, irradiées et étaient sur le point de recevoir un matériel biologique « biohazard ».
« C’est fait » annonça Déjà. « Le dossier est à votre disposition Docteur.»
Dr Halsey cessa de faire les cents pas et s’assied. « Mes lunettes s’il vous plait Déjà. »
Ses lunettes scrutèrent au laser une partie de sa rétine et de son cerveau, puis la barrière de sécurité du dossier qui s’affichait. D’un clignement d’œil, elle ouvrir le dossier.

Transmission Prioritaire du Centre de Contrôle des Nations Unies
09872H98
Code du langage : Rouge
Clé publique : Dossier/ accès aux exercices Omega
De : Amiral Ysionris Jeromi, Chef Officier Médical, UNSC Recherches Station Hopeful
A : Dr Catherine Elisabeth Halsey M.D., Ph.D., Consultant civil spécial (numéro d’identification du civil : 10141-026-SRB4695)
Sujet : Facteurs atténuants et risques biologiques relatifs associés à la demande de procédures médicales expérimentales.
Classification : Restreinte (Directive BGX).

Catherine,
J’ai bien peur qu’une analyse poussée ai reconnu comme non viable les alternatives visant à atténuer les risques dans « l’hypothétique » expérimentation que vous avez proposé. Cependant, je vous joins le rapport de mon équipe qui a étudié tous les cas les plus sérieux. Vous les trouverez peut-être intéressants.
J’espère qu’il s’agit d’une étude hypothétique… L’utilisation de chimpanzés Binobo dans votre proposition me trouble quelque peu. Ces animaux sont très coûteux et rares depuis qu’ils ne vivent plus en captivité. Je détesterais voir certain de ces spécimens dans les projets de la section trois.
Cordialement,
Y. J.

Elle grimaça à la réprimande a peine voilée que contenait le communiqué de l’Amiral. Il n’avait jamais approuvé sa décision de travail avec le Bureau de l’Intelligence Navale, et faisait sentir sa déception à chaque fois que celle qui avait été son élève la plus brillante lui rendait visite à Hopeful.
Il avait déjà été suffisamment difficile de justifier la moralité du cours qu’elle était sur le point de donner. La désapprobation de Jeromi ne fit que rendre sa décision encore plus difficile.
Dr Halsey pris sur elle, et étudia le rapport.

Rapport des risques médicaux/biologiques
ATTENTION : les procédures suivantes sont classifiées au niveau 3. Les primates objets du test doivent être désinfectés auprès de l’intendant du Bureau Général de l’UNSC. Code : 0BF34. Veuillez suivre les codes gamma du biohazard du protocole.

1 – Ossification céramique et carbone : du matériel avancé greffé dans les structures du squelette afin de rendre les côtes virtuellement incassables. Il est recommandé que l’opération n’excède pas 3% de la masse totale des côtes étant donné le nombre significatif de globules blancs dans le sang. Risques spécifiques pour les pré et post- adolescents : Des pointes de croissance pourraient causer la pulvérisation irréparable de certaines côtes. Voir les cas étudiés joints.
2 – Injections visant à l’amélioration des muscles : des protéines complexes ont été injectées de façon intramusculaire afin d’augmenter la densité du muscle, et de réduire le temps de récupération. Risques : 5% des sujets du test ont succombé suite à l’augmentation de leur volume cardiaque.
3 – Implantation d’une thyroïde catalytique. Une boule de platine contenant de l’hormone de croissance humaine catalysé est implantée dans la thyroïde afin d’accroître le développement du squelette et des tissus musculaire. Risques : quelques pertes de connaissances, impuissance.
4 – Renversement des capillaires oculaires : émergence et augmentation des vaisseaux de sang sous la tige et la cornée de la rétine du sujet. Produit une remarquable accentuation de la perception visuelle. Risques : Rejet et détachement de la rétine. Cécité irréversible. Voir les rapports d’autopsie.
5 – Super conduction et fabrication de réseaux de neurones : Altération de liaisons nerveuses bioélectriques afin de se protéger de liaisons électroniques. 300% d’augmentation sur le réflexe des patients. Des preuves anecdotiques montrent l’accroissement de l’intelligence, la mémoire, et la créativité. Risques : Troubles semblables à ceux de la maladie de Parkinson et du syndrome de Fletcher.

Appuyer sur Entrée pour ouvrir les fichiers joints.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:18

Dr Hansley ferma le dossier. Elle en effaça toute trace, et envoya Déjà effacer toutes les traces de ces dossiers sur Hopeful, et de détruire toutes les notes et dossiers de l’Amiral Jeromi relatifs à cet incident.
Elle ôta ses lunettes, et pinça l’arête de son nez.
« Je suis désolée » dit Déjà. « J’aurais moi aussi voulu que soient mis en place de nouveaux procédés destinés à minimiser les risques. »
Dr Hasley soupira. « J’ai des doutes Déjà. Je trouvais que les buts de ce projet étaient irrésistibles quand nous avons mis en place le projet SPARTAN. Maintenant ? … Je ne sais plus du tout. »
« J’ai travaillé aux prévisions ONI pour la stabilité des Colonies externes trois fois Docteur. Leur conclusions sont exactes : la rébellion massive dans les limites d’une vingtaine d’années à moins d’actions militaires drastiques sont à prévoir. Et vous savez très bien de quelles « actions militaires drastiques » les grands patrons veulent parler. Les SPARTANS sont notre seul espoir d’éviter de terribles pertes humaines. Ils seront le raid le plus efficace. Ils peuvent éviter une guerre civile. »
« Seulement s’ils survivent pour accomplir cette mission, » répondit le Dr Halsey. « Nous devrions annuler les procédures. D’autres recherches doivent être menées. Nous devrions utiliser notre temps à travailler sur MJOLNIR. Nous avons besoin de temps. »
« Il y a une autre raison de procéder rapidement, » dit Déjà. « Bien que je sois hésitante à vous parler de cela, il le faut. Si le Bureau de l’Intelligence Navale détectent une annulation dans leur précieux projet, vous allez être gentiment remplacée par quelqu’un qui entretiens… moins de doutes. Et malheureusement pour les enfants, quelqu’un de beaucoup moins qualifié. »
« Je déteste cette idée ». Dr Halsey se repris, et marcha à grands pas vers la sortie de secours. « Et parfois, Déjà, je te déteste aussi. » Elle quitta la salle d’observation.
Mendez l’attendait dans le vestibule.
« Venez avec moi Chef, » dit-elle.
Il la suivit sans dire un mot, alors qu’ils prenaient les escalators en direction de l’aile préopératoire de l’hospital.
Ils entrèrent dans la chambre 117. John était allongé au lit, et un goûte à goûte de type IV était attaché à son bras. Sa tête avait été rasée et des traces d’incisions avaient été faites au laser sur l’ensemble de son corps. Malgré ces traces, le Dr Halsey s’émerveilla du spectaculaire spécimen physique qu’il était devenu. Il avait 14 ans mais le corps d’un athlète olympique de 18 ans, ainsi que les connaissances d’un major de promotion de l’Académie Navale.
Dr Halsey se força à faire le meilleur sourire qu’elle pu. « Comment te sens-tu ? »
« Je me sens bien, M’dame, » répondit-il, groggy. « L’infirmière m’a dit que le sédatif devrait bientôt faire effet. Mais je résiste pour voir combien de temps je peux rester éveillé. » Ses paupières clignèrent. « Ce n’est pas facile ».
John aperçu Mendez, et lutta pour s’asseoir et le saluer. Mais il n’y réussi pas. « Je sais que c’est un des exercices du chef, mais je ne sais pas quel en est le but. Pouvez-vous me le dire Dr Halsey ? Juste cette fois ? Comment gagne t’on ? »
Mendez regarda au loin.
Dr Halsey se pencha sur John, dont les yeux se fermaient et la respiration devenait profonde.
« Je vais te dire comment gagner John, » murmura t’elle. « Tu dois survivre ».
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:20

chapitre 7 à 12 demain (nombre total de chapitre dans ce RP : 39)
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeLun 9 Juin - 13:25

j'avou que ce RP n'est pas mon oeuvre mais ceci vien d'un bousuin et croyé moi retrascrire tous sa c'est extremement dure pk ? quand on perd la page ou la ligne on en chie pour la retrouvé et c'est dure de tenir moralement quand on écrit l'équivalent de 86 pages en 2 h alor j'espères que ce la vous plait au moin xD car je vous fait économisé 12 € (le prix ou j'ai acheté le bouquin a sa sorti il y a presque 2 ans)
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:33

Chapitre 7 :


0000 heures 30 mars 2525 (calendrier militaire) / Vaisseau Atlas de l’UNSC, en route pour le système Lambda Serpensis.

« Ainsi nous remettons le corps sans vie de vos frères. »
Mendez ferma solennellement ses yeux un instant, une fois la cérémonie terminée. Il pressa sur le bouton de contrôle et les urnes funéraires se dirigèrent doucement vers les tubes à éjection… et le vide qui les attendait.
John était rigide et concentré. L’air de lancement des missiles du vaisseau (d’habitude exigu, bondé, bourdonnant d’activité) était étonnamment calme. Le pont de tirs de l’Atlas avait été débarrassé de toutes munitions ou équipement. De longues bannières noires, sobres, ornaient désormais les portiques surplombant l’aire de lancement.
« Honneurs …. Dix coups » hurla Mendez.
John et les autres Spartans survivants saluèrent à l’unisson.
« Devoir, » dit Mendez, « Honneur et sacrifice de soi. La mort ne doit pas diminuer les qualités d’un soldat. Nous ne devons pas oublier ceci ! »
Une série de tirs retentirent à travers la coque de l’Atlas, alors que les urnes étaient projetées dans l’espace.
La vue panoramique vacillait et laissait apercevoir un champ d’étoiles. Les urnes apparurent, une par une, s’évanouissant rapidement derrière le vaisseau qui continuait sa course.
John regardait. Avec tous ces cylindres d’acier brut qui dérivaient, il avait l’impression de perdre une partie de lui-même. Il avait l’impression d’abandonner les siens.
Le visage de Mendez semblait avoir été creusé à coup de pierres, étant donné l’émotion qu’il transcrivait.
Il termina son salut prolongé et annonça « officiers, rompez. »
Tout n’était pas perdu. John jeta un œil sur l’air de lancement. Sam, Kelly, et une trentaine d’autres étaient toujours là, debout dans leurs uniformes noirs. Ils étaient sains et saufs depuis la dernière « mission », même si ce n’était pas vraiment le bon mot. Plus ou moins.
Il y avait une douzaine d’autres, malgré tout, qui avaient survécu… mais qui n’étaient plus des soldats. John souffrait beaucoup en les regardant. Fhajah, assis dans sa chaise roulante, tremblant de façon incontrôlable… Kirk et René quant à eux, flottaient dans un aquarium rempli de gel neutre, et respirant grâce à des respirateurs. Leurs cotes avaient été tellement secouées qu’ils ne ressemblaient plus à des êtres humains. Ils étaient devenus des inconnus, toujours vivant, mais avec des blessures si sévères qu’ils ne pouvaient plus bouger.
Un infirmier poussa Fhajah et les autres blessés vers l’ascenseur.
John se précipita vers eux et s’arrêta une fois qu’il pu bloquer le passage. « Une seconde infirmier, » dit-il, « où emmenez-vous mes hommes ? »
L’infirmier s’arrêta et ses yeux s’agrandirent. Il avala puis dit « J’ai, of… j’ai des ordres officier. »
« Chef d’équipe,» cria Mendez. « Un moment ».
« Restez-la, » dit John à l’infirmier, qui se dirigea ensuite vers Mendez. « Oui mon commandant ».
« Laissez les partir, » dit doucement Mendez. « Ils ne peuvent plus se battre. Ils ne sont plus à leur place ici ».
John regarda par inadvertance la vitre panoramique et la longue file d’urnes funéraires s’éloigner au loin. « Que va-t-il arriver à mes hommes ? »
« La Navy prend soin des siens » répondit Mendez, en relevant légèrement le menton. « Ils ne seront peut-être plus les soldats les plus rapides et les plus forts, mais ils ont toujours l’esprit vif. Ils peuvent toujours planifier des missions, analyser des données, expérimenter des opérations… »
John poussa un léger « ouf » de soulagement. « C’est tout ce que chacun de nous espère, une chance de servir. » Il se retourna afin de voir Fhajad et les autres. Il se redressa, et les salua. Fhajad réussi à lever un bras tremblant pour lui rendre son salut.
Les infirmiers les poussèrent au loin.
John observa ce qu’il restait de son équipe. Aucun n’avait bougé depuis la fin de la cérémonie. Ils attendaient leur prochaine mission.
« Quels sont les ordres Commandant ? » demanda John.
« Deux jours de repos complet, Chef d’équipe. Puis thérapie physique de microgravité à bord de l’Atlas, de façon à vous faire récupérer des effets secondaires de l’expérimentation d’accroissement dont vous avez fait l’objet. »
Les effets secondaires. John fléchi la main. Elle était engourdie. Parfois, il pouvait tout juste marcher sans tomber. Dr Halsey lui assura que ces « effets secondaires » étaient bon signe.
« Votre cerveau doit réapprendre comment bouger votre corps avec des réflexes plus rapides et des muscles plus forts » lui dit-elle. Mais ses yeux le faisaient souffrir et ils saignaient un peu le matin. Il avait de constants maux de tête. Chacune de ses côtes le torturaient.
John ne comprenait rien à tout ça. La seule chose qu’il savait, c’est qu’il avait le devoir d’être performant, et maintenant la seule chose qu’il craignait, c’était de ne pas en être capable.
« Est-ce tout Commandant ? » demanda t’il à Mendez.
« Non », répondit le Commandant. « Déjà va former votre équipe sur le simulateur de pilotage du dropship dès que vous en serez capables. Et s’ils sont prêts pour un défi, elle souhaitera vous enseigner un peu plus de chimie organique et d’algèbre complexe.
« Très bien Commandant » répondit John. « Nous sommes prêts pour un défi ».
« Bien. »
John était toujours solidement debout.
« Autre chose, chef d’équipe ? »
John frotta son front, hésita, et finalement ajouta : « j’étais un chef d’équipe. La dernière mission était donc de ma responsabilité… et des membres de mon équipe sont morts. Qu’ai-je mal fait ? »
Mendez fixa John avec son impénétrable regard noir. Il jeta un œil à son équipe, puis reposa les yeux sur John. « Viens avec moi. »
Il mena John jusqu’à la vitre panoramique. Il se dressa et observa les dernières urnes s’éloigner dans l’obscurité.
« Un chef doit parfois se résoudre à envoyer les soldats sous son commandement à la mort, » dit Mendez sans se tourner pour regarder John. « Tu as fait ça parce que ton devoir au sein de l’UNSC est plus important que le devoir que tu as envers toi-même ou envers ton équipe. »
John détacha son regard de la vitre. Il ne supportait plus ce vide. Il ne voulait plus penser à ses co-équipiers, ses amis qui avaient été comme des frères et sœurs pour lui, et qu’il avait à jamais perdu.
« Il est acceptable, » dit Mendez « de sacrifier leur vie si cela est nécessaire. » Il fini par se tourner vers John et rencontra son regard. « Ce qui n’est pas acceptable, c’est de gaspiller ces vies. Comprenez-vous la différence ?
« Je… je crois que je comprend oui Commandant, » dit John. Mais, de quoi s’agissait-il pour cette mission ? De vies sacrifiées ? Ou de vies gaspillées ? »
Mendez tourna le dos à la noirceur de l’espace, et ne répondit pas.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:34

Heure 0430, 22 avril 2525 (Calendrier Militaire)/ Vaisseau Atlas de l’UNSC en patrouille dans le système Lambda Serpentis.

John se dirigeait vers le gymnase.
Depuis le couloir immobile, il était aisé de voir que cette partie de l’Atlas tournait. Les accélérations constantes donnaient aux parois circulaires l’impression qu’elles gravitaient.
Contrairement à d’autres parties du vaisseau, cette section n’était pas cylindrique, c’était plutôt un cône segmenté. La partie externe était large et tournait plus doucement que l’étroite partie intérieure, donnant l’impression de forces gravitationnelles depuis un quartier jusqu’à un autre, sur toute la longueur du gymnase.
Il y avait des poids, des sacs de boxe, un ring de boxe, et des machines pour tendre et sculpter tous les muscles. Personne d’autre n’était debout à cette heure matinale. Il avait toute la salle pour lui.
Il commença par muscler ses bras. Il s’avança au centre de la section, calibra et empoigna des assiettes en fonte. Il reposa les poids par terre, et installa un groupe de poids de quarante kilos. C’était mieux.
Depuis les trois dernières semaines, les Spartans étaient habitués à des étirements quotidiens routiniers, des exercices isométriques, de légers combats de boxe, et beaucoup de repas. Ils avaient l’ordre d’avaler cinq repas hyper-protéinés par jour. Après chaque repas, ils devaient se rendre à l’infirmerie pour une série d’injection de vitamines et minéraux. John attendait avec impatience le retour à Reach et à sa routine.
Il n’y avait plus que 32 soldats au sein de cette équipe. 30 avaient été « supprimés » du programme Spartan. Ils moururent lors du processus d’augmentation. Les 12 autres souffraient des effets secondaires du processus, et avaient été définitivement réassignés au sein du Bureau de l’Intelligence Navale.
Tous lui manquaient, mais lui et les autres devaient continuer. Ils devaient recouvrer leurs moyens, et faire leur preuve, une nouvelle fois.
John aurait aimé que Mendez le mette en garde. Il aurait pu se préparer. Mais peut-être que le but de cette dernière mission, était justement d’apprendre à se préparer à tout. Il ne laisserait plus jamais sa garde baissée.
John pris place sur une machine censée faire travailler les jambes, et y mis le maximum des poids, mais c’était encore trop léger. Il se mit sur le cran le plus élevé. Ca allait de nouveau mieux.
John travailla sur toutes les machines, puis passa à un « speed bag », c’est à dire un ballon en cuir attaché du sol au plafond par un épais élastique. Il n’était possible de frapper le ballon qu’à certaines fréquences, sinon, il bougeait dans tous les sens.
Son poing enchaîna plusieurs directs, cobra-quick, enchaînement. Le speed bag bougeait, mais lentement, comme s’il était sous l’eau… en tout cas beaucoup trop lentement étant donné la force qu’il mettait dans ses coups. La tension de l’élastique devait avoir baissé. Il pinça l’élastique qui s’effrita. Il n’était tendu que là ou il n’était pas usé.
Est-ce que tout était cassé dans cette salle ?
Il enleva une goupille qui verrouillait une tige de fer, recueillant plusieurs assiettes en fonte. Il se dirigea vers le centre de la salle, et attacha cet anneau à environ un mètre au dessous d’une barre, puis relâcha le tout, ce qui produisit un claquement. Cela avait l’air de bien tenir… mais ça semblait également trop lent pour John. Il mis en route le chronomètre de sa montre, et frappa la goupille une nouvelle fois. 45 centièmes de seconde. Un mètre en une demie seconde. Il avait oublié la formule concernant les distances et les accélérations, et se lança dans des calculs et revu l’équation. Il refit même le carré fondamental.
Il fronça les sourcils. Il avait toujours eu quelques difficultés en math. La solution était une accélération gravitationnelle de 9.8 mètres par seconde. Un niveau standard.
La salle tournait correctement. Il en eu vite assez des calculs.
On coupa court rapidement à son expérience. Quatre hommes entrèrent dans le gymnase. Ils n’avaient pas d’uniformes, seulement des shorts et des bottes. Leurs têtes étaient fraîchement rasées. Ils étaient fortement musclés, minces, et sveltes. Le plus imposant des quatre était plus grand que John. Des cicatrices couvraient toute une partie de son visage.
John aurait dit qu’ils étaient des forces spéciales, les Troupes Orbitales de Drop Chocs (Orbital Drop Shock Troopers). Les membres du ODST avaient de traditionnels tatouages sur les bras : CHEVAUCHER LES « JET JUMPERS » ET ENTRER LE PREMIER EN ENFER.
Les « Chevaliers de l’enfer ». Les infâmes de la 105ème. John avait entendu par hasard des bruits de couloirs à leur sujet. Ils avaient la réputation d’être très bons…. mais aussi d’être extrêmement brutaux, y compris avec des membres de leur équipe.
John les salua poliment.
Ils l’effleurèrent, et commencèrent par les poids de haute gravité. Le plus corpulent souleva la tige de fer où étaient entassées plusieurs poids. Il lutta, la barre vacilla. Les assiettes en fonte glissèrent et tombèrent sur la barre. L’autre bout de la barre s’inclina, et il ne pu retenir les poids. Les assiettes s’écrasèrent non loin de son pied. Alerté par le bruit, John fit un bond.
« Qu’est ce que c’est que… » L’imposant membre de l’ODST se redressa, et examina l’anneau censé verrouiller la tige. « Quelqu’un a enlevé la goupille de sécurité ! » Il gronda et se retourna vers John.
John exhiba la goupille. « C’est de ma faute », dit-il en s’avançant, « toutes mes excuses ».
Les quatre gaillards se retournèrent comme un seul homme vers John. L’homme aux cicatrices lança une large main qui passa non loin du nez de John. « Pourquoi ne dégage tu pas avec ta goupille, demi-portion ? » dit-il en souriant. « Ou mieux, et si je te la faisais bouffer ? ». Il inclina la tête vers ses amis.
John ne connaissait que trois façons de réagir face aux gens. S’ils étaient des officiers supérieurs, il leur obéissait. S’ils faisaient partie de son équipe, il les aidait. S’ils étaient une menace, il les neutralisait.
Donc quand les quatre gars l’encerclèrent… il hésita. Pas parce qu’il avait peur. Mais parce que ces hommes pouvaient être placés dans n’importe quelle catégorie. Il ne connaissait pas leur grade. Il s’agissait bien d’officiers de l’UNSC. Mais à ce moment précis, ils ne semblaient pas amicaux du tout.
Les deux hommes qui étaient à ses cotés lui saisir les bras. Celui qui se trouvait derrière lui tenta d’enrouler son bras autour de son coup. John voûta les épaules, rentra le menton vers sa poitrine pour ne pas prendre de coup. Il leva brusquement son coude droit vers la main qui lui tenait le bras, la fit céder, puis tendit le poing et cassa le nez du type en face. Les trois autres hommes réagir, et tentèrent de resserrer leur prise en se rapprochant, mais comme ce maudit sac de boxe, ils bougeaient trop lentement. John glissa et esquiva la prise de son cou. Il se retourna aisément, se dégageant de l’homme qui tenait son bras gauche par là même.
« Assez !» Une voix gronda et résonna dans le gymnase. Un sergent entra, et avança vers eux à vive allure. Contrairement à Mendez qui était musclé, svelte et toujours très sérieux, le ventre de cet homme débordait de sa ceinture. Il les regarda perplexe.
John lui prêta attention. Les hommes se redressèrent et continuèrent à lancer un regard noir à la jeune recrue.
« Sergent, » dit l’homme avec le nez cassé, « nous étions juste... »
« Vous ai-je posé une question ? » hurla le Sergent.
« Non Sergent » répondit-il.
Le Sergent observa John, puis ses officiers. « Si vous tenez tellement à vous battre, faites ça sur le ring de boxe ! »
« A vos ordres, » dit John. Il avança vers le ring de boxe, passa à travers les élastiques, et attendit là.
Ca commençait à avoir un sens. C’était une mission. John avait reçu les ordres d’un officier supérieur, et les hommes étaient désormais des cibles.
Le plus gros des hommes de l’ODST poussa les élastiques et monta sur le ring. Les trois autres se réunirent pour regarder. « Je vais te mettre en pièces, demi-portion » grogna t’il.
John pris appuie sur une de ses jambes posées en arrière, et mis toute sa force dans son premier coup. Son poing droit heurta le large menton du colosse. Son poing gauche suivit et heurta la mâchoire du soldat.
Les mains de l’homme se levèrent ; John s’avança, planta une des mains de l’individu dans la poitrine de ce dernier, et poursuivit avec un crochet dans ses cotes flottantes. Il lui en cassa quelques unes. L’homme tituba en arrière. John avança d’un pas et posa son talon sur un de ses genoux. Encore quelques coups et l’homme eu le dos aux élastiques du ring… il cessa de bouger, ses jambes, ses bras et son cou s’inclinèrent en un angle anormal.
Les trois autres hommes réagirent. Celui qui avait le nez cassé se saisi d’une barre de fer.
John n’avait plus besoin d’ordre à ce moment précis. Trois ennemis en même temps : ils devaient les neutraliser avant qu’ils ne l’encerclent. Il devait être très rapide, mais il n’avait pas non plus les yeux derrière la tête. L’individu avec la barre de fer lança un coup vicieux vers les côtes de John. John esquiva, saisi sa main, la serra sur la barre. Il la tourna et broya ainsi les os du poignet de son assaillant.
Il lança son pied de coté et toucha un autre des assaillant à l’aine, écrasant certains de ses organes, et lui brisant le bassin.
Il s’appropria la barre de fer, la secoua de tous les sens et atteignant le troisième homme à la nuque, et ce, avec une telle force que l’homme fut propulsé sans les élastiques.
« Assez, Numéro 117, » hurla le Chef officier Mendez.
John obéit et lâcha la barre de fer. Tout comme pour la goupille, il sembla qu’elle mis du temps à toucher le sol.
Les agents de l’ODST gisaient en désordre sur le sol, soit inconscients, soit morts. Mendez, qui se trouvait au bout du gymnase, s’avança vers le ring.
Le Sergent se redressa, et ouvrit la bouche. « Chef Mendez ». Il esquissa un salut crispé. « Que faites… » Il se tourna vers John, ses yeux s’agrandirent, et il murmura : « S’en est un, n’est-ce pas ? »
« Les toubibs y travaillent, » répondit calmement Mendez. Il s’approcha doucement du sergent. « Deux officiers de l’Intelligence vous attendent au service opératoire. Ils vous mettront au courrant… ». Il recula. « Je vous suggère de vous y rendre immédiatement ».
« A vos ordres, » rétorqua le Sergent. Il sorti du gymnase, presque en courrant. Il regarda une dernière fois John par-dessus son épaule, puis accéléra le pas.
« Votre entraînement est terminé pour aujourd’hui » dit Mendez à John. John le salua et sorti du ring.
Une équipe de médecins pénétra dans le gymnase avec des civières et coururent vers le ring de boxe.
« Je vous demande la permission de parler, Commandant » dit John.
Mendez aquiesca.
« Ces hommes faisaient partie d’une mission ? Etaient-ils des cibles ou des co-équipiers ? »
John savait que tout ça faisait partie d’une mission. Son chef était dans les parages et ça ne pouvait pas être une coïncidence.
« Vous avez provoqué et neutralisé une menace » répondit Mendez. « Cette action semble avoir répondu à votre question, chef d’équipe ».
John s’essuya le front, conscient que le combat était terminé. « J’ai suivit les ordres, » dit-il, « le Sergent m’a ordonné de me battre. J’étais menacé et en imminent danger. Mais ils étaient des agents des forces spéciales de l’UNSC. Ils étaient des notre. »
Mendez haussa la voix. « Toutes les missions n’ont pas d’objectifs précis, ou ne mènent pas à une conclusion logique. Votre priorité est de suivre les ordres dans la chaîne de commandement, et ensuite de préserver votre vie et celles de vos co-équipiers. Est-ce clair ? »
« Tout a fait clair, mon Commandant » dit John. Il regarda en arrière vers le ring. Le sang suintait sur la toile du tapis. Il avait une étrange sensation, au creux de son estomac. Il passa sous la douche, rinçant ainsi tout le sang qu’il portait sur lui. Il se sentait étrangement désolé pour les hommes qu’il venait de tuer.
Mais il avait fait son devoir, et son chef avait été exceptionnellement bavard afin de clarifier la situation. Suivre les ordres et se maintenir sain et sauf, lui et son équipe. C’est tout ce qu’il devait avoir en tête. John ne repensa plus jamais à l’incident du gymnase.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:37

Chapitre 8 :


Heure 0930, 11 septembre 2525 (Calendrier Militaire)/ Système Epsilon Eridani, complexe militaire de l’UNSC, Planète Reach.

Dr Halsey s’allongea dans la chaise rembourrée de Mendez. Elle étudiait le problème du chapardage d’un cigare Sweet Williams d’un des tiroirs de son bureau, et en quoi cela pouvait être aussi grave à ses yeux. Leur odeur s’échappa de la boite, mais elle était écoeurante. Comment pouvait-il les fumer ?
La porte s’ouvrit et le CPO Mendez entra et s’immobilisa dans l’embrasure. « Madame, » dit-il, en se tenant bien droit, « je n’étais pas au courrant que vous passiez aujourd’hui. En fait je pensais que vous n’étiez pas sur ce système cette semaine, autrement je me serais arrangé. »
« Oui j’en suis persuadée ». Elle plia ses mains sur ses genoux. « Notre situation a changée. Où sont mes spartans ? Ils ne sont pas dans leur caserne, et pas non plus sur le champ de tirs. »
Mendez hésita. « Ils ne peuvent plus s’entraîner ici, Madame. Nous devons leur trouver… d’autres aménagements. »
Dr Halsey se leva, et lissa les plis de son chemisier. « Peut-être que vous devriez leur expliquer cette décision, Chef ».
« Je pourrais, » répondit-il, « mais il serait plus aisé que je vous montre. »
« Très bien, » dit le Dr Halsey, piquée de curiosité. Mendez l’escorta jusqu’à son Warthog garé à l’extérieur de son bureau. Ce véhicule de combat tout terrain venait tout juste d’être remis en état ; la lourde mitraillette placée à l’arrière avait été démontée et remplacée par un casier de missiles Argent V.
Mendez les emmena en dehors de la base, sur une route venteuse de montagne. « Au départ, Reach a été colonisée pour ses importantes ressources en titane, » lui dit Mendez. « Il y a dans ces montagnes, des mines de plusieurs centaines de mètres. L’UNSC les a utilisé pour l’entreposage. »
« Je suppose que nous n’avez pas réquisitionné mes spartans pour faire l’inventaire aujourd’hui, Chef ? »
« Non Madame, non avons juste besoin d’intimité. »
Mendez conduit le Warthog derrière une maison de garde, puis dans un large tunnel qui descendait en pente raide vers un souterrain.
La route s’enfonçait dans une spirale, et profondément dans le sol de granite. Mendez demanda : « vous souvenez-vous des premières expérimentations de la Navy avec les puissants exosquelettes ? »
« Je ne suis pas sure de voir le rapport entre cet endroit, mes Spartans, et les projets d’exosquelettes, » répondit le Dr Halsey en fronçant les sourcils, « mais je veux bien entrer dans votre jeu. Oui je sais tout des armures Mark puisque j’ai travaillé moi-même sur les prototypes. Nous avons du abandonner le concept et refaire le design des armures de combat depuis le début pour le projet MJOLNIR. Ces armures consommaient énormément d’énergie. Nous devions soit les brancher à un générateur, soit utiliser des batteries inefficaces, et aucune de ces deux solutions n’étaient pratiques pendant un combat. »
Mendez ralentit légèrement à l’approche d’une bosse. Les roues du Warthog survolèrent l’obstacle.
« Ils utilisèrent les unités qui n’étaient pas au complet, » continua le Dr Halsey, « pendant que les dockers chargeaient le lourd équipement. » Elle sourcilla. « A moins qu’ils n’aient effectué le chargement ici ».
« Il y a une douzaine de combinaison ici. »
« Vous n’avez pas mis un de mes Spartans là dedans ? »
« Non, leurs instructeurs les utilisent pour leur propre sécurité, » répondit Mendez. « Quand les Spartans ont récupéré grâce à leur thérapie de microgravité, ils étaient pressés de retourner à leur routine. Cependant nous avons du faire face à quelques… » Il s’arrêta un moment, afin de trouver le bon mot. « … difficultés. »
Il regarda sa passagère, l’air sévère. « Le premier jour de retour ici, trois de leur instructeur furent tués lors d’exercices de combats à main nue. DR Halsey fronça les sourcils. « Sont-ils maintenant plus rapides et plus forts que ce que nous avions prévu ? »
« Ceci, » répondit Mendez, « minimiserait l’importance de cette situation. »
Le tunnel s’ouvrit sur une immense caverne. Des lumières étaient éparpillées sur les murs, sur le plafond une centaine de mètres plus hauts, ainsi que le long du sol, mais elles ne pouvaient dissiper l’écrasante obscurité.
Mendez gara le warthog non loin d’un petit bâtiment préfabriqué. Il descendit et aida le Dr Halsey à sortir du véhicule. « Par ici, s’il vous plait. » Mendez lui fit signe depuis le renfoncement. « Nous aurons une meilleure vue d’ici. »
Le bâtiment possédait trois murs en verre, et plusieurs moniteurs sur lesquels étaient inscrit : MOUVEMENT, INFRAROUGE, DOPPLER, et PASSIF. Mendez poussa un bouton et la salle dans laquelle ils étaient s’éleva le long du mur jusqu’à ce qu’ils se trouvent à 20 mètres au dessus du sol. Mendez appuya sur le bouton d’un microphone et dit : « lumières. »
Des projecteurs s’allumèrent et illuminèrent une partie de la caverne de la taille d’un terrain de football. Au centre se tenait un coffre en béton, un bunker. Trois hommes, dans la version primitive de l’armure Mark I, se tenaient dessus. Six autres étaient répartis à distance égale les uns des autres autour du périmètre. Un drapeau rouge avait été placé juste au dessus du coffre en béton.
« Le but est d’attraper le drapeau ? » demanda le Dr Halsey. « Et passer à travers ces lourdes armures ? »
« Oui. Les instructeurs placés dans ces exosquelettes peuvent courir à la vitesse de 32 kilomètre/heure, porter 2 fois leur poids, et un 30 millimètres est monté sur les armatures avec un viseur, tourné vers l’extérieur, bien sur. Ils sont aussi équipés avec la dernière version de détecteurs et de lasers IR. Et bien évidemment, leur armure est imperméable à toutes les armes à feux classiques. Il faudrait deux ou trois sections de Marines pour prendre ce bunker. »
Mendez se pencha de nouveau vers le micro, et sa voix résonna dans toute la caverne. « Commencez l’exercice ! »
60 secondes passèrent. Rien ne se produisit. 120 secondes. « Où sont mes Spartans ? » demanda le Dr Halsey.
« Ils sont là » répondit Mendez. Dr Halsey aperçu des mouvements dans l’obscurité. Des ombres, encore des ombres, puis une silhouette familière.
« Kelly ? » murmura t’elle.
Les instructeurs se retournèrent et commencèrent à tirer, mais les ombres bougeaient à une vitesse presque surnaturelle. Même le système de viseur automatique n’arrivait pas à les pister.
Venant de plus haut, un homme en rappel au bout d’une corde descendait le long de poutrelles et de portiques aériens. Ce nouveau venu arriva au niveau d’un des gardiens du périmètre, aussi silencieusement qu’un chat. Il frappa l’armure de
celui-ci deux fois, et déforma ainsi quelques lourdes plaques, descendit plus bas et balaya d’un grand geste les viseurs de ses jambes. Le garde s’étala sur le sol.
Le spartan attacha sa corde de rappel à l’instructeur. Un moment plus tard, le gardien tordu tira un coup dans l’obscurité.
Deux autres gardes se tournèrent pour attaquer.
Les Spartans esquivèrent, se roulèrent par terre. Leurs ombres se confondaient. Le Dr Halsey réalisa que l’exosquelette de l’instructeur attaché à la corde n’avait pas été soulevé, mais qu’il servait de contrepoids.
Deux autres spartans, pendus au bout de la corde, se laissèrent tomber discrètement sur le centre du coffre. Dr Halsey reconnu immédiatement l’un d’eux, malgré le fait qu’il était complètement vêtu de noir, et écarquilla les yeux : c’était le numéro 117. John.
John atterrit, se cramponna, et cogna un des gardiens avec son pied. L’homme atterrit en boule… 8 mètres plus loin.
L’autre spartan sauta du coffre, en faisant des sauts périlleux d’un bout à l’autre, afin d’éviter les balles qui fusaient en l’air. Il se lança sur le gardien le plus éloigné de lui, et ils dérapèrent ensemble au cœur des ombres. L’arme du gardien tira une nouvelle fois, puis le noir revint.
Du haut du coffre, John apparaissait comme une tache dont les mouvements étaient vifs.
L’exosquelette d’un second garde pénétra dans une fontaine de fluide hydraulique, qui s’effondra sous le poids de l’armure.
Le dernier gardien sur le coffre bétonné se tourna afin de faire feu sur John. Le Dr Halsey s’agrippa aux bras de sa chaise. « Il le tient à bout portant, même des balles classiques peuvent tuer à cette distance ».
Alors que l’arme du gardien tirait sur John, ce dernier esquiva. La balle entailla l’air, et le manqua franchement. John saisi l’arme à feu de l’armure, se tourna, et dans un crissement de métal, l’arracha de l’exosquelette. L’arme à la main, il tira directement sur la poitrine de son assaillant, qui chuta du coffre.
Les gardiens du dernier périmètre se tournèrent et mitraillèrent la zone en représailles.
Un battement de cœur plus tard, les lumières s’éteignirent.
Mendez jura, et appuya sur le micro. « Lumières de secours ! Allumer les lumières de secours immédiatement ! »
Les lueurs d’une douzaine de lampes au feu orange s’allumèrent.
Pas un spartan n’étaient là, mais les 9 instructeurs gisaient là, inconscient ou étendus inertes dans leur armure de combat.
Le drapeau rouge n’était plus là.
« Remontrez-moi ça, » demanda le Dr Halsey incrédule. « Vous avez enregistré tout ça n’est-ce pas ? »
« Bien sur ». Mendez pressa sur un bouton, mais les moniteurs repassèrent le film, statique. « Zut ! Ils ont également eu les caméras, » marmonna t-il, impressionné. « A chaque fois qu’on trouve une nouvelle place où les cacher, ils mettent hors service le dispositif d’enregistrement. »
Dr Halsey s’appuya contre la glace du mur qui donnait sur la scène du carnage. « Très bien Chef, que dois-je savoir d’autre ? »
« Vos spartans peuvent courir avec élan jusqu’à plus de 55 Km/h, » expliqua t’il. « Kelly peu courir un peu plus vite, je crois. Ils courront encore plus vite une fois que les modifications que nous avons effectuées sur leur corps seront réglées. Ils peuvent porter trois fois leur poids, ce qui est le double de la norme, et ce, étant donné l’augmentation de leur densité musculaire. Et ils peuvent pratiquement voir dans le noir. »
Le Dr Halsey considéra ces nouvelles données. « Ils n’étaient pas censés êtres aussi performants. Il doit y avoir des effets synergétiques inexpliqués provoqués par la combinaison de toutes leur modifications. Qu’en est-il de leur réflexes ? »
« C’est quasiment impossible à mesurer. Nous les estimons à 30 millisecondes, » répondit Mendez. Il secoua la tête et ajouta : « mais je pense que c’est bien plus pendant les combats, quand leur adrénaline monte. »
« Des instabilités physiques ou mentales ? »
« Aucune. Ils travaillent mieux que toute les autres équipe que j’ai pu voir dans ma carrière. Ils fonctionnent par télépathie si vous préférez. Ils ont été lâchés dans cette cave hier, et je ne sais pas où ils se sont procurés leur tenue noire, ni les cordes dont ils se sont servis pour manœuvrer. Mais je peux vous assurez qu’ils n’ont pas quitté cet endroit. Ils improvisent, s’améliorent et s’adaptent. Et, » ajouta t’il, « ils adorent ça. Plus difficile est le challenge, plus dur est le combat… plus ils sont motivés. »
Dr Halsey observa le premier instructeur qui se releva, remuant et lutant pour se dégager de son armure. « Ils auraient très bien pu être tués, » murmura t’elle. « Mais est-ce que les spartans peuvent tuer, Chef ? Tuer volontairement ? Sont-ils prêts pour des combats réels ? »
Mendez regarda au loin et marqua un temps. « Oui, si nous leur ordonnons, ils tueraient de façon très efficace. » Son corps se raidi. « Peut-on savoir ce que vous entendez par « combats réels » madame ? »
Elle serra ses mains et les tordis nerveusement. « Il s’est passé quelque chose, Chef. Quelque chose que l’ONI et l’Administration n’attendaient pas. Les officiers généraux veulent déployer les spartans. Ils veulent les tester lors d’une mission en combat réel. »
« Ils seront prêts pour ça autant que je peux les préparer, » dit Mendez. Il plissa ses yeux sombres. « Mais ce serait aller très vite dans le déroulement de notre programme. Que s’est-il passé ? J’ai entendu des rumeurs selon lesquelles d’importantes opérations étaient menées près de la colonie de Hardvest. »
« Vos rumeurs sont dépassées, Chef » dit-elle, un frisson dans la voix. « Il n’y a plus de combats à Hardvest. Il n’y a plus de Hardvest. »
Elle pressa sur le bouton menant vers le bas, et la salle d’observation redescendit doucement vers le sol.
« Sortez- les de ce trou, » dit-elle d’un ton vif. « Je les veut prêts à se rassembler à 0400. Nous aurons un briefing demain à bord du Pioneer. Nous les affecterons sur une mission que l’ONI gardait pour la bonne équipe, au bon moment. Ainsi soit il ».
« Bien Madame, » répondit Mendez.
« Demain nous verrons si toute la souffrance qu’ils ont endurés valait la peine. »
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:38

Chapitre 9 :


Heure 0605, 12 septembre 2525 (Calendrier Militaire)/ Destroyer Pioneer, en route pour le système Eridanus

John et les autres Spartans se tenaient debouts, au repos.
La salle de briefing à bord du destroyer Pioneer de l’UNSC les mettait mal à l’aise. Les projecteurs holographiques au fond de la pièce montraient le champ d’étoiles visibles à l’avant de l’appareil. John n’avait pas l’habitude de voir autant d’espace ; il attendait que l’ambiance se détende de façon explosive.
Les étoiles vacillaient et s’évanouissaient, pendant que les lumières du plafond chauffaient. Le Sous Officier Mendez et le Dr Halsey entrèrent.
Les Spartans se mirent au garde-à-vous.
« Repos, » dit Mendez. Ils serra ses mains qu’il avait derrière le dos, et serra les muscles de sa mâchoire. Il semblait presque… nerveux.
Cela rendit John nerveux également.
Le Dr Halsey se dirigea vers l’estrade. Les lumières du plafond se reflétaient dans ses lunettes. « Bonjour Spartans. J’ai une bonne nouvelle pour vous. L’information vient de nous parvenir. Le commandement a décidé de tester vos capacités uniques. Vous avez une nouvelle mission : une base insurgée dans le système Eridanus. »
Une carte de la voie lactée apparue sur le mur et le zoom pointa sur un soleil orange entouré par un anneau de douze planètes. « En 2513, une armée insurgée dans ce système a été supprimée par les forces de l’UNSC lors de l’opération TREBUCHET. »
Une carte inter systèmes tactile s’afficha, et de minuscules icônes représentant des destroyers et des portes vaisseaux clignotèrent. Les forces d’une centaine de petits vaisseaux étaient engagés. La localisation de feux parurent, dans l’obscurité.
« L’insurrection fut réprimée, » continua le Dr Halsey. « Cependant certains éléments des forces rebelles s’échappèrent et se regroupèrent dans une ceinture d’astéroïdes voisine. »
La carte s’inclina, et se retira dans le cercle des débris autour de l’étoile.
« Des milliards de pierres, » dit le Dr Halsey « furent leur cachette contre nos forces… et continuent de l’être à ce jour. Pendant quelque temps, l’ONI a eu des raisons de penser que ces rebelles étaient désorganisés, et que règnait une certaine faiblesse au sein de leur commandement. Il semblerait que cela ai changé.
« Nous pensons que l’un de ces astéroïdes a été aménagé, et qu’une base importante y a été construite. Les explorations de l’UNSC au sein de la ceinture ont mis en évidence avec ou sans contacts, une embuscade par des forces supérieures. »
Elle marqua un temps, repoussa ses lunettes sur son nez, et ajouta : « le Bureau de l’Intelligence Navale a également confirmé que FLEETCOM a découvert une brèche au sein de leur service de sécurité : un sympathisant infiltré divulgue des informations à ces forces ».
John et les autres spartans étaient de moins en moins à l’aise. Une fuite ? C’était possible. Déjà leur avait souvent fait part de combats historiques qui avaient été gagnés et perdus à cause de traîtres ou d’informateurs. Mais il ne leur était jamais venu à l’esprit que cela pouvait aussi arriver au sein de l’UNSC.
Une image fut projetée au dessus de la carte : un homme d’age mur à cheveux clairsemés, avec une barbe soigneusement taillée, et des yeux gris clairs.
« Voici leur leader, » dit le Dr Hasley. « Il s’agit du Colonel Robert Watts. Cette photographie a été prise après l’opération TREBUCHET, et son visage a été vieillit par ordinateur.
Votre mission est d’infiltrer la base rebelle, capturer Watts, et le livrer, vivant et désarmé à l’espace de contrôle de l’UNSC. Cela privera les rebelles de leur dirigeant, et donnera une chance à l’ONI de l’interroger et d’extirper tous les traîtres hors de FLEETCOM. »
Le Dr Halsey s’écarta. « Chef Mendez ? »
Mendez expira et desserra ses mains. Il avança à grands pas vers l’estrade et s’éclaircit la voix. « Cette mission va être bien différente de celles auxquelles vous étiez habitués. Vous devrez capturer l’ennemi en utilisant vos armes à feux et vos forces mortelles. Elles pourront se retourner contre vous. S’il y avait le moindre doute, la moindre confusion (et nous vous y trompez pas, lors de combats, il y a toujours de la confusion), n’hésitez pas. Tuer, et poser vous des questions après. »
« La logistique sur cette mission sera limitée aux ressources et armements présent sur ce destroyer, » continua Mendez. « Ainsi nous minimiserons les risques de fuite dans la structure de commande. »
Mendez se dirigea vers la carte des étoiles. Le visage du colonel Watts disparu, et les plans d’un avion de fret s’affichèrent.
« Malgré le fait que nous ne connaissons pas où est exactement établie la base rebelle, nous supposons qu’ils reçoivent des chargements périodiques d’Eridanus Deux. Le cargo indépendant Laden est censé quitter son entrepôt dans 6 heures pour une inspection de routine des ses moteurs. Il va être chargé en assez de vivres et d’eau pour approvisionner une petite ville. De plus, son capitaine a été identifié comme un officier rebelle que l’on pensait mort depuis l’opération TREBUCHET. Vous allez vous glisser à bord de ce cargo, et avec un peu de chance, être menés jusqu’à la base rebelle. Une fois là bas, infiltrez l’installation, capturer Watts, et évacuer les lieux par n’importe quel moyen. »
Mendez les fixèrent tous. « Des questions ? »
« Mon commandant » dit John, « quelles sont nos possibilités d’évacuation ? »
« Vous avez deux options : un bouton d’urgence va transmettre un signal de détresse à un vaisseau préalablement posté. Et le Pioneer va rester stationné non loin de là… un bref moment. 13 heures. Il donna un léger coup sur la carte des étoiles en désignant le coin de la ceinture d’astéroïdes, et un repère se mit à clignoter en bleu. « Je vous laisse le choix de l’évacuation. Mais je vous précise que la ceinture d’astéroïdes a une circonférence de plus d’un milliard de kilomètres… et empêche ainsi d’emprunter l’embarcation de surveillance de l’ONI. Si les choses tournent mal, vous ne pourrez compter que sur vous-même. D’autres questions ? »
Les Spartans étaient assis, silencieux et immobiles.
« Non ? Alors écoutez moi bien, recrues, » ajouta Mendez. « Cette fois je vous ai donné toutes les informations que j’avais en ma possession. Préparez vous à n’importe quelle éventualité. » Son regard fixa John. « Chef d’équipe, vous êtes à cette seconde promu au rang de Sous Officier de troisième classe. »
« Mon commandant ! » John se mit au garde-à-vous. Réunissez votre équipe et votre équipement. Soyez prêts à vous rassembler à 0300. Nous vous débarquerons au dock de l’Eridanus Deux. Vous serez livrés à vous-même à partir de cet instant.
« A vos ordres mon commandant ! » dit John.
Mendez le salua. Lui et le Dr Halsey sortirent de la salle.
John se tourna vers ses co-équipiers. Les autres Spartans se mirent au garde-à-vous. « Trente trois, c’est beaucoup trop pour cette opération. Nous avons besoin d’une petite équipe. Cinq ou six maximums.
« Sam, Kelly, Linda et Fred, rejoignez moi dans le casier à armement dans 10 minutes. » Les autres Spartans soupirèrent, et baissèrent leur regard vers la table. « Vous autres, vous restez ici. Vous aurez la part la plus difficile de cette mission : vous devrez rester ici. »

Le casier à armement du Pioneer avait été placé au sein un étalage déconcertant d’équipements de combat. Sur une table se trouvait des revolvers, des couteaux, des appareils de communication, des armures corporelles explosives, des trousses médicales, des équipements de survie, des ordinateurs portables, ainsi qu’un kit pour manœuvrer dans l’espace.
Encore plus que sur les équipements, cependant, John comptait sur son équipe.
Sam était celui qui avait récupéré le plus vite de l’augmentation expérimentale comparé aux autres Spartans. Il arpentait impatiemment la pièce remplie de caisses et de grenades. Il était le plus costaud de tous. Il dépassait John d’une tête. Il avait laissé pousser ses cheveux couleur sable de 3 centimètres. Chef Mendez lui avait d’ailleurs fait remarquer qu’à cette allure là, il allait bientôt ressembler à un civil.
Kelly, par opposition, avait été la plus longue à se rétablir. Elle était debout dans le coin, les bras croisés sur sa poitrine. John a pensé à un moment qu’elle ne s’en sortirait pas. Elle semblait encore un peu éprouvée, et ses cheveux commençaient tout juste à repousser. Son visage cependant, avait toujours cette beauté sèche et anguleuse. Elle effrayait un peu John aussi. Elle courait plus vite qu’avant… aujourd’hui personne ne pouvait la toucher s’il elle ne l’avait pas autorisé.
Fred était assis en tailleur sur la table, et faisait tourner sur elle même une arme de combat bordée d’une lame de rasoir, formant ainsi des arcs scintillants. John estimait qu’il aurait pu y arriver en 1er, mais il ne supportait pas les ordres. Il n’était ni trop grand ni trop petit. Il n’était ni trop ni pas assez musclé. Ses cheveux noirs étaient tirés, avec par endroit des mèches argentées (chose qu’il n’avait pas avant le processus d’augmentation). Si quelqu’un dans le groupe pouvait se confondre dans une foule, c’était bien lui.
Linda était le membre le plus discret du groupe. Elle était pâle, avait des cheveux rouges coupés très court et des yeux verts. C’était une tireuse d’élite, une artiste avec un fusil de sniper.
Kelly fit le tour de la table, puis saisi un bleu de travail taché de graisse. Son nom avait été vulgairement brodé sur la poitrine. « Ce sont nos nouveaux uniformes ? »
« L’ONI nous les a fournis, » dit John. « Ils sont censés ressembler à ce que l’équipage du Laden porte. »
Kelly releva le bleu de travail et fronça les sourcils. « Ils ont l’air bien étroits pour une fille. »
« Essaye celui là. » Linda tira sur la tenue noire qui s’entendait sur le long du corps svelte de Kelly.
Ils avaient déjà portés ces tenues avant. Elles étaient sur mesure, et formaient une armure corporelle constituée de composés chimiques issus d’une polymérisation. Elles pouvaient dégainer un petit calibre et comportaient un système de climatisation qui masquait leur détection par infrarouge. Le casque intégré était doté d’un équipement de déchiffrage et de communication, un écran surélevé, ainsi que des détecteurs de températures et de mouvements. Bien fermés, ils offraient une réserve en oxygène de 15 minutes afin de permettre à son occupant de survivre dans l’espace.
Les nouvelles tenues étaient inconfortables et difficiles à repérer sur le terrain. Or ils avaient constamment besoin de repères.
« Ils sont trop serrés, » dit kelly. « Ils vont limiter mes mouvements. »
« Nous les porterons pour cette opération, » leur dit John. « Il y a trop d’endroits entre ici et là bas avec rien autre à respirer que l’espace. Comme pour le reste de votre équipement, prenez ce que vous voulez, mais ne vous chargez pas trop. Sans aucune données de reconnaissance une fois là bas, nous aurons plutôt intérêt à aller vite… ou nous seront morts.
L’équipe commença à choisir ses armes.
« Un calibre 390 ? » demanda Fred.
« Oui, » répondit John. « Tout le monde prend un revolver utilisant des munitions de 390 afin que nous puissions partager les chargeurs s’il le faut. Sauf Linda. »
Linda était attirée par un fusil à long canon : le SRS99C-S2AM. Le système de ce sniper était doté de sections modulaires : les viseurs, réserves, canons, et même le mécanisme de mise à feu pouvaient être changés. Elle démonta rapidement le canon, et le reconfigura. Elle installa un canon silencieux, et pour compenser la perte de rapidité de la gueule du sniper, elle augmenta le calibre des munitions à 450. Elle se débarrassa de tous les viseurs, et installa à la place un lien vers les écrans surélevés du casque. Elle empocha cinq chargeurs de munitions rallongés.
John choisi également un MA2B, une version réduite du fusil d’assaut standard : le MA5B. Il était solide et fiable, avec des viseurs électroniques et un indicateur de réserve de munitions. Il possédait également un système de réduction du recul, et pouvait tirer 15 balles à la seconde.
Il choisi également un couteau : une lame de 30 centimètres dont le coin était en dent de scie, élaborée dans un carbure de titane non réfléchissant, et parfaitement équilibré pour être lancé.
John poussa le bouton du signal d’alerte : un minuscule gyrophare. Il avait 2 positions. La position rouge alertait le Pioneer qu’il avait touché le ventilateur, et de venir avec de puissantes armes. La position verte indiquait simplement la localisation de la base destinée au prochain assaut de l’UNSC.
Il prit deux mains pleines de munitions, puis s’arrêta. Il les reposa et n’en pris que 5. Si lors d’un combat avec armes à feux, il avait besoin de tout ça, c’est que d’ores et déjà la mission avait échouée.
Tout le monde pris un équipement similaire, avec juste quelques variations. Kelly opta pour un ordinateur portable avec des liens IR. Elle pris également la trousse médicale.
Fred emmena un passe partout standard.
Linda sélectionna trois émetteurs de navigation, chacun de la taille d’une tique. Ces pisteurs pouvaient adhérer à tout objet et renseigner sa position par émission sur les écrans des casques des Spartans. Fred endossa deux sacs à dos de taille moyenne, des « sacs de dégâts ».
Ils étaient équipés de C-12, et assez d’explosifs pour souffler 3 mètres de tôle d’armures.
« Tu en as suffisamment ? » demanda Kelly ironiquement.
« Tu crois je devrais en prendre plus ? » répondit Sam avec un sourire.
« Juste de quoi faire un petit feu d’artifice pour fêter la fin de la mission ! »
« Tout le monde est prêt ? » demanda John.
Le sourire de Sam disparut de son visage, et il inséra un chargeur étendu dans son MA2B. « Prêt ! »
Kelly leva le pouce.
Fred et Linda hochèrent la tête.
« Au travail. »
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:40

Chapitre 10 :


Heure 1210, 14 septembre 2525 (Calendrier Militaire)/ Système Epsilon Eridani, Quai spacial de l’Eridanus 2, Vaisseau cargo Laden (Numéro d’enregistrement : F-0980W)

« Spartan 117 : en position. Prochain contrôle à 0400. » John eteignis le micro, encoda le message, et l’inséra dans son retransmetteur. Il déclencha l’envoi de la transmission expresse sécurisée au Athens, le vaisseau rôdeur de l’ONI en poste non loin de là.
Lui et son équipe grimpèrent sur les poutrelles les plus élevées. En silence, ils installèrent une toile de filets de support, pour qu’ils puissent se reposer dans un minimum de confort. En dessous, se trouvaient cent mille litres d’eau noire, et autour d’eux, 2 centimètres d’acier immaculé. Sam faussa l’indicateur sensoriel de remplissage afin que l’ordinateur du réservoir cesse de faire entrer l’eau dans la cuve. Les lumières de leur casque projetaient des motifs de lignes réfléchissantes qui passaient et se croisaient.
C’était un petit endroit parfaitement caché, qui correspondait admirablement à l’esprit de la mission d’après John, et qui l’autorisa à arborer un petit sourire triomphaliste. Les lunettes technologiques que l’ONI avait fournies sur le Laden montraient un certain nombre de nacelles hydroponiques montées à cheval sur le système de carrousel du vaisseau. Les énormes réservoirs d’eau utilisaient l’alimentation de la gravité pour irriguer les cultures spatiales de l’appareil.
Parfait.
Ils s’étaient facilement introduits, derrière l’unique garde puis dans la baie à cargo principale du Laden et dans la presque déserte section du centre. Le réservoir d’eau masqueraient leur présence thermique et bloqueraient toute détection par mouvements.
Le seul élément de risque, fut l’éventualité que la section du centre cesse de tourner. Les choses deviendraient très difficiles dans le réservoir. Très rapides. Mais John doutait que cela puisse arriver.
Kelly installa un relais à micro-ondes au dessus de l’écoutille. Elle plaqua son ordinateur portable contre son estomac, et le relia au réseau du vaisseau. « J’y suis » signala t’elle. « Il n’y a pas de IA, ou de cryptage important… accédons à leur système maintenant. » Elle pianota sur son portable quelques instants et activa le logiciel d’intrusion (le meilleur que l’ONI pouvait fournir à l’heure actuelle). Quelques secondes plus tard, l’appareil clignota pour lui indiquer le succès de l’infiltration.
« Ils ont une trajectoire de navigation menant à la ceinture d’astéroïdes. ETA est dans 10 heures. »
« Bon travail, » dit John. « Coéquipiers, nous allons dormir à tour de rôle. » Sam, Fred et Linda éteignirent leurs lumières.
Le réservoir remua violemment lorsque les moteurs du Laden s’allumèrent. L’eau s’inclina lors du décollage de la station orbitale des entrepôts.
Dans l’Eridanus2, John pensait. Il se souvint vaguement qu’il avait eu un foyer à une époque. Il se demandait si son lycée, sa famille existaient encore…
Il préférait faire taire sa curiosité. Les conjectures étaient de bons exercices mentaux, mais la mission était prioritaire. Il devait être vigilent, ou à défaut, dormir un peu pour être vigilent au moment voulu. Chef Mendez leur a dit des milliers de fois « le repos peut être aussi mortel qu’une arme à feu ou une grenade. »
« J’ai quelque chose » murmura Kelly, en lui passant son portable.
Il montrait l’état de chargement du Cargo Laden. John fit défiler la liste : eau, farine, lait, du jus d’orange congelé, des tiges soudées, des aimants superconducteurs pour un réacteur à fusion…. Rien sur d’éventuelles armes.
« Passons, » dit-il. « Qu’est-ce que je cherche ? ».
« Je vais te donner une indication, » répliqua Kelly. « Le Chef les fume. »
John repris la liste. Ici : cigares Sweet Williams. A coté d’eux sur la liste, était notée une caisse de champagne d’un grand cru. Il y avait des steaks congelés de New York, et du chocolat suisse. Tous ces produits étaient stockés dans un casier sécurisé. Ils avaient les mêmes codes de déroute.
« Ce sont des produits de luxe, » chuchota Kelly. « Je pari qu’ils sont uniquement destinés à une livraison spéciale au Colonel Watts et ses Officiers. »
« Bon travail, » répondit John. « Nous allons tracer ces denrées, et les suivre. »
« Ca ne va pas être facile, » dit Fred dans la pénombre. Il alluma sa lumière et regarda en arrière vers John. « Il y a des milliers de possibilités que ce ne soit pas ça. On va y aller sans aucune reconnaissance. Je n’aime pas ça. »
« Nous n’avons qu’un seul avantage dans cette mission, » dit John. « Les rebelles n’ont jamais été infiltrés, ils se sentent plutôt en sécurité, et ne nous attendent pas. Mais toute seconde en trop où nous resterons ici… sera un risque pour nous d’être aperçus. Nous suivrons l’intuition de Kelly. »
« Tu discutes les ordres ? » demanda Sam à Fred. « Tu as peur ? » Il y avait une légère allusion au challenge dans sa voix.
Fred pensa un moment. « Non, » soupira t’il. « Mais ce n’est pas une mission d’entraînement. Nos viseurs ne vont pas tirer sur des cibles tournantes. » Il souffla. « Je ne veux pas qu’on échoue. »
« Nous n’échouerons pas, » dit John. « Nous avons réussi toutes les missions que nous devions accomplir auparavant. »
Ce n’était pas totalement vrai : la mission du processus d’augmentation avait décimé la moitié des Spartans. Ils n’étaient pas invincibles.
Mais John n’avait pas peur. Il était un peu nerveux peut-être, mais il était prêt.
« Cycles alternatif de repos, » dit John. « Réveillez moi dans 4 heures. »
Il se tourna et s’endormit au son des clapotis de l’eau. Il rêva de gravball, et d’une pièce tournant dans les airs. John l’attrapa et cria « Un aigle ! » car il avait gagné.
Il gagnait toujours.

Kelly poussa du coude l’épaule de John, ce qui le réveilla instantanément, les mains sur son fusil d’assaut.
« On ralenti, » chuchota t’elle en pointant sa lampe vers l’eau sous jacente. Le liquide s’inclina d’environ 30 degrés.
« Allumer les lumières ! » ordonna John.
Ils étaient plongés dans le noir total. Il enfonça l’écoutille et chercha la fibre optique serpentée attachée à son casque, à travers l’entrebâillement. On y voyait mieux. Ils s’extirpèrent de là, s’éloignant ainsi du fond du réservoir profond de 10 mètres. Ils revêtirent leurs bleus de travail tachés de graisse, et enlevèrent leurs casques. Les tenues noires semblaient un peu volumineuses sous les vêtements de travail, mais le déguisement passerait inaperçu lors d’un contrôle de routine. Avec leurs armes et équipement dans leur sac de marins, ils passeraient pour des membres d’équipage… de loin.
Ils avancèrent au pas à travers un couloir désertique dans la baie du cargo. Ils entendirent un million de petits tintements de métal, le temps que la gravité maîtrise le vaisseau. Le Laden devait être ancré à une station tournante ou à un astéroïde pivotant.
La baie du cargo était une vaste salle, encombrée jusqu’au plafond par des barils et des caisses. Il y avait d’énormes réservoirs d’huile. Des robots automatiques élévateurs se précipitaient entre les rangées vérifiant que rien n’avait été perdu lors du transit.
Il y eu un bruit métallique terrible lorsque le vaisseau fut rattaché à son dock.
« Les cigares sont par là, » murmura Kelly. Elle consulta les données de son portable, puis le remis dans sa pochette.
Ils sortirent de là, s’agrippant aux ombres. Ils s’arrêtaient tous les mètres, écoutaient, et s’assuraient que leur champ de tir était libre.
Kelly leva sa main et tendit le poing. Elle le pointa vers une écoutille à tribord de la cale. John fit signe à Fred et Kelly, et leur dit d’avancer. Fred utilisa son passe partout pour ouvrir la porte qui s’ouvrit. Ils entrèrent et la refermèrent derrière eux. John, Sam et Linda attendaient. Brusquement il y eu une secousse et les spartans et mirent leur arme à feux en position de tir.
Un appareil élévateur passait en bas par un couloir adjacent.
Les portes massives des cales du cargo s’écartaient vers le haut dans un crissement. La lumière jailli de l’extérieur. Une douzaine de dockers en bleu de travail entrèrent.
John s’accrocha à son MA2B encore plus fort. Un homme regarda en dessous du couloir où ils s’accroupirent dans l’ombre. Il se pencha, et s’arrêta.
John releva doucement son arme, les bras fermes, et distingua la poitrine de l’individu. « Toujours tirer au centre de la masse, » hurlait Mendez lors des entraînements de tir. L’homme se releva, tendit son dos, et s’en alla en sifflant doucement.
Fred et Kelly sortirent, puis Kelly ouvrit et ferma ses mains, les paumes vers l’extérieur. Elle venait de placer le traceur.
John sorti son casque du sac de marin, et l’arbora. Il fit tinter le traceur de navigation, et aperçut le flash du triangle bleu dans ses écrans surélevés. Il rabaissa les pouces en l’air de Kelly, et enleva son casque.
John rangea son casque ainsi que son MA2B, et demanda au reste de l’équipe de faire de même. Ils sortirent avec désinvolture des cales arrières du Laden, et vers la base rebelle.
La baie des docks était taillée dans de la pierre solide. Le plafond s’étendait sur un kilomètre. Les lumières vives illuminaient efficacement la place, et ressemblaient à des minuscules soleils dans le ciel. Il y avait des centaines de vaisseaux parqués dans cette caverne : de toutes petites embarcations, des corvettes de classe Mako, des cargos de fret, et même un dropship Pelican subtilisé à l’UNSC. Chaque embarcation par d’importantes grues qui se déplaçaient sur des chemins voies ferrées. Ces chemins menaient le long de séries de larges portes de sas. C’est comme ça que le Laden avait du entrer.
Il y avait du monde partout : des travailleurs, et des hommes dans des uniformes d’un blanc vif. Le premier instinct de John était de chercher une couverture. Toute personne était une menace potentielle. Il espérait que son arme était à portée de main.
Il resta calme, et marcha à grands pas vers ces inconnus. Il devait montrer le bon exemple à son équipe. Si sa récente rencontre avec les membres de l’ODST dans le gymnase de l’Atlas avait pu être un signe, il savait que son équipe ne communiquerait pas bien avec les autochtones.
John se fraya un chemin à travers les ouvriers et les tramways robotisés remplis de cargos, ou de marchands de viande rôtie sur des piques. Il s’avança vers une série de portes doubles intégrées dans le mur de pierre, sur lesquelles était inscrit : DOUCHES PUBLIQUES. Il entra, sans se retourner.
L’endroit était presque vide. Un homme était en train de chanter sous sa douche, et il y avait deux officiers rebelles dénudés près des distributeurs de serviettes.
John mena son équipe au coin le plus éloigné du vestiaire, et renversa un des bancs. Linda s’assit dos au banc, afin de faire le guet.
« Jusqu’ici tout va bien, » murmura John. « Ceci sera notre camp de retranchement si les choses tournent mal et que nous sommes séparés. »
Sam hocha la tête. « Ok, nous avons un indice sur comment capturer le Colonel. Est-ce que quelqu’un a une idée sur comment se tirer de cette pierre une fois qu’on l’aura attrapé ? On retourne dans le réservoir d’eau du Laden ? »
« Ca serait trop lent, » dit Kelly. « Il faut supposer que quand le Colonel va avoir disparu, ses hommes vont se mettre à sa recherche. »
« Il y a un Pelican sur le dock, » dit John. « Nous le prendrons. Maintenant trouvons un moyen de faire fonctionner les grues et les sas. »
Sam souleva son sac d’explosifs. « Je sais comment ouvrir poliment les portes de ces sas. Ne vous inquiétez pas.
Il tapa son pied gauche. Il faisait ça uniquement lorsqu’il était pressé d’agir. Fred serrait les poings. Il était peut être nerveux, mais il gardait le contrôle de lui-même. Kelly baillait. Et Linda était assise totalement immobile.
John avait son casque, il le mit, et vérifiait le traceur de navigation.
« Allure 320, » dit-il. « Il se déplace. » Il enleva son équipement. « Et nous aussi. »
Ils quittèrent les douches, marchèrent à grands pas vers le dock, passèrent d’énormes portes tombantes puis arrivèrent dans une cité. Cette partie de l’astéroïde ressemblait à un canyon sculpté dans la pierre ; John pouvait à peine discerner le ciel au dessus de sa tête. Il y avait des grattes ciels, des bâtiments résidentiels, des usines, et même un petit hôpital.
John s’aventura dans une ruelle, se glissa dans son casque, et localisa le point bleu du traceur de navigation. Il était recouvert par un tram de cargo qui circulait silencieusement dans la rue. Il y avait trois gardes armés qui faisaient le tour derrière.
Les Spartans le suivirent à une distance suffisamment discrète.
John analysa ses routes de sortie. Il y avait trop de monde et trop d’inconnus. Etaient-ils tous armés ? Allaient-ils tous se défendre si un combat s’engageait ? Quelques personnes lui semblaient bizarres.
« Dispersons nous, » murmura John à son équipe. « On dirait que nous défilons. »
Kelly accéléra l’allure de son pas et passa devant. Sam se recula en arrière. Fred et Linda se dirigèrent chacun à gauche et à droite.
Le tram de cargo tourna et fit le chemin doucement jusqu’à une rue bondée. Il s’arrêta à un building. L’immeuble était haut de 12 étages, avec des balcons à chacun d’eux.
John supposait que c’était des casernes.
Il y avait deux gardes armés en uniformes blancs à l’entrée. Les trois hommes dans le tram descendirent et transportèrent la caisse à l’intérieur.
Kelly regarda John. Il fit un signe de tête, lui donnant le feu vert. Elle s’approcha des deux gardes en souriant. John savait que son sourire n’était pas amical. Elle souriait parce qu’elle allait enfin avoir une chance de tester ses aptitudes.
Kelly fit un signe de la main à l’un des gardes et tira sur la poignée d’entrée de la porte. Il la stoppa et lui demanda de lui montrer son identification.
Elle fit un pas à l’intérieur, saisi le fusil du gardien, tourna et l’entraîna avec elle à l’intérieur.
L’autre garde fit un pas en arrière, et braqua son fusil. John bondit sur lui par l’arrière, entoura son cou avec son bras et le fit craquer, puis traîna son corps amorphe à l’intérieur.
L’entrée du bâtiment avait des murs en parpaing, ainsi qu’une porte en acier avec ouverture par carte magnétique. Une caméra de sécurité pendait mollement au dessus de la tête de Kelly. Le garde qu’elle avait entraîné là gisait à ses pieds. Elle était déjà en train de chercher un programme pour pirater la serrure de la porte en utilisant son ordinateur portable.
John sorti son MA2B et la couvrit. Fred et Linda entrèrent et enlevèrent leur bleu de travail, puis revêtirent leurs casques.
« Le traceur de navigation est en mouvement, » annonça Linda. « Marque 250, hauteur dix mètres, vingt…trente-cinq, ça monte toujours. Je dirais qu’il est au dernier étage. »
Sam entra, referma la porte derrière lui et la bloqua. « Rien à signaler dehors ».
La porte intérieure fit entendre un déclic. « Porte ouverte, » dit Kelly.
John, Kelly et Sam enlevèrent leur bleu de travail pendant que Fred et Linda les couvraient. John activa le détecteur de mouvement et de température sur son casque. La lumière du viseur se mit à briller alors que John relevait son MA2B.
« Allons-y, » dit John.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:40

Kelly poussa la porte. Linda entra et se mit sur la droite. John se mit sur la gauche.
Deux gardes étaient assis derrière le comptoir de réception du hall. Un autre homme, sans uniforme, était debout devant, dans l’attente qu’on le renseigne ; deux autres hommes en uniformes, attendaient devant l’ascenseur.
Linda abattu les trois hommes au comptoir. John ceux devant l’ascenseur.
Cinq tirs. Cinq corps heurtèrent le sol.
Fred entra et s’occupa des corps, en les cachant derrière le comptoir. Kelly s’avança vers la cage de l’ascenseur, ouvrit la porte et fit signe que le champ était libre. Le métal de l’ascenseur tinta et ses portes s’ouvrirent. Ils se retournèrent tous, les fusils en l’air… mais il était vide.
John souffla, puis leur dit de prendre les escaliers. Kelly passa devant. Sam se plaça derrière. Ils montèrent neuf doubles escaliers.
Kelly s’arrêta à un palier supérieur. Elle pointa le doigt vers l’intérieur du bâtiment, puis vers le haut.
John détecta une légère tâche indiqua la présence de chaleur au 12ème étage. Ils devaient emprunter un meilleur chemin, un chemin que personne ne pourrait suspecter.
John ouvrit la porte. C’était un couloir vide. Aucune cible en vue.
Il se dirigea vers les portes de l’ascenseur et les ouvrit. Puis il activa sur sa tenue noire les éléments de rafraîchissements afin de masquer sa présence thermique. Les autres firent de même… et s’effacèrent des écrans de détection thermique.
John et Sam grimpèrent le long du câble de l’ascenseur. John jeta un coup d’œil vers le bas : trente mètres plongés dans le noir. Il pourrait sans doute survivre à une chute. Ses cotes ne casseraient pas, mais il risquerait cependant des blessures internes. Et cela compromettrait sans nul doute leur mission. Il s’agrippa au câble et ne regarda plus vers le bas.
Quand ils eurent parcouru les trois étages qu’il restait, ils se cramponnèrent dans les coins de la porte d’ascenseur qui était fermée. Kelly et Fred s’enroulèrent autour du câble. Ils s’accrochèrent dans les autres coins, pour dégager leurs champs de tir. Linda monta en dernier. Elle grimpa aussi loin qu’elle pu, en agrippant ses pieds sur chaque coté du câble et s’accrocha à l’envers.
John leva trois de ses doigts, un, deux, trois, enfin un, puis lui et Sam ouvrirent la porte de l’ascenseur.
Il y avait cinq gardes debout dans la pièce. Ils portaient des armures corporelles légères, des casques, et avaient en mains des vieux modèles du fusil HGM-38. Deux d’entre eux se retournèrent.
Kelly, Fred et Linda ouvrirent le feu. Le lambris en noyer derrière les gardiens fut troué par les balles, et éclaboussé de sang.
L’équipe se glissa dans la pièce, de façon rapide et silencieuse. Sam rangea les armes des gardiens.
Il y avait deux portes. L’une d’elle donnait sur un balcon ; l’autre était ornée d’un judas. Kelly inspecta le balcon, puis murmura dans le système de transmission de leur casque « ça donne sur une ruelle entre deux immeubles. Pas d’activité. »
John contrôla le traceur de navigation. Le triangle bleu projetait une position directement derrière l’autre porte.
Sam et Fred gardaient la porte. John ne détectait aucun mouvement ni aucune chaleur. Les murs étaient épais. Il y avait trop d’inconnu et pas assez de temps.
La situation n’était pas idéale. Ils savaient qu’il y avait au moins trois hommes à l’intérieur (ceux qui avaient monté la caisse). Il devait y avoir d’autres gardes… et pour compliquer la situation, la cible devait être capturée vivante.
John défonça la porte.
Il analysa la situation en un coup d’œil. Il se tenait sur le seuil d’un somptueux appartement. Il y avait un bar étalant des étagères de bouteilles ambres. Un large lit rond dominait un des coins, avec des draps en soie brillante. Des vitres sur tous les cotés étaient dotées de fins rideaux. Le casque de John réduit la luminosité automatiquement. Un tapis rouge couvrait le sol. La caisse de cigares et de champagne était au centre de la pièce. Elle était noire et blindée, puissamment scellée pour résister à la gravité de l’espace.
Il y avait trois hommes debout devant la caisse blindée, et un autre était accroupi derrière eux. Le Colonel Robert Watts. Leur « colis ».
John n’avait pas un champ de tir clair. S’il les manquait, il pouvait toucher le Colonel.
Les trois hommes eux n’avaient pas ce problème, et ouvrirent le feu.
John se jeta sur la gauche. Il évita trois balles, ce qui lui coupa le souffle. Une balle transperça sa combinaison noire. Il la senti toucher ses cotes et l’entailler comme une lame brûlante.
Il ignora la blessure, roula sur ses jambes. Il avait une ligne de tir très claire. Il appuya sur la détente de son arme une fois, une rafale de trois balles fusa, touchant le garde du centre au front.
Sam et Fred se retournèrent brusquement autour de l’encadrement de la porte, Sam par le haut, Fred par le bas. Leur pistolet silencieux tirèrent une rafale et la paire de gardiens qu’il restait tomba.
Watts resta derrière la caisse. Il brandit son pistolet. « Stop ! » cria t’il. « Mes hommes sont sur le point d’arriver. Vous pensez que je suis seul ? Vous êtes tous morts. Baissez vos armes. »
John rampa jusqu’au bar et s’accroupi. Il priait de toutes ses forces pour que la douleur au niveau de son estomac cesse. Il fit signa à Sam et Fred et leva deux doigts, puis les plaça au dessus de sa tête.
Sam et Fred tirèrent une décharge au dessus de Watts. Il esquiva.
John sauta au dessus du bar et bondit sur sa proie. Il saisi son arme, et l’extirpa de ses mains en lui cassant l’index et le pouce. John enroula son arme autour du cou de Watts et exerça une pression sur l’homme en difficulté jusqu’à ce qu’il tombe presque inconscient.
Kelly et Linda entrèrent dans la pièce. Kelly pris une seringue et injecta dans Watts assez de polypseudomorphine pour le garder inconscient pour une bonne partie de la journée.
Fred repartit en arrière pour couvrir l’ascenseur. Sam s’avanca et jeta un œil par les fenêtre pour détecter le moindre signe d’agitation.
Kelly s’approcha de John et souleva son uniforme noir. Ses gants se couvrirent de sang. « La balle est toujours à l’intérieur, » dit-elle en se mordant la lèvre inférieure. « Il y a plusieurs hémorragies internes. Ne bouge pas. » Elle sortie une petite fiole de sa ceinture, et introduit l’embout dans le trou qu’avait fait la balle. « Ca risque de brûler un peu. »
La mousse biochimique se répandit dans la cavité abdominale de John. C’était comme si des centaines de fourmis rampaient dans ses entrailles. Elle retira la fiole, et pressa sur le trou. « Tu es bon pour quelques heures, » dit-elle, elle lui tendant la main pour le relever.
John se sentait faible, mais il réussirait à tenir. La mousse devait le préserver d’une hémorragie mortelle, et de la portée du choc… pour un moment tout du moins.
« Véhicules en provenance, » annonça Sam. « Six hommes entrent dans l’immeuble. Deux ont pris position à l’extérieur… mais juste devant. »
« Plaçons notre proie dans la caisse et scellons là, » ordonna John.
Il quitta la pièce, pris son sac, et se dirigea vers le balcon. Il fixa une corde et la jeta du haut des 12 étages dans la ruelle. Il descendit, pris une seconde pour vérifier que la ruelle était exempte de toute menace, pressa sur le micro sur sa gorge. C’était le signal que tout était ok.
Kelly installa une boucle métallique sur la caisse, et la poussa hors du balcon. La caisse descendit le long de la corde, et tomba en un bruit sourd en bas.
Un moment plus tard, le reste de l’équipe descendit par la corde.
Ils revêtirent vite leur bleu de travail. Fred et Sam portèrent la caisse alors qu’ils entraient dans l’immeuble voisin. Ils sortirent dans la rue un demi pâté de maison plus loin, et ils marchèrent le plus vite possible pour retourner sur les docks.
Une douzaine d’hommes en uniformes couraient des docks jusqu’à la ville. Personne ne les défia.
Ils entrèrent une nouvelle fois dans les douches vides de monde.
« Tout le monde vérifie ses joints d’étanchéité,» dit John. « Sam, va tirer la sonnette de la porte. On se rejoint au dropship. »
Sam hocha la tête, et couru vers la sortie du bâtiment, deux paquets de C-12 bouclés sur ses épaules.
John éteignit le bouton du signal d’alerte. Il déclencha le mode vert du transmetteur et le jeta dans un casier vide. S’ils ne réussissaient pas, au moins la flotte de l’UNSC saurait où se trouve la base rebelle.
« Ta combinaison est trouée, » rappela Kelly à John. « Nous devrions aller au vaisseau maintenant avant que Sam ne déclanche ses fusées. »
Linda et Fred vérifièrent les scellés de la caisse, et l’évacuèrent. Kelly passa devant et John derrière. Ils montèrent dans le dropship Pelican et John fit le point sur les armements à bord : armures cabossées et calcinées, une paire pistolets vieux et obsolète. La nacelle de fusées avait été enlevée. Plus de cheval de bataille.
Il y eu un flash de lumière au loin vers le bout du dock. Une explosion passa par le pont puis par l’estomac de John.
Pendant que John regardait, un trou béant se matérialisa dans la porte du sas. Le noir de l’espace se tissait au dessus. Avec un grondement assourdissant, l’atmosphère maintenue dans les docks se transforma brusquement en un ouragan. Les gens, les caisses et toutes sortes de débris furent soufflés hors de cette déchirure.
John s’installa à l’intérieur du dropship, et se prépara à sceller la trame principale.
Il regarda les portes d’urgences descendre sur l’autre coté du sas qui s’ouvrait. Il y eu une seconde explosion, et la porte sous-jacente s’arrêta, puis s’abattit avec fracas sur le pont, écrasant un petit vaisseau de transport qui se trouvait en dessous.
Derrière eux, de larges portes se fermaient, coupant les docks du reste de la ville. Une douzaine d’ouvrier toujours sur les docks tentèrent de sauver leur vie mais n’y arrivèrent pas.
Sam courait en travers du pont, sain et sauf dans sa combinaison noire hermétique. Il entra par le sas d’urgence du Pelican.
« Portes arrières ouvertes » dit-il avec un sourire.
Kelly alluma les moteurs. Le Pelican s’éleva, slaloma à travers les docks, puis a travers le souffle du trou béant, et ensuite dans l’espace. Elle poussa le levier de commande au maximum.
Derrière eux, la base insurgée ressemblait à une toute petite pierre dans la ceinture d’astéroïdes… mais la planète était éventée par une atmosphère spatiale, et commençait à tourner de façon irrégulière.
Après cinq minutes à plein gaz, Kelly ralentit les moteurs. « Nous allons rejoindre le point de ralliement dans deux heures, » dit-elle.
« Vérifiez l’état de notre prisonnier, » dit John.
Sam fit sauter l’ouverture de la caisse. « Les scellés ont tenus. Watts est toujours vivant et a un pouls régulier, » dit-il.
« Bien, » grogna John. La douleur lancinante de sa blessure augmentait et le faisait grimacer.
« Quelque chose te tracasse ? » demanda Kelly. « Comment agit cette mousse biochimique ? »
« Ca va, » dit-il, sans même regarder la plaie. « J’ai réussi. »
Il savait qu’il aurait du être transporté de joie, mais au lieu de ça, il se sentait fatigué. Quelque chose avait failli au cours de l’opération. Il pensait à la mort de tous ces ouvriers des docks et des civils de là bas. Aucun d’eux n’étaient des cibles. D’ailleurs, étaient-ils tous des rebelles sur cet astéroïde ?
D’un autre coté, c’était comme l’avait dit le Chef : il avait suivit ses ordres, rempli sa mission, et avait gardé son équipe vivante. Que voulait-il de plus ?
John relégua ses doutes au fond de son esprit.
« Tout va bien, » dit-il en pressant l’épaule de Kelly. John sourit. « Pourquoi ça n’irait pas ? On a gagné ».
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:43

Chapitre 11 :


0600 heures, 2 novembre 2525 (Calendrier Militaire)/Système Eridani, Complexe Militaire du CSNU sur Reach

John se demandait qui était mort. On avait demandé aux Spartans de se rassembler en uniforme d’apparat qu’en une seule occasion auparavant : les funérailles.
Le Purple Heart qu’on lui avait attribué après sa dernière mission étincelait sur sa poitrine.
Il s’assura qu’il était poli afin d’obtenir l’éclat le plus fort possible. Sa médaille se balançait contre la laine noire de sa veste d’uniforme. Occasionnellement John y jetterait un coup d’œil et s’assurerait qu’elle était encore là.
Il s’assit au troisième rang de l’amphithéâtre en face de la plateforme centrale. Les autres Spartans s’assirent calmement sur les rangs concentriques. La lumière des spots vacillait sur la scène vide.
Il s’était déjà rendu dans la salle de briefing sécurisée sur Reach auparavant. C’est ici que le Docteur Halsey leur avait dit qu’ils deviendraient des soldats. C’est ici que sa vie avait changé et qu’un but dans la vie lui avait été donné.
Le Chef Mendez entra dans la pièce et se dirigea vers le centre de la plateforme. Il portait également son uniforme noir. Sa poitrine était couverte de Silver et Bronze Stars, de trois Purple Hearts, de la Légion d’Honneur et d’un arc en ciel de rubans de campagnes. Il s’était récemment rasé la tête.
Les Spartans se levèrent et se mirent au garde à vous. Le Docteur Halsey entra. Elle sembla plus vieille à John, les rides aux coins de ses yeux et de sa bouche étaient plus prononcées et des raies grises étaient apparues dans ses cheveux. Mais ses yeux bleus étaient aussi profonds qu’avant. Elle portait un pantalon gris, un chemisier noir et ses lunettes accrochées à son cou par une antique chaîne.
« Amiral sur le pont » annonça Mendez.
Ils se raidirent tous.
Un homme de dix ans l’aîné du Docteur Halsey avança à grands pas vers l’estrade. Ses cheveux cours et argentés ressemblaient à un casque d’acier. Sa démarche avait un aspect bondissant du à l’excès de temps passé en microgravité, c’était ce que les hommes d’équipage appelaient la « démarche de l’espace ».
Il portait un simple uniforme noir du CSNU sans motif. Aucune médaille ou ruban de campagne. L’insigne sur l’avant bras de sa veste était cependant caractéristique : l’unique étoile d’or d’un Amiral.
« Repos Spartans » dit-il. « Je suis l’Amiral Stanforth ».
Les Spartans s’assirent comme un seul homme.
De la poussière tourbillonnait sur l’estrade et formait une sorte de silhouette vêtue d’une robe.
Son visage était obscurci par l’ombre produite par son capuchon. John ne pu discerner de mains à la fin de ses manches.
« Voici Beowulf », dit l’Amiral Stanforth en désignant la fantomatique créature. La voix de Stanforth était calme, mais l’indignation lisible sur son visage était flagrante. « C’est notre Intelligence Artificielle attachée aux Bureaux de Renseignements de la Marine.
Il se détourna de l’I.A. « Nous avons de nombreux et importants sujets à aborder ce matin, donc commençons.
Les lumières s’éteignirent. Un soleil couleur ambre possédant trois planètes dans son orbite basse apparu au centre de la pièce.
« Voici Harvest » dit-il. « Sa population est d’approximativement trois millions de personnes. Qui plus est, sur la périphérie de l’espace contrôlé par le CSNU, ce monde est l’une de nos plus productive et paisible colonie.
La vue holographique zooma en avant sur la surface de la planète, dévoilant des prairies, des forêts et une centaine de lacs grouillant de poissons.
« Le 3 février du calendrier militaire à 14h23, la plateforme orbitale d’Harvest a eu un contact radar à longue distance avec cet objet. »
Une silhouette tachetée apparu au dessus de l’estrade. « L’analyse spectroscopique s’est révélée non concluante», dit l’Amiral Stanforth. L’objet est construit dans un matériau qui nous est inconnu.
Un graphique d’absorption moléculaire s’afficha sur un écran latéral, des points et des lignes irrégulières indiquant les proportions des éléments de base.
Beowulf leva un bras translucide et l’image s’assombrit. Les mots « Secret – Yeux avertis uniquement » apparurent sur les données noircies.
L’Amiral Stanforth jeta un regard pénétrant a l’AI.
« Le contact avec Harvest », continua-t-il « a été perdu peu de temps après ». L’Administration Militaire Coloniale envoya le vaisseau l’Argo pour enquêter. Celui-ci rentra dans le système le 20 avril, mais en dehors d’une rapide transmission pour confirmer leur vecteur de sortie, aucun autre rapport n’a été fait.
« En réponse à ceci, le Commandement de la Flotte constitua un groupe d’assaut pour enquêter. Le groupe comprenait le destroyer Heracles, commandé par le Capitaine Veredi, ainsi que les frégates Arabia et Vostok. Ils entrèrent dans le système d’Harvest le 7 octobre et découvrirent les éléments suivants.
L’hologramme de la planète Harvest avait changé. Les champs fertiles et les collines arrondies s’étaient métamorphosés en un stérile désert parsemé de cratères. Une lumière du soleil faible et grisâtre se réfléchissait sur une croûte opaque. De la surface s’élevait de la chaleur et des régions isolées luisaient d’une lueur rougeâtre.
« Voici ce qu’il reste de la colonie ». L’Amiral s’arrêta un instant pour fixer un instant l’image et continua. « Nous présumons que tous les habitants sont morts. »
3 millions de vies perdues. John ne pouvait s’imaginer quelle force brute avait été nécessaire pour tuer autant - l’espace d’un instant il était tiraillé entre l’horreur et l’envie.
Il regarda le Purple Heart épinglé à sa poitrine et se rappela ses camarades disparus. Dans quelle mesure une simple blessure par balle pouvait-elle être comparée avec autant de vies gâchées? Tout à coup il n’était plus aussi fier de sa décoration.
« Et voici ce que le groupe d’assaut Heracles trouva en orbite » leur dit l’Amiral.
La silhouette tachetée était encore visible flottant dans les airs. Elle donnait l’impression d’être lisse et d’origine organique. La coque possédait un singulier éclat opalescent – elle avait plus l’air de la carapace d’un quelconque insecte exotique que de la coque en métal d’un vaisseau spatial. En renfoncement dans les sections de la poupe se trouvaient des pods clignotant d’une lueur blanche violacée. La proue de l’appareil était gonflée comme celle d’une baleine. John songea qu’elle manifestait une étrange beauté prédatrice.
« Le vaisseau non identifié lança une attaque immédiate contre nos forces », dit l’Amiral.
Des flashes bleus jaillirent du vaisseau. Des particules de lumière rouges apparurent le long de sa coque. Des déchargent d’énergie fusionnèrent en des traînées enflammées tranchant avec l’obscurité de l’espace. Les flashes mortels de lumière touchèrent l’Arabia, éclaboussant sa coque.
Son mètre de plaques de blindage entra en fusion et un panache de gaz constituant l’atmosphère du vaisseau s’échappa de la brèche dans la coque.
« C’était des lasers à impulsions, » explique l’Amiral Stanforth, « et si l’on peut croire ce qui figure sur cet enregistrement, une sorte d’arme à plasma surchauffé et autoguidé. »
L’Heracles et le Vostok lancèrent des salves de missiles sur l’appareil. Les lasers ennemis en détruisirent la moitié avant qu’ils n’atteignent leur cible. Le reste des missiles fit mouche et détonna en boutons de feu…qui fanèrent rapidement. L’étrange vaisseau était enveloppé d’une couche semi transparente et argentée qui chatoya, puis s’évanoui.
« Ils semblent également posséder une sorte de bouclier énergétique.»
L’Amiral Stanforth pris une profonde inspiration et ses traits se durcirent en un masque résolument sinistre. « Le Vostok et l’Arabia ont été perdu. L’Heracles arriva a quitter le système, mais en raison des dommages qu’il avait subi, le Capitaine Veredi a pris plusieurs semaines pour rallier Reach.
« Ces armes et ces systèmes défensifs vont au-delà de notre technologie. Par conséquent, cet appareil est d’origine non humaine. » Il fit une pause et ajouta. « La production d’une race disposant d’une technologie bien en avance sur la notre. »
Un murmure se répandit dans la pièce.
« Nous avons bien sur étudié un certain nombre de scénarios de premier contact, » continua l’Amiral, « et le Capitaine Veredi suivit nos protocoles ». Nous avions espéré que ce contact avec une nouvelle race serait pacifique. Manifestement ce n’est pas le cas, le vaisseau extraterrestre n’ouvrit pas le feu tant que nous n’essayèrent pas d’établir le contact.
Il s’arrêta à nouveau, reconsidérant ses mots. « Des bribes de transmissions ennemis ont été interceptés, » continua-t-il. « Quelques mots ont été traduits. Nous pensons qu’ils se nomment eux même « Les Covenants ». Quoi qu’il en soit, avant d’ouvrir le feu, le vaisseau extraterrestre transmit le message suivant en clair.
Il fit un signe à Beowulf, qui acquiescea. Un moment plus tard, une voix tonna en sortant des haut- parleurs de l’amphithéâtre. John se raidit dans son siège lorsqu’il l’entendit ; la voix sortant des haut-parleurs semblait bizarre, artificielle, étrangement clame et formelle, mais chargée de rage et de menaces.
« Votre destruction est le souhait des dieux…et nous somme leurs instruments. »
John était frappé d’effroi. Il se leva.
« Oui, Spartan ? » dit Stanforth.
« Monsieur, est-ce une traduction ? »
« Non, » répondit l’Amiral. « Ils nous transmirent ceci dans notre langue. Nous croyons qu’ils utilisent une sorte de système de traduction pour préparer le message…mais ceci signifie qu’ils nous étudient depuis un moment. »
John se rassit.
« Depuis le 1er Novembre, le CSNU est en alerte maximale, » dit Stanforth. « Le Vice Amiral Preston Cole est en train de mobiliser la plus grande flotte de guerre de l’histoire humaine afin de reprendre le Système d’Harvest et de faire face à cette nouvelle menace. Leur transmission rend une chose parfaitement claire : ils recherchent l’affrontement. »
Seules des années de discipline militaire maintint John rivé à son siège, sinon il se serait levé et aurait demandé à partir vers le point chaud. Il aurait donné n’importe quoi pour y aller et combattre.
C’était ça la menace pour laquelle lui et les autres Spartans avaient été entraînés toute leur vie, il en était sur. Ca, et pas des rebelles divisés, des pirates, ou des dissidents politiques.
« En raison de cette grande mobilisation du CSNU, » continua l’Amiral Stanforth, « votre programme d’entraînement va être accéléré jusqu’à sa phase finale : le projet MJOLNIR. »
Il s’éloigna du podium et croisa ses mains derrière son dos. « A ce sujet, j’ai bien peur d’avoir une autre mauvaise nouvelle. » Il se tourna vers le Chef. « Le Chef Mendez va partir entraîner le prochain groupe de Spartans. Chef ? »
John attrapa le bout d’un tuyau vertical. Le Chef Mendez avait toujours été là pour eux, c’était la seule constante de l’univers. L’Amiral Stanforth lui dit également que Epsilon Eridani quittait le Système de Reach. Le Chef Mendez grimpa sur le podium tout en en attrapant les bords.
« Recrues, » dit-il, « bientôt votre entraînement sera terminé, et vous serez promus au grade de Sergent de Seconde Classe du CSNU. L’une des premières choses que vous apprendrez, c’est que cela change une partie de la vie d’un soldat. Vous vous ferez et perdrez des amis. Vous voyagerez. Cela fait partie du boulot. »
Il regarda son auditoire. Ses yeux sombres s’attardaient sur chacun d’eux. Il inclina la tête, apparemment satisfait de ce qu’il voyait.
« Les Spartans sont l’élite des soldats que j’ai rencontré. », dit-il. « Ce fut un privilège de vous entraîner. N’oubliez jamais ce que nous avons tenté de vous inculquer : le sens du devoir, l’honneur et le sacrifice pour le plus grand bien de l’humanité. Ce sont ça les qualités qui font de vous les meilleurs. »
Il se tut un moment, cherchant ses mots ? Mais n’en trouvant pas, il se mis au garde à vous et salua.
« Garde à vous, » aboya John. Les Spartans se levèrent comme un seul homme et saluèrent le Chef Mendez.
« Rompez, Spartans, » dit le Chef Mendez. « Et bonne chance.» Il acheva son salut.
Les Spartans baissèrent leurs armes. Ils hésitèrent puis sortirent de l’amphithéâtre en rang et à contrecœur.
John resta en retrait. Il devait parler au Chef Mendez.
Le Docteur Halsey parla brièvement avec Mendez et l’Amiral, puis elle et l’Amiral partirent ensemble. Beowulf recula vers le mur et s’évanoui comme un fantôme.
Le chef pris son béret, regarda John, et s’avança vers lui. Il fit un signe de tête vers l’hologramme de la colonie brûlée, Harvest , qui tournait encore dans les airs.
« Une dernière leçon Sergent, » dit-il. »Quelles sont les options tactiques possibles lorsque l’on attaque un opposant supérieur ? »
« Monsieur, » dit john. « Il y a deux options. Attaquer leur point faible rapidement avec toutes les forces disponibles et les écraser avant qu’ils n’aient pu riposter. »
« Bien, » dit-il. » Et l’autre option ? »
« Se replier, » répondit John. « Et engager des actions de guérilla ou attendre des renforts. »
Le Chef soupira. « C’étaient les bonnes réponses, » dit-il, « mais il se pourrait que ce ne soit pas les bonnes cette fois. Asseyez vous. »
John s’assit et le Chef s’installa prêt de lui.
« Il y a une troisième option. » Le Chef retournait son béret dans ses mains. « Une option que les autres considèreraient peut-être… »
« Monsieur ? »
« Se rendre », murmura le Chef. « Cependant, ce n’est jamais une option pour les gens comme vous et moi. Nous ne pouvons nous payer le luxe de reculer. » Il jeta un œil à Harvest, une brillante boule de glace. « Et je doute qu’un ennemi comme celui-ci nous laisse nous rendre. »
« Je pense que je comprends, Monsieur. »
« Soyez en sur. Et soyez sur de ne laisser personne renoncer. »
Il regarda dans le vide au centre de la plateforme. « Le Projet MJOLNIR fera entrer les Spartans dans quelque chose de…nouveau. Quelque chose auquel je ne pourrai jamais les préparer. Je ne peux pas expliquer complètement, ce foutu Bureau de Renseignements de la Marine est encore ici en train de nous écouter. Ne faîtes confiance qu’au Docteur Halsey. »
Le Chef enfonça sa main dans la poche de sa veste. « J’espérais vous voir avant qu’ils ne m’embarquent ailleurs. J’ai quelque chose pour vous. »
Il pausa un petit disque de métal sur le tuyau entre eux.
« Lorsque vous êtes venu ici pour la première fois, » dit le Chef, « vous vous êtes battu avec les instructeurs lorsqu’ils vous ont pris ceci, et cassé un doigt si je me rappelle bien. »
Ses traits burinés se brisèrent en un rare sourire.
John prit le disque et l’examina. C’était une ancienne pièce d’argent. Il la fit tourner entre ses doigts.
« Il y a un aigle sur une face, » dit Mendez. « Cet oiseau est à ton image : rapide et mortel. »
John ferma ses doigts sur la pièce. « Merci Monsieur. »
Il aurait voulu dire qu’il était fort et rapide car le Chef l’avait rendu ainsi. Il aurait voulu lui dire qu’il était prêt à défendre l’humanité contre cette nouvelle menace. Il aurait voulu dire que sans le Chef, il n’aurait pas de but, d’intégrité ou de devoir à accomplir. Mais John ne trouvait pas les mots. Il s’assit juste là.
Mendez se leva. « Cela a été un honneur de servir en votre compagnie. » Au lieu de saluer, il tendit sa main.
John se mis sur ses pieds. Il pris la main du Chief et il la serra. Cela lui demanda un grand effort, tous ses instincts lui indiquaient de saluer.
« Au revoir, » dit le Chef Mendez.
Il tourna rapidement sur ses talons et sortit à grands pas de la pièce.
John ne le revit jamais.
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MessageSujet: Re: RP : Halo la chute de reach   RP : Halo la chute de reach Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:46

Chapitre 12 :


Heures 1750, 27 novembre 2525 (Calendrier Militaire)/Frégate Commonwealth, en route vers le Centre de tests des équipements d’acier de l’UNSC, planète Chi Ceti 4


L’écran de contrôle dans le dortoir de la frégate Commonweath de l’UNSC fit un déclic lors de l’entrée du vaisseau dans l’atmosphère normale. Des particules de glace recouvrèrent la caméra extérieure, et donnèrent au lointain soleil jaune, Chi Ceti, un anneau spectral.
John regardait et continuait à réfléchir sur le mot Mjolnir alors qu’ils entraient à toute vitesse dans le système. Il l’avait enfermé dans la base de données de l’instruction. Mjolnir était le marteau utilisé par les divinités du tonnerre venant du nord. Le projet MJOLNIR devait être une sorte d’arme. En tout cas, il l’espérait ; ils avaient besoin de quelque chose pour combattre les Covenants.
S’il s’agissait d’une arme cependant, pourquoi se trouvait-elle au centre de tests des équipements d’acier, tout au bord de l’espace contrôlé par l’UNSC ? Il avait entendu parlé de ce système il y a seulement 24 heures.
Il se retourna et passa en revue son équipe. Même si le dortoir possédait une centaine de lits, les Spartans se regroupaient toujours, pour jouer aux cartes, nettoyer leurs bottes, lire, faire des exercices. Sam s’entraînait au combat aux poings avec Kelly, même si elle devait maîtriser considérablement sa vitesse afin de lui laisser la moindre chance.
John se rappelait qu’il n’aimait pas être dans les vaisseaux. Le manque de contrôle le dérangeait. S’il n’était pas coincé dans le « freezer » (l’exigu et déplaisante chambre froide du vaisseau), il en était rendu à attendre et se demander quelle serait leur prochaine mission.
Depuis les trois dernières semaines, les Spartans avaient accomplis toutes sortes de petites missions pour le Dr Halsey. Des « Resserrages de visses desserrées » comme elle appelait ça. Réprimer les factions rebelles sur Jericho VII. Supprimer un marché noir près de la base militaire de Roosevelt. Chacune des missions les avaient rapprochés du système de Chi Ceti.
John s’était assuré que chaque membre de son équipe avait participé à ces missions. Leurs performances avaient été parfaites. Il n’y avait eu aucune perte. Le Chef Mendez aurait été fier d’eux.
« Spartan 117. » La voix du Dr Halsey résonna à travers le haut-parleur. « Au rapport sur la passerelle immédiatement. »
John se mit aux gardes à vous et appuya sur le bouton de l’interphone. « Oui Madame ! » Il se retourna vers Sam. « Assure toi que tout le monde soit près au cas où l’on aurait besoin de nous. En double. »
« Affirmatif, » dit sam. « Vous avez entendu le sous officier. Lâchez ces cartes et mettez vous en uniformes, Soldats ! »
John se précipita vers l’ascenseur et composa le code menant à la passerelle. La gravité diminua puis revint lorsque l’ascenseur passa entre deux sections tournantes du vaisseau.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et il s’engagea sur la passerelle. Chaque mur possédait un écran. Certains laissaient entrevoir les étoiles et les taches rouges d’une lointaine nébuleuse. D’autres écrans le statut du réacteur à fusion, et les spectres des émissions de micro-ondes dans le système.
Un grillage en cuivre entourait le centre de la passerelle, au centre duquel se trouvaient quatre jeunes Lieutenants chacun à leurs postes : navigation, armes, communication, et opérations du vaisseau.
John s’arrêta et salua le Capitaine Wallace, et le Dr Halsey.
Le Capitaine Wallace se dressa et mis son bras droit de travers dans son dos. Son bras gauche était amputé depuis le coude.
John garda sa main sur le front jusqu’à ce que le Colonel ait lui-même baissé la sienne.
« Par ici, s’il vous plait, » dit le Dr Halsey. « Je veux que vous voyiez ça.. »
John traversa le pont caoutchouté, et focalisa toute son attention sur l’écran. Le Dr Halsey et le Capitaine Wallace le scrutaient également. Il montrait des signaux radars compliqués. John n’y voyait que des fils emmêlés.
« Ici. » Le Dr Halsey pointa un spot sur l’écran. « C’est revenu. »
Le capitaine Wallace remua sa barbe brune, pensif, puis remarqua : « Cela place ce fantôme à quatre-vingt millions de kilomètres. Même s’il s’agit d’un vaisseau, ça lui prendrait une bonne heure pour entrer dans notre champ de tirs. En outre… » Il montra l’écran du doigt. « Il est de nouveau parti. »
« Pourrais-je vous suggérer d’aller aux stations de combat Capitaine ? » demanda le Dr Halsey.
« Je n’en vois pas l’utilité, » répondit-il de façon condescendante. Le Capitaine était clairement mécontent d’avoir un civil sur la passerelle.
« Nous n’avons pas divulgué largement l’information, » dit-elle. « Mais quand les aliens ont été détectés la première fois sur Harvest, ils étaient à l’extrémité de notre champ de tirs… et tout à coup ils se sont trouvés beaucoup plus proches. »
« Des sauts intra-systèmes ? » demanda John.
Le Dr Halsey lui sourit. « Tout juste, Spartan. »
« C’est impossible, » rétorqua le Capitaine Wallace. « Le sillage spatial ne permet pas une navigation d’une telle précision. »
« Vous voulez dire que nous ne pouvons pas naviguer avec une telle précision, » dit-elle.
Le Capitaine wallace serra et desserra sa mâchoire. Il saisi l’interphone. « Quartiers Généraux : toutes les équipes aux stations de combats. Cloisons étanches. Je répète : toutes les équipes aux stations de combat. Ceci n’est pas un exercice. Réacteurs à quatre vingt dix pour cent. Présentez vous des cours un à cinq. »
Les lumières du pont s’assombrirent en une teinte rouge. Le pont trembla sous les bottes de John, et le vaisseau se pencha au changement de cap. Les portes pressurisées claquèrent, laissant John enfermé sur la passerelle.
Le Commonwealth se stabilisa sur son nouveau cap, et le Dr Halsey croisa les bras. Elle se pencha, et murmura à John : « Nous utiliserons les dropships du Commonwealth pour aller au centre de tests des équipements sur Chi Ceti quatre. Nous devons accéder au projet MJOLNIR. » Elle se retourna, et observa l’écran à radars. « Avant qu’eux même y accèdent. »
« Bien Madame. » John appuya sur l’interphone. « Sam, rassemble l’équipe dans l’aire Alpha. Je veux que le Pelican soit chargé et prêt au largage dans 15 minutes. »
« Ca sera fait dans 1o minutes, « répondit Sam. « Ca irait plus vite si les pilotes des Longsword s’écartaient de notre route. »
John aurait donné n’importe quoi pour être en bas avec les autres. Il se sentait abandonné.
D’inquiétantes taches de lumières vertes clignotèrent sur l’écran des radars… comme si l’espace autour du Commonwealth bouillonnait.
L’alarme à collision résonna.
« Préparez-vous à l’impact ! » dit le Colonel Wallace. Il plaça ses bras autour du grillage
John saisi une poignée d’urgence sur le mur.
Quelque chose apparu à trois milles kilomètres de la proue du Commonwealth. Il était ovale, avec des lignes pures, une soudure couvrant tout le coin latéral, de la base jusqu’à l’arrière. De petites lumières clignotaient sur sa coque. Une faible lueur violette éclairait la queue. Le vaisseau ne faisait que le tiers de la taille du Commonwealth.
« Un vaisseau Covenant, » dit le Dr Halsey, qui s’éloigna involontairement des écrans de contrôle.
Le Capitaine Wallace fronça les sourcils. « Officier responsable de la communication, envoyez un message à Chi Ceti, demandez-leur s’ils peuvent nous envoyer quelques renforts. »
« A vos ordres Capitaine. »
Des flashes bleus clignotèrent le long de la coque du vaisseau alien. Ils étaient tellement puissants que malgré les filtres des caméras externes, les yeux de John furent éblouis aux larmes.
La coque extérieure du Commonwealth grésilla puis explosa. Trois écrans se brouillèrent pour ne laisser apparaître que des parasites.
« Lasers à impulsions ! » cria le Lieutenant aux opérateurs des stations.
« Serveurs de communication détruits. Armures des sections trois à quatre à vingt cinq pour cent. Rupture dans la section trois. Scellée maintenant. » Le lieutenant pivota dans son siège, son front était trempé de sueur. « La mémoire du noyau du vaisseau IA est surchargé, » dit-il.
Avec l’IA hors service, le vaisseau pouvait toujours faire feu avec des armes et naviguer à travers les sillages de l’espace, mais John savait que faire des calculs de sauts prendrait beaucoup plus de temps.
« Positionnez l’avant du vaisseau à trois zéro trois, déclinaison un huit zéro, » ordonna le Capitaine Wallace. « Armez les missiles Archer des nacelles A à F. Et donnez moi des solutions de tirs. »
« A vos ordres, » répondirent les Officiers responsables de la navigation et de l’armement. « Nacelles A à F armées. » Ils tapaient avec acharnement sur leurs claviers. Un second annonça : « solution de tir prête, mon Capitaine. »
« Feu ! »
« Nacelles A à F, feu ! »
Le Commonwealth avait 36 nacelles, toutes chargées de missiles Archer hautement explosifs. Sur les écrans, les nacelles A à F s’ouvrirent, et lancèrent un panaché de 180 fusées qui traça une ligne du Commonwealth jusqu’au vaisseau alien.
L’ennemi changea sa course, tourna afin que l’avant de son vaisseau soit face aux missiles. Puis il se redressa à une vitesse ahurissante.
Les missiles Archers tentèrent de changer de trajectoire pour poursuivre le vaisseau, mais la moitié d’entre eux passèrent à coté de lui et le manqua franchement.
Les autres le touchèrent. Le feu recouvra l’avant du vaisseau alien.
« Bon travail, Lieutenant, » dit le Capitaine Wallace, en lui tapant sur l’épaule.
Le Dr Halsey fonça les sourcils, et scruta l’écran de contrôle. « Non, » murmura t’elle. « Attendez. »
Le feu s’intensifia, puis diminua. La coque du vaisseau ondula comme une onde de chaleur au dessus d’une route en plein été. Il flottait avec un éclat métal-argenté, puis en une brillance blanche. Puis le feu s’affaiblit, laissant apparaître le dessous du vaisseau.
Il était totalement intact.
« Un bouclier énergétique, » murmura le Dr Halsey. Elle mordit sa lèvre inférieure, pensive. « Même des vaisseau de si petite taille ont un bouclier énergétique. »
« Lieutenant, » cria le Capitaine à l’Officier responsable de la navigation. « Coupez les moteurs principaux et lancer les manœuvres de poussées. Virez de bord, afin de les suivre et de les viser. »
« A vos ordres Capitaine. »
Le grondement du moteur principal du Commonwealth s’atténua, se stoppa et changea de direction. A l’arrêt, le vaisseau était encore placé en direction du centre de tests des équipements. Maintenant, il faisait demi-tour.
« Que faites-vous Capitaine ? » demanda le Dr Halsey.
« Armez le MAC, » ordonna le Capitaine Wallace à l’officier responsable de l’armement. «Une lourde charge. »
John compris. Fuir un ennemi ne leur donne qu’un seul avantage.
Le MAC, « Canon à Accélérations Magnétiques » était la principale arme du Commonwealth. Il tirait un obus de Ferrique et de Tungstène extrêmement lourd. La masse énorme et la rapidité du projectile détruisait la quasi-totalité des vaisseaux. Contrairement aux missiles Archer, un obus tiré par le MAC était un projectile qui n’avait pas de trajectoire ; cette solution de tir était parfaite pour atteindre sa cible, chose qui n’est pas aisée quand les deux vaisseaux bougent rapidement.
« Condensateurs du MAC chargés, » annonça l’officier responsable de l’armement.
Le vaisseau Covenant tourna un de ses cotés le long du Commonwealth.
« Oui, » murmura le Capitaine, « donnez moi une cible plus grande. »
Des points de lumière bleue clignotèrent et s’intensifièrent le long de la coque du vaisseau alien.
Les écrans de contrôle sur le nez du Commonwealth étaient hors service.
John entendit un grésillement au dessus de sa tête, puis le bruit sourd de la décompression des explosifs.
« D’autres impacts de lasers à impulsions, » annonça l’officier responsable des opérations. « L’armure des sections trois à sept touchée sur quatre centimètres. Serveur de navigation détruit. Coque touchée sur les ponts deux, cinq et neuf. Fuite à bâbord du réservoir de fuel. » Les mains du Lieutenant s’agitaient sur les commandes. Les pompes à fuel à tribord ont renversé les réservoirs. Sections obstruées. »
John tournait sur ses jambes. Il fallait qu’il bouge, qu’il agisse. Rester debout ici, incapable de se rendre auprès de son équipe, ne rien pouvoir faire, était contraire à toutes les fibres de son corps.
« MAC à cent pour cent, » cria l’officier responsable de l’armement. « Prêt à tirer ! »
« Feu ! » ordonna le Capitaine Wallace.
Les lumières sur le pont s’atténuèrent, et le Commonwealth trembla. Le boulet de canon du MAC fut projeté à travers l’espace. Il s’agissait d’une balle métallique rouge de chaleur, qui bougeait à une vitesse de mille mètres par seconde.
Les moteurs du vaisseau Covenant s’embrasèrent et le vaisseau vira au loin.
Mais trop tard. Le boulet de canon s’approcha puis heurta la proue de la cible.
Le vaisseau Covenant chancela en arrière à travers l’espace. Son champs énergétique miroita et flamboya en un éclair brillant… puis diminua et disparu.
L’équipage du pont laissa sortir une acclamation de victoire.
Excepté le Dr Halsey. John fixait l’écran de contrôle dont elle était en train d’ajuster la caméra afin de zoomer sur le vaisseau Covenant.
Les tours irréguliers que faisait le vaisseau ralentirent puis finirent par se stopper. Son nez était froissé, et l’atmosphère se déchargeait dans le vide. De petits feux vacillaient à l’intérieur. Il se retourna doucement et se dirigea vers eux, de plus en plus vite.
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